Abstract Spirit - Horror Vacui (CD)

funeral doom, Solitude Productions, Solitude Productions
466.67 Р
Price in points: 700 points
SP. 046-11 x
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The new creation of the funeral doom metal masters Abstract Spirit, the album «Horror Vacui» combines ideas of two previous band albums. Epic compositions are filled with the black atmosphere of insanity and despair expressed by performance of live choirs, wind funeral orchestra, keyboard passages and powerful guitar riffs. Another feature of all compositions is represented by unique growl by A.K. iEzor (also appearing in Comatose Vigil). «Horror Vacui» confirms the status of Abstract Spirit as one of the leading Russian funeral doom metal bands.

Tracklist:
1 За Пределами Сомкнутых Век 12:56
2 Post Mortem 11:20
3 Пульс 12:01
4 Vigilae Mortuorum (Interludium) 3:18
5 Без Меня... Мертвое Завтра... 10:25
6 Атрофия Мировоззрения 11:44
7 Horror Vacui 9:15

Artist:
Abstract Spirit
Artist Country:
Russia
Album Year:
2011
Title:
Horror Vacui
Genre:
funeral doom
Format:
CD
Type:
CD Album
Package:
Jewel Case
Label:
Solitude Productions
Cat Num:
SP. 046-11
Release Year:
2011
Country Of Manufacture:
Russia
Review
Aristocrazia
15.08.2011

Nel recensire l'anno passato il secondo lavoro dei russi Abstract Spirit intitolato "Tragedy And Weeds", avevo sottolineato come la band si trovasse in fase ascendente, le migliorie apportate al sound e alla produzione facevano presagire un'ennesima svolta e puntualmente gradita è arrivata Terzo album prodotto e la maturità porta con sè "Horror Vacui". La band non si discosta dalla corrente funeral doom che ha fatto da cardine al sound. I Shape Of Despair per le melodie e quelle chitarre dai solchi profondamente struggenti sono ancora presenti, così come è percettibile la pesantezza abissale degli Evoken, è però il complesso che una volta di più supera l'ostacolo di slancio innalzandosi grazie a un songwriting fluido, incredibilmente ricco e adornato sia dal punto di vista dinamico che sinfonico da una prestazione stellare del trio.
La mole musicale è rimasta quantitativamente invariata, sette tracce che raggiungono l'ora e dieci minuti di durata (il precedente ne possedeva appena due minuti in meno), la prestazione ambientale è esaltante, pensate a un Danny Elfman in versione horrorifica. Grande è la capacità dei brani di incastonare nella mente immagini diluite, informi ma comprensive di tante schegge che si conficcano nel cervello acuendone le sensazioni di agonia, raccapriccio e inquietudine come in "Za Predelami Somknutih Vek". "Post Mortem" è perfetta nell'incarnare quella sensazione d'aldilà violato e astringente, una via di fuga che non esiste, una catena che t'incolla all'esistenza terrena a trapasso avvenuto, " Vigilae Mortuorum (Interludium)" è orchestralmente barocca, sontuosa, decadente e poi si potrebbe scegliere qualsiasi altro pezzo random e avere come risultato univoco una decisione indovinata, non c'è nota o avamposto sonoro che non sia schierato nella scacchiera in maniera ordinata, precisa, funzionante e soprattutto coinvolgente.
Due sono ancora le motivazioni che elevano "Horror Vacui" a un livello decisamente superiore a ciò che sinora avevano proposto: la prima è legata alla prestazione del cantante I. Stellarghost esemplare nel calarsi umoralmente all'interno del mood tetro e opprimente dell'album, la seconda è invece rappresentata dalla produzione, anch'essa a opera dello stesso singer, stavolta meritevole di elogio per aver reso l'ambiente gelido e carico di fascino capace di disperdersi e concentrarsi a mo' di molla trascinando con sè l'ascoltatore attraverso un incubo che persiste e insiste nell'ingoiarlo.
Per molti il monicker Abstract Spirit sarà sconosciuto o solo un vago ricordo fra i tanti sentiti nominare nell'ambito, adesso lasciate da parte il sentito dire e prendete in mano la situazione facendo vostro "Horror Vacui", il disco è un diamante nero, lucente che a pieno titolo reclama il diritto di entrare a far parte della vostra collezione collocandosi seppur di poco al di sotto delle prove dei grandi maestri nel giro che conta. Acquisto che vale.

Author: Mourning
Review
Kaosguards

La musique des Russes ABSTRACT SPIRIT n’est pas simplement une projection musicale, une réitération d’influences, un agencement de sons : elle est existentielle.

Hé oui, carrément. Puisqu’il faut souvent accoler des étiquettes, la moins fortuite est celle de Funeral Doom. Car en effet, le trio pratique un Metal incroyablement lent, lourd, sombre, dépressif, dont la noirceur métallique est hantée de mélodies et d’arrangements profondément troublantes. Ne vous y trompez pas, ces mélodies (voix féminines éparses, guitares en son clair, piano), ces arrangements (instruments à vent, bruitages) sont juste là pour former contraste et dissonance, comme des illustrations vaines et périmées d’une vie finissante. Les vocaux sont quant à eux grondants, lointains, totalement désincarnés, à l’exception d’incursion de choeurs dignes d’un Requiem ultime.

Mis à part un interlude de trois minutes (« Vigilae Mortuorum »), les six autres compositions oscillent entre neuf et presque treize minutes, chacune d’entre elle pouvant être assimilée à un lente et douloureuse descente aux Enfers durant laquelle chaque tourment est détaillé, réitéré, étiré. Loin d’être lassantes, la lenteur et la répétition des motifs font sens, de même que la production tellurique et finalement très distincte.

Moins industriel que son prédécesseur direct « Tragedy And Weeds » (2009), ce troisième effort est un défi lancé à ceux que l’extrême attire mais qui récusent le bruit gratuit.

Author: Alain Lavanne
Review
Metal.de
7/10
21/07/2011

Es gibt Musik, welche es schafft, auch den schönsten Tag in einem bedrohlichem Licht erscheinen zu lassen. Wie ein Gewitter verdunkelt es den Himmel und lässt keinen Sonnenschein mehr durch die Wolken hindurch. ABSTRACT SPIRIT liefern mit ihrem dritten Streich “Horror Vacui“ genau diese Art von Musik ab. Da ist es nur passend, dass sich punktgenau beim Einlegen des Albums auch wirklich der Horizont verdunkelt und ein Unwetter durch die Gegend fegt. Wie das Wetter ist auch die Musik, der Funeral Doom dieser russischen Band ist keine leichte Sache erstickt jedes positive Gefühl im Keim.

Dabei werden recht schnell Erinnerungen an SHAPE OF DESPAIR oder auch AHAB wach. Die Musik von ABSTRACT SPIRIT muss erstmal verdaut werden, denn dies ist nichts, was man jeden Tag auf sich wirken lassen kann. Wie ein langsame Totenmesse wabern Stücke wie “Post Mortem“ oder “Пульс“ durch den Gehörgang ins Gehirn und erschaffen eine kalte, trostlose Atmosphäre aus der es kein Entkommen gibt. Die abgrundtiefen, boshaften Growls, welche auf englisch und russisch verfasst wurden, untermalen diese beklemmende Atmosphäre noch zusätzlich und sorgen dafür, dass sich “Horror Vacui“ immer tiefer im Gemüt festsetzt. Besonders der abschließende Titelsong bringt in seinen neun Minuten diese musikalische Dunkelheit auf den Punkt und kann mit extrem schaurigen Chorpassagen punkten. Während die Drums langsam schleppend einen durchweg dichten Rhythmus vorlegen, schneiden sich die Gitarren ebenso bedächtig durch die dicken Nebelschwaden und lockern dies mit ein paar unterschwelligen Melodien auf. Dies klingt alles auch recht fließend und gut, allerdings schleicht sich jedoch im Verlaufe der Spielzeit etwas Monotonie ein, was ABSTRACT SPIRIT von den Szenevorreitern unterscheidet. Hier darf die Band in Zukunft gerne noch etwas nachbessern, denn dann könnten sich sich bald sehr wohl mit den Großen des Genres messen.

ABSTRACT SPIRIT zeigen uns in über 70 Minuten die pure, ungeschönte Depression aus der es kein Entkommen gibt. Auch wenn sich ein wenig Monotonie eingeschlichen hat, wissen die Musiker ganz genau, was sie hier fabrizieren. Dieses musikalische Unwetter genießt man am besten bei lauschigem Licht mit einem guten Glas Rotwein.

Author: Florian.Hefft
Review
Pavillon 666
9/10
07.07.2011

Pas de temps mort pour le trio russe d'Abstract Spirit, projet de Comatose Vigil, déjà détenteur de trois albums en à peine cinq années de formation. Trois albums dont ce « Horror Vacui », digne successeur d'un « Tragedy and Weeds » montrant particulièrement le potentiel de cette formation atypique et talentueuse.

Le retour est donc des plus saisissant avec cette entrée terrible dans le monde du doom funéraire, signé chez Solitude Productions, gros label moskovite en matière de doom metal. Abstract Spirit nous fait ici une montée en puissance inimaginable, arrivant autant à nous effrayer qu'à nous envoûter, avec une facilité des plus déconcertantes. Cette unité tricéphale arrive cette année à transcender sa musique et le genre dans le même temps, proposant un doom funéraire très fantomatique et mystérieux, poussé à son paroxysme, grâce à cette osmose parfaite entre guitares lourdes et distordues, growl caverneux, et compositions aux claviers à couper le souffle. La production et le mixage arrivent, selon certaines parties, à étouffer ou au contraire dévoiler ces claviers, véritables vecteurs des ambiances macabres et spectrales de ce « Horror Vacui » cinématographique. En effet, l'auditeur devenu spectateur le temps de plus de soixante dix minutes, n'a aucune peine à se croire dans ce film terrifiant et prenant, découvrant les événements, côtoyant les créatures les plus étranges et les plus sournoises. Ces sept morceaux sont la représentation même d'un monde funèbre et hanté par des fantômes, déambulant de scènes en scènes telle une parade nuptiale macabre, à l'aide de guitares pesantes, de rythme lent, de piano sinistre ou d'orchestre lugubre sur fond ambient.

L'album s'ouvre sur un « Beyond Closed Century » (За Пределами Сомкнутых Век ) angoissant au possible et profond où les nappes de claviers nous enveloppent à mesure que les guitares créent cette « mélodie » sombre et spectrale. Planant, long et transcendant à souhait, treize minutes intenses s'offrent à vous, treize minutes d'emprise et d'instants charnels, où un growl tout droit sorti d'outre tombe ne peut que nous prendre aux tripes... « Pulse » (Пульс ) peut largement étonner par sa progression en crescendo et ses riffs/rythmiques désarticulés, tel un zombie sortant de terre et déambulant face à vous, sans que vous ne sachiez quoi faire. Lourd, très lourd, et terriblement fantasmagorique, ce morceau est une épreuve puissante et terrifiante, jusqu'à l'apparition de violons et de cuivres étranges, renforçant les atmosphères funestes. L'interlude qui suit n'est que le passage vers une suite d'album encore plus étouffante et d'épouvante. Écoutez ce terrible piano, cette orchestre incroyable... loin d'être grandiloquent, mais plus cinématographique, voilà donc une parfaite bande originale pour un film d'horreur, un peu à la Bishop of Hexen, mais en plus lent.

Une certaine dimension baroque est lancée le temps de trois morceaux aussi longs que pesants (plus de neuf minutes), les cuivres étant maintenant les leaders sur fond de riffs lancinants. Immersif, tel est le maître mot décrivant cette suite morbide et noire, poussant l'horrifique à son paroxysme. Rien de symphonique, l'arrangement est tel que les orchestrations n'ont pas l'air d'être de trop dans ce trou béant de monstres et de terres boueuses. L'éponyme « Horror Vacui », aux choeurs énigmatiques, montre une fin d'album des plus intenses et décadentes, comme un certain glas. Lourdeur, lourdeur, riffs monstrueux et growl caverneux à souhait, choeurs et chant plus déchiré, on se croirait en pleine procession ou marche funèbre, toujours avec ce violon terrifiant en arrière plan.

Gros monument du doom funéraire situé entre Tyranny et Evoken, Abstract Spirit signe ici un chef œuvre éternel et abyssal. La dimension cinématographique est véritablement poussée, l'atmosphère spectrale, surnaturelle et terrifiante, bien qu'envoûtante, étant la ligne principale de ce « Horror Vacui » très abouti et très bien produit. Un opus immersif, presque parfait, simplement grandiose, dont tous les amateurs du genre se délecteront sans soucis.

Author: Matai
Review
Global Metal Network
7/10

Without going into to much detail, not being a fan of Funeral Doom or Doom Metal as is, this has to be the most depressive album from Russia yet, talk about suicidal tendencies, this release would make even the most hardcore person cry in sorrow, so much so this release by Abstract Spirit is one of impending doom, depression and sadness enough to make you die inside.

Author: RHYS STEVENSON
Review
Heavy Music
10/10
15.05.2011

В отличие от большинства групп фьюнерального жанра, "копающих моогилы" для своих новых гробов, то есть, релизов раз в 5 лет, а то и больше (причём это уже является типичным и ожидаемым в дэт-думе), московская команда Abstract Spirit за 4 года существования выпускает уже третий полноформатный альбом. И при этом не понижая, а только повышая планку! Планку во всём: мрачности, тяжести, замогильности, эстетике оформления. Музыка на "Horror Vacui" звучит ещё тяжелей и мощней, чем и так не жидко-звучавшие предыдущие альбомы, но теперь каждый рифф, каждый удар по ударным отдаётся глубоким эхом в голове, как будто тебя положили в гроб, с силой и отчуждённостью/безразличием к твоей смерти бросают сверху крышку, а потом с истерическим исступлением человека, находящего на грани безумия и нервного срыва заколачивают в ТВОЙ гроб гвозди! И тяжёлые, неподъёмные комья земли засыпают твоё вечное пристанище вокруг, чтобы ты ни телом ни душой уже никогда отсюда не выбрался! Мрак, безысходность, непередеаваемая скручивающая атмосфера, самая чёрная симфоничность, что можно придумать -всё это есть на новом альбоме Abstract Spirit, и здесь нет места мягкости полёта над тихим пространством, грусти и меланхолии, присущих многим другим группам стиля, это не "добрый" фьюнерал, отнюдь... Хотя он совсем не лишён мелодической красоты - красоты здесь с избытком, но это красота Смерти, которая не бывает ласковой и прощающей. А глас Смерти - и без того глубочайший гроул Иезора стал ещё глубже и жёстче на этом альбоме, притом переход на русский язык я считаю очень удачным и к месту - к тому же слова легко можно разобрать и без заглядывания в буклет. Я считаю, гроулинг Иезора - лучший на постсоветсвом пространстве во всём экстремальном метале! Также не стоит забывать о похоронных хорах, навевающих трепет, едких шёпотах, искусных местами даже неоклассических партиях пиано, наполняющих полотно альбома и придающих значительную оригинальность материалу.
Мощный, могучий релиз, сильнейший фьюнерал-дум в этом году, наряду с прощальным диском финнов Colosseum!

Author: Demether
Review
The Pit of the Damned
7.5/10
05.11.2011

In fatto di gusti musicali mi ritengo una persona fortunata. Ho maturato, con il tempo, un’attenzione quasi maniacale verso gli aspetti più prettamente spirituali della musica, in ogni loro incarnazione. Dico questo perché sono giunto alla conclusione che quasi esclusivamente il genere doom, nelle sue molte derivazioni, è riuscito a imprimere il suo stigma universale nel profondo dei cuori di molte creature, affascinate da un suono che punta quasi ad un’illuminazione mistica. “Horror Vacui” ne è l’esempio: squarcia di netto il confine tra reale e irreale, distrugge il senso di comprensione, isola dai nostri simili. Le sette tracce di questa formazione russa rappresentano a tutti gli effetti ciò che un ascoltatore degno di questo nome si può aspettare da un full-length totalmente funeral doom. Compaiono certamente le tastiere, magistralmente non invasive, che non si arrogano nessun diritto di prima linea e attenuano un pressante senso di panico che pare incombere all’orizzonte. L’epico suono delle trombe dirige una marcia funebre cosmica accompagnato da litanie da cattedrale sconsacrata (ricordo “Until death overtakes me”). Le voci si alternano, a seconda dell’andamento, in growl (lento), sospiri (sottofondo), urla maniacali (stacco di tempo e cambiamento di riff). Sebbene la registrazione pesante accentui la compressione delle chitarre, la direzione verso cui punta la band è decisamente legata ad interessi atmosferici. Non lo considero come un equilibrio di causa-effetto, ma di sicuro un motivo ci sarà se sei tracce su sette superano i dieci minuti. Eh si, devo ripeterlo ancora una volta, perché è fondamentale: “Horror Vacui” è un viaggio nelle regioni più remote dello spirito nella comune tradizione ‘funeral’, un viaggio da affrontare da soli e tutto d’un fiato. L’ascolto ripetuto può avere conseguenze fisiche, quindi fate attenzione. Un momento topico di questo incubo nero lo troverete nella seconda traccia, “Post Mortem”, sintesi di quello che dovrebbe essere un caposaldo del genere. Solitude Productions… La mia etichetta perfetta…

Author: Damiano Benato
Review
Doom Metal Front
7/10

Auch auf seinem mittlerweile dritten Vollzeitalbum „Horror Vacui“ weicht der russische Funeral Doom Dreier ABSTRACT SPIRIT keinen Grabspatenstich vom auserwählten Genre ab und verbreitet erneut musikalisch langsamste Schwermütigkeit. Die gewohnt schweren Gitarren, die getragen taktvolle Schlagzeugarbeit und die tiefen Growls werden symphonisch, orchestral angehaucht und vereinzelt von Chören durchsetzt. Ein prägnanter Unterschied, im Gegensatz zu den Vorgängerwerken der Moskauer Tausendsassa A.K. iEzor (drums, vocals), M. Hater (guit, bass) und I. Stellarghost (backing Vocals, keys), findet sich allerdings in den Lyrics, welche dieses Mal komplett in russischer und nicht wie sonst in englischer Sprache eingegrunzt wurden. Alle sieben Titel des über 70-minütigen Longplayers sind handwerklich absolut gut gemacht, lassen aber meines Erachtens leider den ein oder anderen besonderen Aufhorcher, wie beispielsweise vom Kaliber des schaurig-frostigen „Sepulchral Winter“ vom starken 2009er „Tragedy and Weeds“ Silberling, vermissen. Unter dem Strich also grundsolider Beerdigungs-Doom. Nicht mehr und nicht weniger!

Author: Slowmas
Review
Inflektion #5
8/10

“Horror Vacui” é o terceiro álbum de originais dos russos Abstract Spirit que chega até nós através da Solitude Productions. Infelizmente não tive a possibilidade de ouvir os trabalhos anteriores da banda, pelo que não foi possível efectuar qualquer comparação. No entanto, ao ouvir “Horror Vacui” apercebi-me rapidamente de uma atmosfera algo fúnebre que ao mesmo tempo me dizia que viria aí um grande álbum pelo frente. O ambiente deste álbum é todo ele escuro, penetrando-nos na mente enquanto nos absorve os mais íntimos pensamentos e desejos. Quase como uma droga, este feeling permanece ao longo dos 70 minutos que compõem este álbum, onde quando parece que finalmente a besta vai desaparecer, é alimentada por linhas vocais femininas que voltam a carregar toda esta energia negativa e o poder imenso que se faz sentir com “Horror Vacui”. Mesmo não sabendo eu como foram os trabalhos anteriores dos Abstract Spirit, baseio-me na opinião formada neste registo para dizer que estamos perante um grande lançamento dentro da onda Doom, onde a negatividade domina cada momento da sua existência e somos levados para um Mundo onde estes senhores são reis.

Author: Joel Costa
Review
Chronicles of Chaos
9/10
30.09.2011

In a way, this album has received the most adequate of titles: "Horror Vacui" is a visual art term that translates to "fear of empty spaces", referring to the white spots or unpainted pieces of cloth or canvas the painter had forgotten to fill with color. An anxiety, a strict rule among visual artists, that one cannot leave a white surface; that all untouched areas on the painted medium must be covered with paint, scrolls, letters or whatever, so that -- god forbid! -- not a single squared centimeter will be left untreated.

_Horror Vacui_, the album, is full to the rim with musical color. Or the lack thereof. For _Horror Vacui_ is the night, or its sonic equivalent, and no matter how low you will turn down the volume on your headphones, the music of _Horror Vacui_ will linger on, its malevolent gentleness will prevail even in virtual silence, echoing its cancerous message even through a muted apparatus. Such is the force of the malignant sounds contained within _Horror Vacui_.

Abstract Spirit has undergone an awe inspiring musical evolution, from the rags of the band's mediocre debut album, through the better sophomore, to the riches of this amazing third full length. And indeed, this album is the band's peak, a summit that would be very hard to top.

However, _Horror Vacui_ may very well be the band's 'simplest' album: an album devoid of any musical juggling, sophistication or advancement; any pretense has been shed, any pomposity buried. All that is left are the simplest of tunes, so very slow, so very linear, yet so very exquisite with their stark forwardness, their crushing conviction and muted, tamed frenzy.

For what _Horror Vacui_ presents are not only the sounds, the sonic composition of the band's Stygian language of the damned, but also what you don't hear, what's underneath the sounds, growls, distortions and keyboards. It's the infinite wretchedness, the endless foul stench of failure and pain, it's centuries of fear from things real or imagined; but mostly it is the musical mirror of mankind. As in music so in life, _Horror Vacui_ only mimics, aurally, the bloody deeds of mankind. It's never the other way around: art only imitates life...

In case you haven't figured out yet, this is Funeral Doom, capitalized. It's the very essence of funeral doom, unadulterated, undiluted, pure, like a deadly chemical hallucinogenic easy to overdose on, but at the right amount is blows you away, buries you in a sea of morbid beauty, one black swell after the other.

Abstract Spirit presented us with a new dawn in funeral doom metal, a moment before it died, never to be resurrected again. Even I, a huge funeral doom aficionado, have given up ever encountering a new album in this beloved sub-genre that would be at least worthwhile. And now, my hopes have re-awakened, no less, with _Horror Vacui_; an enigmatic, dark, neoclassical, horrific sonic art of the highest caliber, manipulating the mind and blackening the spirit...

I cannot recommend this album enough.

"Oh, and to think I hesitated" (Hellraiser II)

Author: Chaim Drishner
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