Amederia - Unheard Prayer (CD)

gothic doom metal, BadMoodMan Music, BadMoodMan Music
533.33 Р
Цена в баллах: 800 баллов
BMM. 070-14 x
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Шестилетнее молчание коллектива, переплетённое нитями утомительного ожидания многих слушателей, прервано. Теперь Вы можете услышать и насладиться новым детищем Amederia, альбомом под названием «Unheard Prayers». Новый взгляд, новое ощущение, воплощенные в музыке, нашли свое отражение в восьми композициях, которые чёткими штрихами остаются в вашей памяти. Закройте глаза, чтобы увидеть, как все новые цвета окрашивают холст, преображают, не отпускают до последнего момента. Обыденность, под действием музыки и кисти вашего воображения, причудливым узором переплетается с историей и мифологией забытых времен. Альбом «Unheard Prayers», как и сама жизнь, создан из глубоких метафор и простой правды. Несмотря на долгое безмолвие и сложности, через которые пришлось пройти группе Amederia, она сохранила свою притягательность для поклонников, и её новый альбом позволит всем насладиться великолепным Gothic Doom Metal, наполненным необъяснимым шармом.

Треклист:
1 Eden 3:04
2 Who We Are 9:47
3 Loneliness In Heaven 10:35
4 The Dance Of Two Swans 7:15
5 Forbidden Love 7:42
6 Angel's Fall 8:41
7 Together 11:00
8 Sunset 3:35

Артист:
Amederia
Страна артиста:
Russia
Год альбома:
2014
Название:
Unheard Prayer
Стиль:
gothic doom metal
Формат:
Compact Disk
Тип:
CD
Упаковка:
Jewel Case
Лейбл:
BadMoodMan Music
Кат. номер:
BMM. 070-14
Год издания:
2014
Штрих-код:
4 627080 610705
Страна-производитель:
Russia
Review
Spirit of Metal
16/20
02.09.2015

Six après leur premier album, les Russes, ou plutôt les Russo-Tatares (le groupe est originaire de la république autonome du Tatarstan, et certains de ses membres portent des noms clairement typés tatares) d'Amederia proposent leur second album, cette fois-ci chez le label BadMoodMan Music, sous-division du label russe Solitude Productions.

Après une intro très classique mais, somme toute, relativement intéressante, constituée de notes de piano mélancoliques et romantiques à souhait soutenues par quelques nappes de cordes en fond, l'album enchaîne sans grande surprise sur un Doom Death gothique et mélodique jouant fortement sur les alternances de vocaux type "Belle et la Bête". Forts de structures souvent plutôt bien maitrisées, les morceaux savent allier de manière réussie des séquences riches d'un certain dynamisme (bien que sans réelles accélérations ou passages réellement violents) et d'autres plus posées et plus lentes, et ainsi plus aptes à développer les atmosphères recherchées. Le travail effectué au niveau des mélodies est, dans l'ensemble, classique mais plutôt satisfaisant, certains titres proposant quelques passages assez poignants à ce niveau-là, à l'origine de montées en intensité bien senties faisant pour beaucoup dans le charme de l'album.

L'inévitable clavier joue son rôle sans grande surprise, et les différentes nappes utilisées tout au long de l'album, si elles enrichissent les ambiances et renforcent la théâtralité de l'ensemble, ne proposent rien de vraiment mémorable. Le piano s'en sort sans doute un peu mieux, certaines de ses utilisations s’avérant un peu plus intéressantes, même si ici aussi rien de vraiment surprenant. Un peu de flute se fait en outre entendre à l'occasion de manière discrète, comme sur l'introduction du morceau "Angel's Fall".

Comme mentionné plus haut, le chant se partage majoritairement entre un growl, de qualité plutôt honnête, et un chant clair féminin très classique pour le genre. Quelques touches de chant clair masculin se font également entendre à l'occasion, pour un résultat assez inégal, ou plutôt assez discutable.

En effet, l'une de ses utilisations les plus marquantes (et pas forcément dans le bon sens) se fait ainsi sur le titre "The Dance of Two Swans", qui s'avère pousser la dimension romantique de la musique du groupe à son maximum. Ce qui plaira sans doute à une bonne partie du public potentiel de l'album, mais risque également de faire fuir les amateurs d'atmosphères plus sombres et désespérées, tant le morceau, s'il n'est pas en soi fondamentalement mauvais, se révèle être à l'eau de rose. Ce qui serait sans doute dommage car l'album, si il est loin d'être comparable à ce qui se fait de plus sombre dans le genre, renferme quelques touches un peu plus noires et pessimistes.
Ainsi une chanson comme "Loneliness in Heaven" se révèle déjà plus amère et, de fait, se positionne sans doute comme l'un des titres les plus intéressants de l'album. On remarquera au passage l'utilisation sur la fin du morceau de pleurs féminins, pour un résultat peut-être un poil trop facile de par son aspect très (trop?) littéral, et tranchant par là-même avec la plus grande sobriété que ce titre affiche dans ses émotions par rapport au reste de l'album, mais pas inintéressant en terme d'ambiance. De même, "Angel's Fall" propose, par exemple, un interlude reposant sur des chuchotements aux accents relativement menaçants. Si ces quelques pics de noirceur ne suffiront pas à convaincre certains de passer outre les accents romantiques du reste de l'album, ils s'avèrent néanmoins plus que bienvenus..

Un album très classique donc, mais dans lequel les fans de ce type de Doom devraient trouver leur compte, le groupe ne manquant visiblement ni de talent, ni d’expérience.

Author: Peacewalker
Review
Funeral Wedding
3/5
19.07.2015

Após 6 anos desde o debut álbum os russos do grupo Amederia enfim lançam seu segundo play intitulado, Unheard Prayer. Creio que primeiramente é bom destacar que o grupo é composto por 7 membros, uma vez que Damir (vocal masculino) e Gulnaz (vocal feminino) não são encarregados de nenhum instrumento em particular.

Apostando no modelo de vitória quase declarada que é o Gothic/Doom Metal com vocais no estilo “Beauty and Beast” os russos apresentam muita competência em seu som. “Who we Are” já expõe essa verdade competência e ajuda a prender o ouvinte e se manter interessado pra ouvir o álbum inteiro de cara. Ao decorrer da audição das próximas musicas que sucedem a música já citada observamos que todas as faixas são bem coesas e encorpadas, não existindo buracos á serem preenchidos demonstrando a seriedade do trabalho do grupo em passar música de qualidade para seu ouvinte.

O ápice do álbum certamente pode ser a faixa, “The Dance of Two Swans”, que traz consigo uma carga emocional muito forte, uma Gothic Ballad sensacional para se escutar com sua amada e apreciar o belo dueto vocal entre Damir e Gulnaz.

Apesar da banda não cometer nenhum deslize e mostrar um som de qualidade e honesto fica um sentimento de que falta algo a mais na sonoridade do grupo. Talvez um ultimo detalhe que chamamos de som com identidade própria, detalhe este que poucas bandas conseguem apresentar nos dias de hoje o que não tira o mérito delas também não tira o mérito do Amederia. Excelente trabalho digno de audição e atenção.
Review
Pavillon 666
7/10
01.07.2015

Un petit rafraîchissement durant cette période caniculaire, cela vous dit ? Si oui, alors direction les contrées de l'Est et plus précisément la Russie pour le groupe de Doom Glacial AMEDERIA ! Les Russes nous envoient une belle petite brise s'appelant « Unheard Prayer » et injectant un léger filet d'air dans nos oreilles, à la manière du mistral qui rafraîchit la côte Méditerranéenne. Bon c'est vrai, ce rafraîchissement n'est plus réellement d'époque vu qu'il est sortit l'année dernière.. Mais qu'importe ? A nous la fraîcheur ! (Chronique à lire avec un grand verre d'eau à proximité).

L'album :
Huit titres, une heure, que demander de mieux ? Le combo Russe a décidé de faire commencer son second full lenght avec le titre « Eden », mais pouvons nous déjà définir tout l'album comme tel ? Pour l'instant, il s'ouvre sur une mélodie au piano. La longueur du morceau étant de 3 minutes 04, nous pouvons le qualifier comme étant une introduction comparé aux autres titres dépassant les 5 minutes, voir même les 10 minutes. En tout cas, « Eden » porte bien son nom, une mélodie angélique pour commencer : parfait !
Ni une, ni deux, nous passons à « Who We Are », et c'est là que la réelle expérience débute. La douce mélodie de l'intro a laissé place aux instruments rythmiques et solistes qui, eux, partent sur une base nettement plus sombre. La section rythmique est d'ailleurs celle qui crée le mieux cette épaisse nappe d'obscurité avec l'association guitares/basse et batterie, les cordes faisant des palm mutes à chaque coup de grosse caisse. La guitare soliste sera elle beaucoup plus percutante à partir de la seconde moitié et surtout lors des passages en son clean. Pour ce qui est du chant, une alternance s'opère entre les cris graves et gras du chanteur, ainsi qu'entre les envolées lyriques opérées par la chanteuse. Le synthé est resté pour l'instant très muet, si bien qu'il n'a l'air de combler qu'une place laissée vide par la six corde soliste...
Continuons dans notre plongée glaciale au cœur du Doom de AMEDERIA avec « Loneliness In Heaven », encore plus sombre. Des tintements en guise d'intro qui sont vites rejoints par un clavier menaçant, et l'angoisse apparaît. Le groupe reprend ici la même formule cordes/batterie que lors du précédent titre, mais laisse cette fois ci le clavier s'exprimer comme il le souhaite, alternant nappes aiguës et stressantes, mélodies dissonantes et autres ambiances glauques à souhait. Ce qui me rebute souvent dans tout ce qui est Doom & co., c'est le chant que je trouve long et quelque peu barbant. Ici, il est lent. Et ça passe extrêmement bien, car je le trouve, à mon sens, en aucun cas faux comme l'on peut entendre lors des découpages de syllabes chez certains chanteurs. La seule chose qui me chagrine, c'est le peu de temps laissé à Mademoiselle Gulnaz Bagirova pour s'exprimer pleinement et du coup pour faire entendre sa voix. En espérant en entendre un peu plus..
...nous déboulons sur « The Dance Of Two Swans », un titre aux paroles marquantes. Ou du moins qui m'ont marqué... Peut être à cause du contexte où elles se retrouvent chantés ? Bref, le clavier réalise ici l'intro, auquel se rajoutent les voix (claires cette fois ci) des deux vocalistes ! Voilà d'où vient cette puissance lyrique, elle vient d'une association totalement parfaite entre deux extrêmes ayant su s'apprivoiser ensemble. La flute traversière qui se rajoute en fond me donne une idée encore plus poussée de la perfection musicale, même si on le sait tous, c'est « chacun ses goûts ». Mais merde quoi, c'est beau, c'est osé car typé FM, et c'est réussi car s’immisçant parfaitement dans la set list ! Et l'explosion arrive en fin de composition, lorsque tout les instruments construisent progressivement une association, une alliance qui porte fièrement le solo mélancolique de la guitare... Une claque, une baffe énorme.
Après cette écoute, nous sommes sur un petit nuage, si bien que dès lors les premières notes de « Forbidden Love » retentissant, un sentiment de mécontentement nous parvient. Ce n'est pas le problème de l'émotion, car elle est toujours bien présente grâce à cette noirceur permanente qui plane autours de nous lors de l'écoute, mais plus du type d'émotion ressentie. La pensée est assez complexe à exprimer, mais c'est comme si nous passions de ALCEST (émotion très mélancolique qui a tendance à aller vers une sorte de solitude, donc une émotion attendue), puis au titre « Snuff » de SLIPKNOT (émotion de tristesse peu attendue vue que c'est un groupe de Metal avant tout sans plonger dans les méandres des genres) pour enfin revenir à du ALCEST. L'émotion n'ayant « pas lieu d'être sur l'album », si je puis dire, surprend plus et donc prend beaucoup plus aux tripes... Dommages de retomber de si haut.
« Angel's Fall » m'a littéralement explosé les oreilles. Le tintement de ce qui semble être un xylophone ou autre percussion qui montre en volume crescendo, très peu pour moi. Bon, c'est qu'une introduction me diriez vous, je suis d'accord, mais quand cette mise en abîme dure 1 minute 30, je peux vous dire que ça pique. Peut être est-ce d'ailleurs pour ça que je n'ai pas réellement accroché ? Je ne saurai vous dire. En tout cas, cela ressemble fort à une ballade de rock à grosse voix entrecoupée de morceaux de pianos, de samples divers, et de transitions pas assez.. Transitionnelles ? Il faudra attendre la quarantième seconde de la quatrième minute pour trouver un riff bien original et puissant malgré sa faible complexité. Qui a dit que les deux ne pouvaient exister dans notre bas monde ? Passons vite au suivant.
Nous nous attaquons là au plus long titre de l'album avec 11 minutes pile, j'ai nommé « Together ». L'intro au piano est maintenant devenue une tradition à ce que je vois ou plutôt entend, ce qui gâche un peu le plaisir de la découverte... Mais ce plaisir est vite ravivé grâce à l'apparition du violon et de la masse musicale développant une musique puissante mais toujours autant mélodique ! Un vrai régal que d'entendre les différentes sections instrumentales travailler ensemble, mais aussi d'entendre la voix grasse masculine percer le mix. La voix féminine apparaît elle aussi dans le titre pour la première fois lors d'un moment « son clean », moments qui sont eux aussi devenus légions depuis quelques temps. Une association palm-mutes/double pédale apparaît aussi à la moitié ou aux trois quarts de la piste, association jusqu'ici inédite mais qui ne manque pas de rapidement se faire remplacer en faveur d'un énième passage clean.. Saturation ? Non, manque de diversité..
L'album se ferme par l'outro nommé « Sunset ». Encore une fois, j'appelle « outro » le titre qui ferme la marche et qui dure beaucoup longtemps que ses prédécesseurs. Nous avons donc droit ici à une fermeture de marche opérée par le synthé qui est tout d'abord un piano, puis un créateur de nappes d'ambiance réellement apaisantes. Le calme après la tempête en quelques sortes.. Trop calme...

Conclusion :
Alors ce vent frais ? Comment était-ce ? Comment ça, du réchauffé ? Ah, jamais content ces lecteurs ! Plus sérieusement, « Unheard Prayer » est le second essai du combo Russe mais a déjà les épaules d'un album pondu par les plus grands. La production pourrait être mieux soignée car parfois limite (le coup du xylophone..ARG!) et les instruments ou voix plus exploitées, mais le résultat est déjà extrêmement convaincant. AMEDERIA prouve avec « Unheard Prayer » que l'âge n'est pas une question de maturité ! Vivement une prochaine canicule, vous ne croyez pas ?

Author: NegativeHate
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Terroraiser
6/10

AMEDERIA из Татарстана представляют весьма банальную для Gothic/Doom Metal музыкальную концепцию, в которой меланхоличные риффы переплетаются с вокальными партиями построенными по схеме "Красавица и Чудовище". Спасает в этой ситуации лишь то, что подобная музыка имеет множество горячих сторонников, а материал "Unheard Prayer" качественен, да и просто красив. Соответственно поклонники такой музыки получают еще один релиз в своей любимой стилистике, который будет радовать их сумрачными зимними вечерами.

Author: Thrashmentor
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Forgotten Path
6/10

Here’s one more Gothic Metal band from Russia that I haven’t heard before, but after peaking at their logo, photos and album covers it seems that I am acquainted with them even more than I would like to. The inscription is gothic, with that ordinary curving and strikethroughs, imitating the gentility of calligraphy in the 19th century. It is a project of seven people: two guitarists, male and female vocalists, bassist, drummer and keyboardist. So, we have a full or even overfull Gothic company satisfying all the stereotypical requirements (oh, how is it without keyboards? How is it possible without that only woman?). The pictures sharpen this image; they present a collage of usual leather coats and clothes with subtle links to the Victorian era, besides that a bit of alternative kicks in: sneakers and freely fluttering black shirts. This standard is complemented by the album cover - “Unheard Prayer” depicts a man who is holding his hands together for a prayer, turned away from a spectator, and there are white pieces of gauze on his back - certainly to remind of wings; all in all it’s a typical portrayal of 19-20th century attitude - god is dead and we are sad...
Well, enough of the outside, it is quite eloquent, but we shouldn’t judge a book from its cover - it somehow specifies some really classical example like Draconian, Tristania or even Theatre of Tragedy and personally, Amaderia is more Doom/Death than Gothic Metal - in some places the music is really melodic, but the overall picture lacks of Gothic keyboard-manipulation or classical tones (I mean, here it is used to obtain an electronic sound, something like Sisters of Mercy). Here I have to admit that in some songs they try to reach the image of Gothic music, but not using standard ways - piano, a duet singing and we haven’t really got tasteful Pop/Rock. Nevertheless, the album’s overall mood reflects a canon of qualitative Doom Metal - here we have slow rhythm, repetitiveness, which is specific to Funeral Doom and it establishes a hopelessness heading towards the end, simply well-turned growls, quite tastefully mixed with the voice of Гульназ “Flower” Багирова.
This album is quite qualitative, and more or less matches my requirements, which is also a bit too long (lasts a little more than hour), uses too much keyboards and... is quite forgettable.

Author: Bloodie
Review
Aristocrazia
02.02.2015

Per un motivo o per un altro, è da un po' che non mi avvicino a nuovi nomi dell'area gothic-doom, eppure si tratta di un genere che mi ha accompagnato a lungo attraverso i soliti noti e altri personaggi meno noti. Stavolta ho l'occasione di "tornare giovane" per un momento grazie ai russi Amederia, che sono in realtà un progetto con quasi dieci anni di vita tra varie difficoltà sulle spalle e un disco di discreto successo nella scena datato 2008, "Sometimes We Have Wings". Da allora, circa sei anni di silenzio prima di poterli riascoltare con un lavoro piuttosto maturo, che mi ha riportato indietro con la mente ai tempi in cui queste sonorità la facevano da padrone tra i miei ascolti.

Arriviamo all'album vero e proprio, la bella intro strumentale di piano "Eden" ci accompagna all'ingresso di un mondo che conosciamo fin troppo bene, che somiglia sinistramente a quello reale. Avanza il dubbio, o la quasi certezza, che le nostre speranze e preghiere restino inascoltate come messo in evidenza dal titolo. Dai punti di vista sia iconografico che sonoro, siamo confortevolmente all'interno del canone gothic-doom, con tanto di carillon che apre la strada verso le riflessioni di "Loneliness In Heaven". Il mai troppo abusato gioco a due voci — tra il growl di Damir Galeev e la voce pulita di Gulnaz Bagirova — è la nostra guida attraverso "Unheard Prayers".

Non manca la ballata d'ordinanza "The Dance Of Two Swans", eseguita quasi completamente con piano e voci pulite, e la outro "Sunset" che incornicia la riflessione del complesso originario del Tatarstan. Qualche guizzo leggermente più inusuale in "Angel's Fall" aggiunge qualcosa di più al lavoro. In generale, le canzoni non risultano troppo lunghe nonostante alcune durate possano far credere il contrario, le atmosfere sono ben riuscite e il disco molto coeso.

Non siamo di fronte all'album che reinventa un genere che vive di discreta rendita da qualche anno a questa parte, ma possiamo sicuramente parlare di un lavoro solido che piacerà agli ascoltatori dei vari Draconian, Saturnus e compagnia.

Author: LordPist
Review
Atmosfear Magazine №15
7/10

“Разбитые мечты… Ангелы, льющие слёзы … Забытая и убитая любовь… Нескончаемая печаль, бескрайние просторы - вот основная тематика и атмосфера группы” - такое я вычитал на официальной страничке этой российской группы. Ох, сколько же клонов DRACONIAN развелось в последнее время на просторах СНГ, даже и не сосчитать уже. Вот ещё одни герои из Набережных Челнов. Справедливости ради замечу, что это не самая плохая копия вышеупомянутых шведов и иже с ними. Приятный вокал (как женский, так и мужской) и нескучная музыка - в наше время это уже достижение в таком специфическом жанре как gothic/doom metal, в котором придумать что-то новое уже по сути не представляется возможным. В общем, если вы не пропускаете ни одного релиза в данном стиле, то этот альбом (уже второй по счёту) от россиян AMEDERIA вас явно не разочарует.

Author: CS
Review
Lords of Metal
8.4/10

Dit is mooi; echt een album om te koesteren onder een deken van de nakende winter! We horen hier zweverige doom metal met veel keyboards, slakkenriffs, een sappige grunt en vrouwenzang die echter nooit storend is. Dit zevenkoppige gezelschap (met drie gastmuzikanten op dit album) komt uit Tatarstan, Rusland. Ze bestaan sinds 2006, brachten in 2008 het debuutalbum ‘Sometimes We Have Wings’ uit en in 2012 nog een single ‘Forbidden Love’. Dit nummer prijkt ook op tweede album ‘Unheard Prayer’ dat ons nu bereikt heeft, bekijk tevens de video. Tussen de kalme instrumentale intro en outro, telkens drie minuten zweven, bevinden zich zes lange doomcomposities van zeven tot elf minuten. ‘Who We Are’ waart rond in trage doom riffs, grunts van Galeev Damir en lieflijke repliek van zangeres Bagirova Gulnaz. Vloeiende gitaarlijnen en koorzang doen ons wegdrijven op een bedje van soelaas vinden in reflectie. Het is allemaal standaard, hoor ik je denken, maar het is prachtig geredigeerd, met gesproken stukken en heerlijke emotionele gitaarsolo’s. Piano en strijkers nemen ruim de tijd om menige compositie te beginnen om dan een typische doom uitval te laten volgen. In ‘Loneliness In Heaven’ is er een plots fragment met piepende My Dying Bride gitaren, terwijl ‘The Dance Of Two Swans’ het timbre een beetje aanpast met donkere cleane mannenzang naast de vrouwelijke sirene. De plechtig gesproken stukken in het bijna negen minuten durende ‘Angel’s Fall’ klinken echt dramatisch. Het is in dit geval een voordeel dat men de Engelse taal gebruikt, dan heb je toch wat meer voeling, een belangrijke factor bij dit soort muziek. Ook al lijkt Draconian me de beste band om een gelijkenis mee te opperen, het begin van ‘Together’ (elf minuten lang) doet dan weer zodanig veel aan Saturnus denken dat ik eerst dacht dat het om een cover ging. Toch niet en buiten de sappige grunts, wordt de cleane donkere zang à la Nick Cave hier nog eens in samenzang met de dame gebruikt. We zijn niet altijd gelukkig geweest met releases uit Rusland, maar deze is een goeie. Het doet me al verlangen naar Darken The Moon VI met Saturnus en Thurisaz in maart 2015.

Author: Vera
Review
Necromance
7/10

Una grabación que reconozco se me ha atravesado. He tenido que hacer grandes esfuerzos por escucharme todo el disco y, aún así, mientras realizaba alguna que otra tarea como leer o preparar otras reseñas. Y eso que suelo dedicarme “solo” al disco, pero esta vez no ha sido posible dedicarme únicamente a escuchar un “Unheard Prayer” que me ha resultado aburrido. AMEDERIA calidad tiene, pero estamos ante una obra de lentísimo Doom Metal que, o te gusta en exceso el estilo, o sufres lo tuyo ante unos sesenta minutos que comienzan con una intro de piano que ya considero demasiado larga.

Lo de AMEDERIA en la segunda “Who We Are” es un sonido de tonos fríos, melancólicos y con tristes arpegios donde la voz gutural de Galeev tiene tanta importancia como la femenina de Bagirova. En su comienzo “Loneliness in Heaven” tiene diversos toques orquestales mientras el vocal masculino modula sus tonos con languidez y lamento. Sonar, el nuevo disco de AMEDERIA es algo muy notable, se nota que ya tenía la experiencia de grabar otro disco, el “Sometimes We Have Wings” de 2008, y en unos estudios profesionales registran una obra donde cada instrumento suena con una claridad adecuada. Grabaciones como la presentada da gusto ponerla a todo volumen y comprobar la perfección de unas mezclas en las que parece no haber ni un solo microsegundo de error.

Sin duda el motor del sonido de AMEDERIA son composiciones expresivas, muestra esa balada con totalidad de tonos limpios en las voces llamada “The Dance of Two Swans”, y en donde demuestran que lo suyo son las largas composiciones de ligero aire épico… aunque tal vez sean demasiado largas cada una de las composiciones.

La ilustración que ves es desplegable a dos cuerpos y obra del elegante Alex [Mayhem Project], que ha hecho grandes cosas para, por ejemplo, el grupo TARTHARIA, y si entre tus gustos están bandas como DRACONIAN o LACRIMAS PROFUNDERE, no puedes perderte a AMEDERIA.

Author: Arcadio Rodríguez
Review
Doom-Metal.com
4/10
26.01.2015

As fans of Draconian impatiently wait for the band’s upcoming album, and fans of The Sins of Thy Beloved remain bitter over their now-official disbandment, they have this new output from Russian group Amederia to keep them entertained. However, for those wanting to hear something refreshing or unique out of the hit-or-miss reigns of Gothic/Doom Metal, like me, you may not find such entertainment in this album. Six years after the release of their first album, 'Sometimes We Have Wings', the group hasn’t done much to break out of the box and stand out from their influences. Though some clear potential is there, I feel the band still needs to expand on their sound, as opposed to re-releasing their prior work with this release.

Opening track 'Eden' is a gloomy piano overture that sets the mood of the rest of the album; drudging forward with a calm and resigned kind of sadness that isn’t melodramatic or overbearing. This quiet intro bleeds into 'Who We Are' and, on this track alone, the full extent of the band’s music is demonstrated. Morose and nearly funeral-paced riffs are mixed with weeping guitar solos, symphonic sounding keys, simplistic drumming patterns, and of course, the combination of male grunts and clean female vocals. Female vocalist Gulnaz Bagirova has a nice and melancholic voice that, like many decent clean singers in this style of music, is a bit underutilized. She sounds a lot like Lisa Johansson, with a velvety and depressed mezzo-soprano tone that is more soothing than operatic, and it’s not bad at all. The male growls are gnarled bellows that sound more monotonous than intense, though they don’t ugly up the music too much, nor do his deep clean vocals sound too much like another Aaron Stainthorpe wannabe (like *ahem* Tales of Dark anybody?). If anything, I would have liked to have heard more of these operatic baritone vocals that the growler is capable of. Problem is, the only track it’s fully utilized is duet ballad 'The Dance of Two Swans', which reeks of goofy romantic cheese that I feel should be banned from music altogether.

What I find to be mostly problematic, aside from how generic it sounds, is that the music utterly lacks any kind of aggression or intensity, as even the most melodic and romantic of bands like these tend to have some kind of edge or harshness to them, such as a thick guitar tone or some occasional blastbeats here and there. The album just sort of floats, and while sounding atmospheric and dreamy isn’t a bad thing, there need to be some interesting melodies or intricacies within the music to keep it from lulling the listener too much. There’s so little movement in the music and so little variation in riffs or song structure, that it all becomes too predictable. Only briefly on two tracks ('Angel’s Fall' and 'Together') does the pace start to pick up and come close to reaching some sort of climax, but it never meets the heights of sounding epic or profound. In all bluntness, I just find it boring and uninspired.

Gothic and Symphonic Metal tend to be scoffed at as being too melodic and saccharine, and I’ve always found that fairly decent bands get overlooked because of such assumptions. Well, the thing is, I really don’t think Amederia is a band I can defend, considering how they are one of many to have re-created the gloomy and romantic sound that was once mastered by Draconian on their 'Where Lovers Mourn' album. Groups like Nox Aurea and Lethian Dreams have been capable of taking a similar style and forging their own unique twist into it (or, in the latter’s case, progressively moving away from the clichés of the style altogether), but many fail to sound any different from the original. I honestly have to say that this album doesn’t stick out to me in the sea of romantic Gothic/Doom/Death Metal bands that have been playing this style for the past 20 years.

Author: Dante Duvall
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