Narrow House - Thanathonaut (CD)

Review
The Grim Tower
10/10
15.10.2014

Narrow House is a terrific Ukrainian export that revels in atmospheric instrumental proficiency, though the vocals are quite good as well. It’s very hard to tell you exactly what to expect with this one as it’s definitely got a sort of Ulver meets doom metal feel, especially in the areas where they incorporate additional live instruments and lots of extremely sexy saxophone. Hearing the cello mixed in with such potent doom is certainly a first for me, especially when everything is done quite so well. This is only their second album, but it definitely seems that something worthwhile is brewing; which might have reached its peak with Thanatonaut. Yes, it’s really that good. “The First Day Of The Rest Of Your Life 3:26″ incorporates thick amounts of gravel in addition to its thundering of doom and funerary atmospheres, which continue into “The Midwife To Sorrows 5:04″ where clean vocals appear, yet are backed with the same sorts of gothic atmospheres that we’ve heard in the beginning, right before a little bit of crunch and a harsh vocal element comes into play before female chanting, which definitely sets the stage for the record along with (Wait… do you hear those licks?) some astonishing surprises. The title track (5:08) brings in the 60’s keyboards and the sounds of a war march, which escalates into one of the most awesome things that I’ve ever heard accompanied by a saxophone. If you don’t like sax in metal, then I’m sure listening to the awesomeness of Thanatonaut will change that. “A Sad Scream Of Silver 3:31″ certainly features almost a crystalline sort of funeral, making me feel as if someone died in a crystal cavern. “Crushing The Old Empire 2:59″ kind of pokes at the US a bit, but it launches a great guitar solo amidst the pounding doom. But we were the country that dropped the bomb, so I guess we’ll have to live with that for the rest of our existence as a nation. “The Last Retreat 3:50″ continues instrumentalism (most of this record is instrumental, but that’s the beauty of it) with a romantic display of saxophone shoved into what almost sounds a little like dirty rock/thrash. The sax is what really sells the piece for me however. “Doom Over Valiria 2:08″ mixes electronics with funerary piano keys, which equal out to something of an astral burial. The feeling of this song is beyond words when it really begins to cook. It’s absolutely breathtaking. The final song on the disc is in Russian, but it’s a much longer piece that encroaches almost a little over seven minutes (7:12). The song itself serves as good instrumental, but the clips might be a little overbearing. I like clips when used in the right areas, but too much of these sound clips can distract from the nature of the band. This one actually does contain vocals though and gets rather vehement towards the very end, in addition to an amazing solo section, separated by a short section of silent instrumentation and a final tone of funereal spite. Narrow House have definitely made a monument in this album, which is definitely worth checking out due to its clever mixture of doom/death, electronics, atmospheres and live instruments. Not to mention all the sax. Definitely go tell everyone you can about this record, because these guys are in need of support and by all means, they deserve it. This is one of the most interesting records that I’ve heard all year, hands down. Go get Thanatonaut right now!

Review
Spirit of Metal
21.09.2014

Narrow House aura beaucoup changé dans les deux ans qui séparent A Key to Panngrieb, leur premier album, de Thanathonaut, leur nouvel opus. En effet, si le groupe travaille toujours avec le label russe Solitude Productions, on constate qu'outre le fait que le line-up a subit un certain nombre de changements, la formation ukrainienne a opéré une importante métamorphose musicale, le choix du label d'avoir fait appel à sa sous-division BadMoodMan Music à l'occasion de ce nouvel album n'étant d'ailleurs sans doute pas anodin.

Cette évolution stylistique est en effet particulièrement flagrante. Alors que le premier album proposait un Funeral Doom assez classique sur le fond, bien que doté d'une certaine personnalité, Thanathonaut nous offre une musique à la fois plus novatrice, moins sombre et plus facile d'accès. Exit la lenteur dépressive de A Key to Panngrieb: tout en conservant en partie sa dimension Doom, de part certaines séquences mettant à l'occasion l'accent sur des guitares relativement lentes ("Crossroads", le premier morceau de l'album, en est un bon exemple) ainsi que sur une certaine lourdeur assez massive, la musique de Narrow House a vu son rythme général augmenter (sans qu'il ne soit non plus question de véritables pointes de vitesse, malgré quelques passages assez intenses), perdant de fait tout lien avec l'étiquette Funeral et gagnant par là même une relative efficacité susceptible de toucher un public plus large que ne le faisait le premier album.

Mais l'essentiel est ailleurs, la base strictement Metal de ce Thanathonaut n'étant pas son argument principal. En effet, la personnalité de l'album repose pour une bonne partie sur les instruments utilisés: outre les classiques guitares, basse, batterie et clavier, l'album incorpore également du violoncelle, de la contrebasse et du saxophone. Si le violoncelle (qui était
déjà présent sur le premier album) et la contrebasse sont plutôt bien utilisés et se marient intelligemment avec le clavier pour enrichir la musique du groupe, lui donnant tour à tout de la finesse (on pensera aux pistes instrumentales "A Sad Scream of Silver" et "Doom over Valiria" par exemple) et de la grandeur (les orchestrations sur "The Midwife to Sorrows" notamment), on
ne peut que constater que c'est le saxophone qui se taille la part du lion et se pose comme la principale attraction de l'album. Celui-ci joue en effet un rôle majeur au sein de l'album, et ce à la fois au niveau des mélodies (on citera en exemple l'envolée particulièrement marquante que peut nous proposer un titre comme "Thanathonaut") et à celui de l'ambiance, cette dernière nous plongeant dans un univers à la fois psychédélique et tragique somme toute assez original et intéressant.
Enfin, on remarquera certains éléments destinés à ancrer la musique de l'album dans son concept, celui-ci tournant autour de l'utilisation de la bombe atomique. Outre l'utilisation de sonorités japonisantes sur un titre comme "Crushing the Old Empire", on notera la profusion d'extraits de discours et de films traitant de la question et utilisés tout au long de l'album. Leur utilisation est à double tranchant: si elle est effectivement assez intéressante en terme d'ambiance et est parfois à l'origine de passages très réussis (le très bon "The Last Retreat"), elle donne également parfois l'impression que les musiciens ukrainiens ont eu la main lourde à ce niveau et peut se révéler de fait un peu lassante. En outre, cette profusion de samples se fait au détriment des passages chantés, donnant de fait un statut purement instrumental à une bonne partie de l'album.

Les vocaux, quand ils sont présents, sont majoritairement sous la forme de chant clair masculin, souvent assez modifié (ce qui participe dans une certaine mesure à l'aspect finalement assez psychédélique de l'album), avec quelques pointes de chant plus extrême ici et là (en particulier sur la très bonne reprise de Virgin Black terminant l'album). Quelques touches de chant féminin font également leur apparition, notamment sur "The Last Retreat", créant à cette occasion un des passages les plus plaisant de l'album.

Le problème, c'est que de manière très paradoxal, l'album semble manquer d'ambition. En effet, si à de nombreux égards Narrow House semble être allé au bout de son concept et de son délire, le travail de composition s'avère au final être assez frustrant. Car si la qualité est clairement là, on peut difficilement ne pas regretter le fait que la majeure partie des morceaux ne dépasse pas les quatre minutes, là où une telle personnalité aurait clairement mérité des pièces bien plus longues pour exprimer tout son potentiel, la même critique pouvant d'ailleurs également se faire au niveau de l'album dans son intégralité, celui-ci ne durant que quarante minutes !
A ce titre, la reprise en russe (un exercice auquel le groupe s'était déjà essayé sur son premier album, avec une cover en russe d'un titre d'Esoteric) de "Renaissance", de Virgin Black, qui termine l'album, s'avère plus que bienvenue avec ses sept minutes et ses longs passages chantés.. Plus agressive que la très bonne version originale, cette reprise est une vraie réussite, mettant à profit la qualité du matériel original tout en s'adaptant étonnement bien à la personnalité de l'album. Il est toutefois un peu dommage de constater que l'un des morceaux les plus intéressants de l'album est une reprise, surtout chez un groupe ne manquant visiblement pas de talent..

Un étrange album que ce Thanathonaut, donc, qui risque de pas faire l'unanimité, en particulier chez les fans du premier opus, mais qui peut potentiellement toucher un public plus large que ne le faisait ce dernier. Quoi qu'il en soit, la formation ukrainienne nous montre qu'elle est de toute évidence pleine de potentiel..

Author: Peacewalker

Review
Metal Temple
7/10
08.06.2014

NARROWHOUSE is an Apocalyptic Doom Metal band coming from Ukraine and formed in 2009, actually the first band to play a kind of Funeral song in their very conservative country.

Their influences are: CANDLEMASS, APOCALYPTICA, ELECTRIC WIZARD and VIRGIN BLACK. As a diehard Metal head, I am not quite sure where to begin. It is not what I would be listening to, yet I have to listen to it, thanks to my Chief Editor, but nevertheless, it is not that bad. I find it to be quite depressing, it would be a nice song to tell a tale and make a baby going to sleep. The songs are very slow with a high level of technology, keyboards and very gloomy. At times it feels like you are getting a message from space, nothing wrong with that really.

As production goes, it is very well done, great quality indeed. I would not give it to any friend of mine because most of them are Diehards like myself, but wait! It is not a bad album, therefore I would say to anyone, try it with an open mind and make up your own mind.

Author: Paulo Maniaco

Review
Dead Rhetoric
8/10
27.08.2014

Ukrainian metallers Narrow House know how to paint an interesting picture. On their second album, Thanathonaut, they put forth an eclectic mix of genres to bring about something that is truly unique and oddly satisfying (this is technically doom metal we are talking about after all). But don’t come to this expecting anything approaching “normal.”

Within the doom genre itself, Narrow House spends time with all of it. There’s hints of funeral doom, psychedelia, and some stoner moments. But not happy to stay confined to the doom tag, you’ll find elements of progressive, jazz, and even some trace black metal here to really up the ante. And that’s not all; they also toss in some traditionally non-metal instruments such as the saxophone and cello. What you end up with is something that is rooted in doom, yet becomes a bit more uptempo at points to keep from becoming too downtrodden.

For the most part, things stick to the slow and methodical (again, ‘tis doom after all), but the swings from more riff-oriented segments to more somber and clean sections keep it from feeling too much like a slow burn. They also balance moments of gloom (“The First Day of the Rest of Your Life”) and powerful beauty (“Doom Over Valiria”) with ease. Some songs have sparse vocals (outside the instrumentals), with saxophone seemingly taking their place, providing the occasional jazzy edge. The vocals themselves are mostly clean, with some occasional low-in-the-mix growls but they work within the frame of the music. A final note is how they use samples that pertain to the songs themselves, and even with repeated listens, they don’t get boring or grate on the nerves as many of these types of things often do.

If you can deal with the more deliberate pacing and some saxophone usage, Thanathonaut is worth checking out. The broad path of influences and sounds the band pulls from give Narrow House a flavor all to their own.

Author: Kyle McGinn

Review
Zwaremetalen
8/10
20.08.2014

De eerste plaat van Narrow House uit Oekraïne werd twee jaar terug besproken door collega Martijn van den Beukel en goed bevonden. Op het promoblaadje staat te lezen dat ze funeral doom spelen, deze mensen, daar heb ik echter bitter weinig van gemerkt.

Het debuut ken ik niet, maar wat ik hier hoor is toch iets anders dan wat je op het net terugvindt van feedback. Erg is dat niet, want de progressieve doom blijkt bijzonder sterk. Composities die je even goed van een Disillusion kunt krijgen, aangevuld met Paradise Lost-riffs (zoals ook collega Martijn wist te vertellen) en een zeer sterke saxofoon en pakkende cello tussendoor. Zowel de traditionele - Britse - doom als de fantasierijke constructies zijn ijzersterk en verdienen absoluut de aandacht van liefhebbers van progressieve doom en/of death, ook al is het niet meteen "hard" of "extreem". Ook wie van de andere kant komt van het progressieve spectrum leg ik niets in de weg. Dit is genreoverstijgend goed.

Author: Bart Alfvoet