Regul - Покои Вечной Мерзлоты (Pro CD-R) Digisleeve

depressive black metal, BadMoodMan | Art Of Silence, Art Of Silence Series
400.00 Р
Цена в баллах: 600 баллов
BMM ART 10 xs
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Новый альбом российской группы воплотившей свои поиски в стилистике pagan black metal, смело выходя за пределы направления, добавляя в свои композиции эмбиентные зарисовки и черты depressive black metal и заходя на границы black doom metal. Тем не менее, музыканты крепко стоят на позициях языческой идеологии, отображая в своей музыке суровость и величие северной природы.Издание включает в себя CD-R с заводской накаткой, буклет, флаер и карточку-сертификат с индивидуальным, проставленным вручную, номером (лимитированный тираж – 100 копий). Всё это упаковано в LP-Sleeve (издание под мини-винил) из плотного картона, с оригинальным оформлением серии Art Of Silence!

Треклист:
1 Ярым Огнем Небо Горит
2 Покои Вечной Мерзлоты
3 Холод Замерзших Сердец
4 Мороза Безжалостный Гнев
5 Тьма Полярной Ночи
6 Тоска Карпатских Лесов
7 Крик Умирающей Природы

Артист:
Regul
Страна артиста:
Russia
Год альбома:
2011
Название:
Покои Вечной Мерзлоты
Стиль:
depressive black metal
Формат:
Compact Disk
Тип:
Pro CDr
Упаковка:
Digisleeve
Лейбл:
BadMoodMan | Art Of Silence
Кат. номер:
BMM ART 10
Год издания:
2011
Страна-производитель:
Russia
Review
Femfogacs
8/10
13.08.2011

Az Solitude Prod. kiadó szárnyai alatt működő orosz Regul névre keresztelt formáció 2007 óta keresendő a black metal/ambient műfajok égiszén. Az alakuló év óta eltelt idő alatt kettő nagylemezre (2009, 2011) és egy megosztott kiadványra (2007) futotta.



Jelen recenzió tárgyát az idén napvilágot látott Chambers of Permafrost nagylemez adja, amely hét tételt tartalmaz közel egy órás játékidőbe sűrítve. A dalok mindegyike instrumentális, tehát az éneket leszámítva a black metal műfaj minden kelléke fellelhető a Regul eszköztárában, azonban köszönő viszonyban sincs ezzel a stílussal. Az orosz banda zenéje ezen a lemezen kimerül a lassú, már-már mámorítóan depresszívnek ható torzított gitár riffekben, amelyeket igen domináns szintetizátor-betétek tesznek befogadhatóbbá. Az én meglátásom szerint jó ötlet volt a vokál nélkülözése, mivel abban a formában csak valami tucat szinti goth bandáról beszélnénk, így azonban sokkalta több figyelem juthat a zenére magára. Énekkel a Crematory kópia-zenekara volna a Regul, így azonban egy valós, figyelemre méltó, belső töltettel rendelkező banda érzését keltik, akikre érdemes lehet odafigyelni a jövőben.

Aki karakteres ambient zenére vágyik, az ne habozzon megismerkedni a Regul által prezentált zenei világgal.

Author: Infam
Review
Pavillon 666
8/10
11.07.2011

Cette année, la collection Art of Silence (filiale de Solitude Productions) finit sa série de 10 sorties avec le « Scream in Emptiness » d'Antropophobia ainsi que ce « Chambers of Permafrost » de Regul. Vous l'aurez sans doute deviné, avec Solitude Productions et donc, Art of Silence, on n'est pas dans le death ni le thrash mais bel et bien dans le doom voir le black ambient, label hivernal moskovite basé sur la lenteur et la beauté atmosphérique des groupes russes (ou de l'Europe de l'est) du genre.

Formé en 2007, Regul fait partie de ces groupes, d'où cette signature anticipée chez ce fameux label. Originaire de Vorkouta, le groupe se compose de deux hommes, Nox au chant et aux claviers et K'tharsia à la guitare et aux claviers. Deux claviers pour un rendu quelque peu atmosphérique. Car c'est peu de le dire, mais le duo mise avant tout sur la magnificence des claviers que sur le côté purement metal des compos. Les guitares ne sont pas présentes sur tous les morceaux, ci bien que l'ensemble se veut principalement ambient et atmosphérique.

Le morceau introducteur de quatre minutes « Jarym Ognem Nebo Gorit » représente bien le potentiel de Regul, une musique magique, nocturne et hivernale, terriblement belle et envoûtante, où les claviers couplés à de légères notes à la guitare acoustique ne peuvent que transporter l'auditeur. Les sonorités sont diversifiées, et même cristallines, lorsque n'apparaît pas un soupçon de pagan/épique à la batterie. Arrive ensuite « Pokoi Vechnoj Merzloty », digne continuité du premier morceau, claviers plus symphoniques en tête, marqué par l'arrivée de guitares bien black, assez raw, détonnant avec ces sonorités claires et lumineuses. Cependant ces guitares sont très linéaires, comme un arrière plan derrière cette masse de claviers, loin d'être techniques ni innovantes. En réalité les rôles sont inversés, et on pourrait même dire que sans ces guitares, le rendu serait quasiment inchangé tant ce sont les sons cristallins du duo claviériste qui priment.

Les titres sont pour la plupart du temps très longs, dotés d'une progression qui, parfois, laisse à désirer. Bien sûr, on sent que le morceau avance, mais il y a souvent des longueurs et des passages à vide, à la manière d'un « Holod Zamerzshih Serdec » long de plus de dix minutes. Certes marqué par l'apparition d'un chant black démoniaque et monstrueux, la suite, bien qu'embellie par de justes notes au piano, peine à se terminer.

Heureusement, chaque morceau sait se démarquer les uns les autres, grâce notamment à leurs introductions, si révélatrices. Bien qu'axées vers quelque chose de sombre, glacial et hivernal, elles sont souvent prenantes dès le départ, sans non plus révéler l'essence même du titre de prime abord. La suite sait donc nous surprendre et nous saisir, à l'écoute de ces sons variés, des ces orgues, de ces pianos, des ces clavecins, de ces orchestrations, des ces choeurs, de ces flûtes, et j'en passe.

Rien n'est laid dans cette musique, tout est beau dans ce black atmosphérique/ambient lent mais magnifique, où se concentrent mélodies harmonieuses et accords enivrants, à la manière d'un « Toska Karpatskih Lesov » à en pleurer où s'entremêlent souffle de vent, guitares acoustiques mystérieuses, fond aux claviers sombres, et mélodies froides mais pourtant douces.

Ce « Chambers of Permafrost » se clôture par de glaciales mélodies en duo guitares/claviers, destinées à vous créer des engelures. Mais on redemande de cette douce magnificence, qu'importe les écorchures aux oreilles, le beau n'a pas de prix.
Regul nous signe donc un album beaucoup plus remarquable et abouti que le précédent « Bords of White Darkness » grâce à un black ambient vraiment très agréable et superbe. A écouter d'urgence, et peut-être que cet été, la froideur hivernale des compositions saurons vous refroidir sous un soleil de plomb.

Author: Matai
Review
Kaosguards

Initialement émargeant dans les registres du Pagan Black Metal, REGUL évolue désormais davantage dans les eaux troubles mais plus modérées du Dark Metal Ambient.

Qu’est-ce à dire ? Les éléments Metal sont relégués à l’arrière-plan : riffs lancinants et indistincts, quelques vocaux caverneux et inarticulés qui font irruption de temps à autre. Le premier plan est tenu par des claviers porteurs de mélodies claires et froides.

Car finalement, les objectifs d’un album comme « Chambers Of Permafrost » demeurent dans un périmètre voisin de celui du Black Metal, dont les objectifs semblent partagés : misanthropie, noirceur, transcendance, froideur. On peut objectivement reprocher à REGUL de n’utiliser que des éléments déjà connus et relativement simples ; mais on peut aussi noter que la potion mélancolique, voire désincarnée, proposée par « Chambers Of Permafrost » s’avère suffisamment évocatrice pour recueillir des suffrages.

Author: Alain Lavanne
Review
Metalstorm
6.5/10
03.10.2011

Sometimes two tastes or flavors come together perfectly. See those old "bitch, you got your chocolate in my peanut butter… muthatrucka you got your peanut butter in my chocolate" Reese's Peanut Butter cup ads. Some times two flavors combined are still a bit odd and not for everyone, like fries and mayo.

The Russian doom project Regul combine two primary elements into their overall sound… blending an almost ambient suffocating distorted-guitar dark fog a la Nortt with light, whimsical keyboards that for whatever reason reminded me of the one Mortiis track I've heard.

Furthermore, this isn't the traditional soft-then-hard approach that blends from one to the next, i.e. soft passages that suddenly give way to thundering distorted doom. It's not a shift, it's a blend of both simultaneously. One layered on top of the other, with the keyboard portions predominately in the volume lead.

So, bleak woe juxtaposed against almost light-hearted fantasy?

It leaves me a tad confused. Thanks to the smothering sonic fog of the guitar parts, I should be digging and laying in my own grave, awaiting for the darkness to envelop and take me… yet at the same time, because of the fanciful keyboards, I feel I'm being pulled to the court in the hall of the mountain king… to drink mulled wine and whisper sweet nothings that make the serving maids blush.

Going back to that whole tastes thing, Regul is a lot like fries and mayo… I just don't get it. But while I might not enjoy frites and mayo, millions of Dutchmen do. And just because I don't fully appreciate this approach doesn't mean you won't.

Author: BitterCOld
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