The Howling Void - Nightfall (CD)

Review
Terroraiser
7/10

Довольно насыщенный "похоронный дум" на четвертом альбоме американского проекта, которым рулит Ryan - между прочим, рубящий еще брутальный дэт в Intestinal Disgorge и суровый блэк в Hordes of the Morning Star. Такой многогранный талант смог создать и вполне впечатляющий материал и в данном случае. Музыка THE HOWLING VOID отличается изрядной торжественностью и где-то даже пафосностью - очевидно, под такую музыку не грех даже в кремлевской стене хоронить. Шесть трэков растянулись на более чем час времени, что, конечно, не является редкостью для такой музыки. Однако редкостью является то, что за этот час она не успевает смертельно надоесть, как это частенько бывает в случае с подобными релизами

Author: Thrashmentor

Review
Mroczna Strefa
9/10

Piękna okładka zdobi najnowszy, czwarty już album Ryana i jego THE HOWLING VOID. To samo można napisać o zawartości muzycznej, choć oczywiście miłośnicy wesołych, skocznych lub zwyczajnie szybkich dźwięków nie mają tutaj czego szukać. "Nightfall", to tak jak w przypadku poprzednich wydawnictw tego bandu, przede wszystkim bardzo wolna, nastrojowa i majestatyczna, a czasem bardzo mroczna i ponura muza spod znaku epickiego funeral doom metalu. Tak jak napisałem w swojej recenzji poprzedniego krążka "The Womb Beyond the World", to taki dark wave / dark ambient podany w metalowej i bardziej ciężkozbrojnej oprawie, choć ulotność i czar tych dźwięków są doprawdy niezwykłe. Impresjonistyczne spojrzenie na to co nas otacza, czyli umownie określając - Naturę słychać już w powoli rozwijającym się, zrobionym z symfonicznym rozmachem, ale też nie tak typową dla funeral doom metalu delikatnością, prawie 15-minutowym utworze "A Long Day's Journey Into Night" i słowo 'podróż' jest tutaj kluczowym, bowiem marzycielskie nieco dźwięki tego zaskakującego faktem, że jest pozbawiony wokali numeru wciągają i zmieniają się w zależności od opisywanej pory dnia. Cały czas jednak można wyczuć, że obcujemy z nieskalaną ludzką obecnością i ingerencją ze strony człowieka Naturą, a widniejący na froncie tego wydawnictwa obraz niemieckiego malarza Caspara Davida Friedricha jest bardzo adekwatny do tego fragmentu płyty. Fletowe ozdobniki, pobrzękujący dzwon i gitarowe pasaże skąpane w klawiszowych orkiestracjach są rzeczywiście bardzo malarskie i sugestywne, pozostawiając jednak wyobraźni słuchacza wiele miejsca na własną interpretację tych dźwięków. Po niesamowitym, instrumentalnym początku następuje nieco krótszy fragment pod tytułem "In Subterranean Temples" - kolejna epicka, instrumentalna impresja z akustycznymi i ambientowymi wtrętami. Niepocieszeni będą ci, którzy oczekiwali tutaj - i w tym momencie uprzedzę trochę fakty - growlowanych wokali, bo Ryan tym razem z nich całkowicie zrezygnował. Zresztą na tym albumie wokali nie ma praktycznie żadnych. Dalej mamy dark ambientowe interludium "God of the Gallows", nieco przypominające te tworzone swego czasu przez Counta Grishnakha w BURZUM, a które poprzedza kolejnego 'długasa', czyli prawie 13-minutowe "Mist And Moonlight", w którym dużą rolę odgrywają fortepianowe pasaże oraz następny, nieco zbliżony nastrojem i formą, mocno transowy "The Chaos Beyond the Stars". Zakończenie w postaci "Voidward" też nie pozostawia złudzeń, bo jest mocno klimatycznie i ambientowo. Mimo tego, że "Nightfall" różni się od swoich poprzedników postawieniem głównie na nastrojowe i majestatyczne dźwięki, można jednak śmiało postawić go w panteonie najbardziej niezwykłych i wybitnych pozycji w tym kręgu muzycznym.

Author: Diovis

Review
Spirit of Metal
16/20
12.09.2014

Déjà un quatrième album pour The Howling Void, le one-man-band du texan Ryan Wilson (notamment membre du duo de cybergrind Intestinal Disgorge), et ce un peu moins de six ans après Megaliths of the Abyss, son premier opus. Le bonhomme est donc plutôt prolifique, d'autant qu'il faut également compter deux EP... Nightfall, sa nouvelle œuvre, sort sous l'égide du label russe Solitude Productions, à l'instar des deux albums précédents.

Stylistiquement parlant, The Howling Void officie dans un Funeral Doom assez classique, mais bien exécuté. Les morceaux sont relativement longs, bien que sans excès à ce niveau là, et se déroulent de manière fluide sur un rythme assez lent et aux variations relativement peu marquées, bien que bel et bien présentes. Les mélodies sont globalement peu surprenantes mais efficaces, la mélancolie toute en sobriété qu'elles évoquent étant toujours appréciable pour les amateurs du genre. Autre procédé assez traditionnel, les morceaux laissent volontiers les guitares de côté pour proposer de courts mais fréquents interludes entre deux passages plus lourds permettant notamment de mettre en avant les arrangements, les titres "God of the Gallows" et "Voidward" étant en outre des pistes instrumentales essentiellement jouées au clavier.

En effet, et sans grande surprise ici aussi, les claviers jouent un rôle très important au sein de la personnalité du projet, et Nightfall ne fait pas exception. Qu'il s'agisse de cordes, de chœurs ou de sonorités plus abstraites et plus étranges, les nappes de clavier se font ainsi entendre de manière quasi constante tout au long des morceaux, des notes de piano venant en outre régulièrement agrémenter l'ensemble. De même, le musicien américain utilise abondamment des sons de cloche qui viennent souvent se mêler à la batterie pour appuyer le rythme de la musique, pour un résultat assez intéressant. Car si d'un point de vue instrumental, l'album est de toute évidence très classique, il n'en manque pas pour autant d'intérêt. En effet, le travail de composition et de mise en place des arrangements effectué par le musicien américain est particulièrement soigné, et allie subtilité et sobriété. L'équilibre entre guitares et claviers est ainsi intelligemment géré, pour un résultat à la fois nuancé et cohérent, et qui s'avère des plus satisfaisant.

En outre, il faut prendre en compte les vocaux, domaine dans lequel on trouvera ce qui s'avère sans doute être la principale originalité de l'album. En effet, le growl que l'on pouvait entendre sur les autres albums de The Howling Void, pour un résultat des plus traditionnel, a cédé sa place à un chant clair plus original et plus proche de ce qui avait notamment été expérimenté sur l'EP Runa. Si l'absence de chant extrême n'est pas sans provoquer un certain manque, et à ce titre risque de frustrer une partie des auditeurs, il est clair que ce changement de registre est particulièrement réussi. Doux, légers et porteurs d'une pureté que l'on pourrait presque qualifier d’angélique, les vocaux ont en effet pour particularité le fait de ne pas être mis en avant par rapport aux instruments, ce qui donne à l'ensemble une fluidité particulièrement appréciable, qui met parfaitement en valeur l'aspect éthéré du chant (qui a en outre le bon goût de ne jamais vraiment sombrer dans la niaiserie, ce qui était un pari relativement difficile dans un tel registre..). Il est d'ailleurs remarquable de constater le parallèle qui s'impose entre ce dernier et les nappes de chœurs proposées par le clavier, ces deux éléments se mêlant fréquemment de manière très réussie.

L'atmosphère ainsi créée est à la fois froide et étrangement réconfortante, intimiste et majestueuse (bien que cet aspect là soit à mon sens légèrement moins présent que sur l'album précédent). Le voyage proposé par l'album mène-t-il vers le cosmos, vers des espaces naturels inexplorés ou bien vers une dimension plus spirituelle ? Difficile à dire de manière objective, bien que certains éléments (le chant et l'utilisation des cloches notamment) me pousseraient à titre personnel à pencher vers la troisième option..

Quoi qu'il en soit, si il ne révolutionne pas fondamentalement le Funeral Doom ce nouvel album de The Howling Void est au final très satisfaisant. Alliant un travail de composition classique mais dont la finesse est assez révélatrice de l'expérience accumulée par Ryan Wilson dans ce domaine à une partie vocale plus originale (bien que cette originalité puisse légitimement être considérée comme assez anecdotique par certains) et personnelle, Nightfall a clairement de quoi intéresser les amateurs du genre..

Author: Peacewalker

Review
Metalship
7.5/10
24.07.2014

Le Funeral Doom permet à de nombreux esprits tortueux de s'exprimer sous forme de one-man band, avec plus ou moins de succès je vous l'accorde. Le souci majeur de ce type de formation est que la personne aux manettes maîtrise plus ou moins bien toutes les subtilités des instruments utilisés, partant du principe que le style imposant un tempo extrêmement lent, il est possible de déployer toutes les idées avec beaucoup de facilité. Alors que l'approche de ce genre de musique n'est pas si simple puisque justement, ces morceaux longs et lents doivent être suffisamment riches pour capter l'auditeur jusqu'au bout.

Né des mains de Ryan, The Howling Void tente de se démarquer en proposant un Funeral Doom très éthéré et symphonique à l'aide de claviers, afin d'apporter de la légèreté à un genre parfois très lourd. Lors de son dernier EP, Ryan avait opté pour une voix claire, limitant encore la profondeur des morceaux, ce qui avait pour résultats un "Runa" de qualité et inspiré, mais manquant de dimension et de prise de risque.

Sorti la même année que l'EP, "Nightfall" a la lourde tâche d'être le quatrième album, synonyme de maturité du projet. On attend donc beaucoup de l'américain. On remarquera que l'artwork est vraiment sublime : une peinture de Caspar David Friedrich, artiste allemand du XIXème siècle, orne la pochette de l'opus, nous promettant une musique où solitude, quiétude et introspection seront les maîtres mots.

Comme dans toutes les œuvres de Ryan, les claviers sont omniprésents : ils sont les maîtres des lieux, tantôt sous formes de nappes, tantôt en solo, apportant leurs lots d'émotions. Les guitares sont atténuées pour maintenir ce côté éthéré aux morceaux. La voix, claire comme gutturale, est vraiment reliée au second plan, on comprend très vite qu'elle n'est là que pour dire ce que les instruments expriment déjà. D'ailleurs, lorsque les morceaux possèdent des paroles, elles se résument uniquement à 3 ou 4 phrases.

Il n'y a pas à dire, l'artiste est vraiment doué pour trouver les meilleures mélodies, les meilleures associations d'ambiances pour faire voyager l'auditeur. Cependant, est-ce réellement suffisant pour faire de ce 4ème album un chef d'œuvre ? Pas vraiment. Tout simplement par le fait que la prise de risque est ici minime. Bien que l'objectif de faire la plus belle musique qui existe est atteint, il aurait été intéressant de voir un peu plus de nuances entre les morceaux, peut-être une voix un peu plus présente, plus gutturale pour apporter une troisième dimension au tableau. Il est d'ailleurs impossible de distinguer une partie par rapport à une autre, tant l'atmosphère est identique tout au long de l'opus. Nous sommes entourés par ces nappes de claviers, tel un cocon rempli de douceur et de volupté. Ce n'est pas forcément gênant si c'est ce qu'on attend d'une telle écoute.

Le gros avantage de ce type d'approche est que forcément, "Nightfall" est très abordable et permettra aux fans de musique ambient de s'y retrouver. Rien de malsain, rien de gênant, la musique de The Howling Void permet une introduction en douceur au Funeral Doom. Pour les adeptes du genre, la facilité d'abord les rebutera peut-être alors que le voyage proposé par le groupe est des plus agréables.

"Nightall" fait partie de ce que j'appelle les "albums de fin de soirée", c’est-à-dire lorsque l'on souhaite se poser, discuter d'un dernier sujet avant de rejoindre le pays des rêves. On pourra même laisser le cd tourner pour s'endormir car les mélodies s'y prêtent merveilleusement bien. Cependant, je pense que nous sommes en droit d'attendre plus de The Howling Void, Ryan est rempli de talent et peut se permettre une prise de risque plus importante pour atteindre l'excellence.

Author: dark pimousse

Review
Lords of Metal
7.6/10

En zo is ‘Nightfall’ alweer de vierde schijf van het eenmansproject The Howling Void voor het Russische Solitude Productions. Pure emo-funeral doom, dat is waar componist en bezieler Ryan zijn hart en pen aan heeft verpand en hij doet dat met verve. Zware logge keyboard stukken die met kerkbellen en piano stukken gestaag op gang komen maar plots ontwaken door een overdonderende gitaar en bas, met doeltreffende en sterk geplaatste gitaarsolo’s die je ziel diagonaal kerven en klieven. Ik ken alleen zijn voorganger ’The Womb Beyond The World’ en het truukje dat Ryan daar gebruikte is zeker te herkennen op dit ‘Nightfall’. Tóch bevallen me de nummers beter omdat me het verschil tussen de nummers opvalt: het is niet meer een toontje hoger of lager van een oeverloze aaneengeregen zelfde riff, maar steeds een andere aanpak op het voor Ryan zeer herkenbare maar voor het genre beperkte basisconcept.

Author: Erik