Evadne - A Mother Named Death (CD) Digipak

Review
Heavy Sound Webzine
7.5/10
02.08.2017

Si l’Espagne n’est pas le pays le plus répandu pour sa production de groupes de Melodic Doom Death Metal, il ne faut cependant pas l’occulter totalement car depuis 2003, EVADNE revient assez régulièrement avec des albums de fort belle tenue. The Shortest Way, le deuxième album du groupe, avait retenu l’oreille attentive de votre serviteur mais les nouvelles du groupe se faisant rare, j’avais fini par imaginer qu’il était mort dans l’anonymat. Et ce n’est pas la sortie du EP deux ans plus tard, en 2014, Dethroned Of Light, qui pouvait laisser présager une lumière plus intense en provenance de Valence, avec un nouveau titre (“Colossal” que l’on retrouve d’ailleurs sur ce nouvel album) et trois ré-enregistrements d’anciens titres extraits de la démo et des deux premiers albums, cela sentait les fonds de tiroir comme ultime au revoir.

Mais voilà, le genre pratiqué par les Espagnols demande du temps à mettre en place, à structurer, à composer, avec un degré de finesse suffisant pour pouvoir sortir la tête de la masse. Alors, si au final on se dit que cet A Mother Named Death aurait très bien pu être un album d’OCTOBER TIDE, on reconnait surtout le goût de Solitude Productions, un Death Metal rampant très mélodique qui renvoie vers DRACONIAN, NOVEMBERS DOOM, DAYLIGHT DIES, SATURNUS et bien d’autres. Toutefois, des petits détails attirent l’oreille comme cette partie de basse sur “Scars That Bleed Again” et son ambiance qui renvoie aussi vers MY DYING BRIDE, ou ce chant clair sur “Adobe Of Distress” dont la ligne est immédiate mais finalement très addictive.

Il est évident que tout ici rappellera un autre groupe, un autre album, tant tout est codifié et bien balisé, mais on ne peut pas retirer à ce groupe ses capacités à faire bien ce dont on attend de lui, tout cela manque un peu de dynamisme, tout juste “Black Womb Of Light” en fin d’album et son blast tirant vers le Black Metal met un peu de peps dans tout cela, un riff un peu plus noir sur “Morningstar Song” qui contraste avec le chant clair plutôt réussi même si pas très original, mais pour le reste, c’est plutôt paisible, rampant dans une grisaille ambiante. A l’écoute de cet album, je ne peux m’empêcher de penser à MY LAMENT, un groupe Belge qui a récemment refait surface. C’est peut-être cette approche progressive et cette classe dans les parties de guitares leads qui m’évoquent cela car s’il y a bien un moment où la musique laisse une trace d’espoir c’est bien sur les leads de guitare qui rythment cet album.

A Mother Named Death retiendra donc l’attention des amateurs de douceurs sombres, celles qui rampent lentement dans le fond de votre crâne et qui vous accrochent sans que vous ne compreniez réellement pourquoi. EVADNE ne bouge pas d’un iota mais réussit toutefois à rester constant dans la qualité des compositions et d’enregistrement. Car si, en 2012, c’est Dan Swanö qui s’était chargé du mix et du mastering, là c’est à Madrid que cela a été fait pour un résultat tout à fait adéquat à l’univers du groupe. Tout juste, regrettera-t-on le traitement un peu trop clean de la batterie qui manque d’attaque dans les frappes de caisse, par contre, le traitement des voix est plutôt réussi, de même que les guitares. Si cet album n’est pas une surprise, ce n’est surtout pas une déception.

Author: Aymerick Painless

Review
Metalnews.fr
7.5/10
01.08.2017

Si l’Espagne n’est pas le pays le plus répandu pour sa production de groupes de Melodic Doom Death Metal, il ne faut cependant pas l’occulter totalement car depuis 2003, EVADNE revient assez régulièrement avec des albums de fort belle tenue. The Shortest Way, le deuxième album du groupe, avait retenu l’oreille attentive de votre serviteur mais les nouvelles du groupe se faisant rare, j’avais fini par imaginer qu’il était mort dans l’anonymat. Et ce n’est pas la sortie du EP deux ans plus tard, en 2014, Dethroned Of Light, qui pouvait laisser présager une lumière plus intense en provenance de Valence, avec un nouveau titre (“Colossal” que l’on retrouve d’ailleurs sur ce nouvel album) et 3 ré-enregistrements d’anciens titres extraits de la démo et deux premiers albums, cela sentait les fonds de tiroir comme ultime au revoir.
Mais voilà, le genre pratiqué par les Espagnols demande du temps à mettre en place, à structurer, à composer avec un degré de finesse suffisant pour pouvoir sortir la tête de la masse. Alors, si au final on se dit que cet A Mother Named Death aurait très bien pu être un album d’OCTOBER TIDE, on reconnait surtout le goût de Solitude Productions, un Death Metal rampant très mélodique qui renvoie vers DRACONIAN, NOVEMBERS DOOM, DAYLIGHT DIES, SATURNUS et bien d’autres. Toutefois, des petits détails attirent l’oreille comme cette partie de basse sur “Scars That Bleed Again” et son ambiance qui renvoie aussi vers MY DYING BRIDE, ce chant clair sur “Adobe Of Distress” dont la ligne est immédiate mais finalement très addictive.
Il est évident que tout ici rappellera un autre groupe, un autre album tant tout est codifié et bien balisé mais on ne peut pas retirer à ce groupe ses capacités à faire bien ce dont on attend de lui, tout cela manque un peu de dynamisme, tout juste “Black Womb Of Light” en fin d’album et son blast tirant vers le Black Metal met un peu de peps dans tout cela, un riff un peu plus noir sur “Morningstar Song” qui contraste avec le chant clair plutôt réussi même si pas très original, mais pour le reste, c’est plutôt paisible, rampant dans une grisaille ambiante. A l’écoute de cet album, je ne peux m’empêcher de penser à MY LAMENT, un groupe Belge qui a récemment refait surface. C’est peut-être cette approche progressive et cette classe dans les parties de guitares leads qui m’évoquent cela car s’il y a bien un moment où la musique laisse une trace d’espoir c’est bien sur les leads de guitare qui rythment cet album.
A Mother Named Death retiendra donc l’attention des amateurs de douceurs sombres, celle qui rampent lentement dans le fond de votre crâne et qui vous accroche sans que vous ne compreniez réellement pourquoi. EVADNE ne bouge pas d’un iota mais réussi toutefois à rester constant dans la qualité des compositions et d’enregistrement. Car si, en 2012, c’est Dan Swanö qui s’était chargé du mix et du mastering, là c’est à Madrid que cela a été fait pour un résultat tout à fait adéquat à l’univers du groupe. Tout juste, regrettera-t-on le traitement un peu trop clean de la batterie qui manque d’attaque dans les frappes de caisse, par contre, le traitement des voix est plutôt réussi, de même que les guitares. Si cet album n’est pas une surprise c’est surtout pas une déception.

Author: Simony

Review
Metal Brothers
7.5/10

Desde la ciudad de Valencia los Evadne y su Death melódico mezclado con Doom. Esta banda se creó en el 2000 con el nombre de Hexenprozese y en el 2003 se cambiaban de nombre a Evadne, con este nombre llevan un Ep y una demo, además de este “A Mother Named Death“, que es su tercer larga duración. Un trabajo editado por el sello ruso Solitude Productions.
evadne 2Abode of Distress aúna brillantez y melancolía melódica con solos limpios con voz gutural y cambios de ritmo donde aparecen un trémolo a la guitarra que introduce el Death, pasaje que es cortado constantemente por notas de piano o por pasajes acústicos, básicamente son una banda muy melódica.
Scars that Bleed Again es un tema interesante, basándose en el Viking Metal de los Bathory, en el Doom más atmosférico y épico y pienso en los rusos Scald nos desarrollan un tema con energía donde el batería juega una importante baza. Me gustan los cambios de ritmo, son sencillos pero muy dinámicos y con energía, la banda tiene aire internacional, de hecho son mucho más conocidos en el extranjero que en España, ellos ya hablan en inglés en su Facebook, normal, en este país no estamos preparados para bandas con una apuesta diferente que no sea el soporífero Power metal melódico que habla de dragones y de promesas de amor.
Morningstar Song es un tema pausado y donde la banda introduce el Gothic/Doom con una base de Post Rock interesante. Acústica y voz limpia que nos llega casi en un susurro a lo Paradise Lost o My Dying Bride sobre todo, el caso es que la arrancada no se hace de rogar, con energía y clasicismo y sin perder el sentido melódico al tema.
Son todo construcciones de seis a nueve minutos pero que no aburren en ningún momento. El riff de Heirs of Sorrow es hipnotizador y vuelve a sonar muy melódico pues es una banda más de luz que de sombras. Desarrollan ese riff con épica y una melodía envolvente con aromas de Death Melódico que me recuerda a la última etapa de Sentenced y también cosas más comerciales todavía como To/Die/For y todas esas bandas de Finlandia.
Técnicamente tengo que destacar a Colossal como el mejor tema del álbum. Me convence sobre todo su parte acústica, es triste y melancólica y te atrapa sin remedio. 88.6 es el tema más corto del álbum digamos que es una especie de interludio sinfónico y melódico entre temas aunque a mí me corta el rollo por completo. Black Womb of Light se inicia con técnica y platillos en la batería para luego buscar un arranque de Doom sinfónico y con pinceladas de Death melódico muy blando y evolucionando hacia lo gótico. The Mourn of the Oceans no añade más gloria al álbum aunque presenta unos riffs lentos que suenan majestuosos. Los Evadne son una banda perfectamente consolidada dentro del Doom melódico internacional.

Author: Andoni Bro

Review
DRUNK IN A GRAVEYARD
10/10
10.10.2017

Every once in a while, there comes along an album that so envelops you in awe (from the very first note onwards) that you are swept away, dumbfounded, to another plane entirely. Such is the case with Evadne’s A Mother Named Death. Striking in its deliverance and composition, majestic in its depth and boasting ‘spot on’ pacing (be it ponderous or a melodic near gallop) it places the listener in a melancholic trance seemingly with ease. This is not such an easy accomplishment, admittedly I’ve struggled through various doom/death releases that just don’t have ‘that’ vibe, as if the artists tried excessively hard to capture a texture/vibe that was just out of their collective reach.
Acts that immediately spring to mind while listening to Avadne are October Tide and Swallow the Sun, though mostly the former. Both have the death/funeral doom balancing precariously on black metal style tuned to a fine art. And both have the power to transfix their audience with their seamless transition from one avenue of emotion to the next. However, what makes A Mother Named Death especially gratifying is that it’s having such an impression on me from the very first listen, this is also my introduction to the band’s material. Previously Evadne have had success with The Shortest Way, their second full length.

With eight tracks spanning, a mere, sixty-four minutes the album is indicative of the genre but unlike many other releases in the same arena it doesn’t waffle on, or appear as if the tracks are lengthy merely for that purpose. Of the eight tracks on offer, Morningstar Song is the longest, barely short of the ten- minute mark, and the most impressive, but it’s by a very slim margin. The track traverses a range of emotions utilizing expertly placed melody and a multitude of vocal styles, from a slow tempo growl to an angelic female voice, to accentuate atmosphere and especially powerful passages making for a track that demands replaying in order that the listener can pick out additional intricacies each new time.

Another track that stands out, by virtue of the fact that it’s instrumental, is 88:6. It stands out on account of its classical feel and overall fascinating Gothic appeal, it could effortlessly be part of a score to a stunning short film when in fact it’s relevance is to a psalm that states You have put me in the depths of the pit, in the regions dark and deep (English Standard Version) the composition is delivered in such a way to fit the implications of such a heady statement perfectly.
From the first note to the last A Mother Named Death is utterly captivating, pungent in its atmospheric potency and an album that can be listened to on repeat without losing any of its initial allure. Without reservation, I’ll proclaim that this have ‘album of the year’ written all over it. And lucky you, there’s no need to wait as its already available to purchase. Break open that dusty piggy bank and make space in your collection!!

Author: Cult

Review
Metallized.it
6.5/10
27.10.2017

Tredici anni di carriera in cui si identifica un solo bagliore intitolato The Shortest Way: si potrebbe liquidare sommariamente così, con una frase forse un po’ lapidaria ma con il pregio della chiarezza, la carriera degli Evadne. Oltre infatti a quel secondo tassello che ha marchiato l’unica impennata qualitativa, la band può annoverare nella propria discografia un demo ed un debut (The 13rd Condition) che si possono sommariamente descrivere come lavori sicuramente di buona caratura ma non imprescindibili, più un EP (Dethroned of Light) decisamente superfluo (o addirittura inutile), se si considera che tre delle sue tracce, seppur ri-registrate, appartengono rispettivamente ad ognuna delle tre precedenti release e che infine l’inedita Colossus è stata inserita nell’ultimo A Mother Named Death. Se a questo quadro aggiungiamo inoltre che dietro il lavoro più rappresentativo del quintetto vi sia celata la presenza di un certo Dan Swanö, in qualità di sesto elemento seppur addetto formalmente al mixing e mastering, una vocina maligna potrebbe insinuarsi con il poco gradito compito di analizzare, ricapitolare e ridurre ad unità i dati oggettivi, concretizzando una teoria in cui emergono seri dubbi riguardo le reali capacità compositive ed il talento degli spagnoli.

Per tutti i sospettosi ecco dunque materializzarsi l’atteso contrappeso, ovvero il terzo full A Mother Named Death il quale, sin dal dischiudersi del suo primo brano Abode Of Distress descrive una band decisamente cambiata rispetto ai brillanti sussulti racchiusi in The Shortest Way, album che poteva contare su differenti punti di forza come una produzione stellare (e non poteva essere altrimenti) ma soprattutto su un continuo dinamismo nel songwriting, dove si ergeva la prova di Albert che, nei suoi tre registri vocali, si mostrava decisamente all’altezza dell’ottimo contesto sonoro impartito dai suoi quattro compagni. Certo il mutamento, anche nella sua “declinazione” musicale, non deve essere accolto per partito preso nella sua accezione negativa, ma di fatto in questo caso la svolta del quintetto non si segnala purtroppo per esiti particolarmente brillanti; esso ha spostato il carattere della band verso una connotazione più tetra e oscura ascrivibile non solo ad una produzione che tende a ridimensionare l’amalgama sonoro in una dimensione più chiusa e asciutta (privandola dunque di quell’esplosività che sicuramente avrebbe giovato alle sorti del disco), ma anche ad un songwriting che appare fin troppo omogeneo e, soprattutto, sul quale si staglia perennemente una presenza ingombrante chiamata Swallow the Sun. Ovviamente, con una simile pietra di paragone a incombere sulle sorti del viaggio, il percorso del quintetto si fa subito accidentato, visto che alcuni richiami nella modalità di evolvere armonicamente gli accordi diventano più che palesi (possono essere emblematici alcuni passaggi presenti in Scars that Bleed Again e Heirs of Sorrow, anche se le tracce di Raivio & co. sono praticamente disseminate ovunque) ma non solo, anche le strutture si segnalano per un tasso di derivatività oltre il livello di guardia (vedasi la prima sezione di Morningstar Song che, nonostante accordi e tonalità differenti, richiama Cathedral Walls). Che si tratti di una scelta mirata o di una semplice “corrispondenza di ispirazione”, alla prova dei fatti tutto finisce per costringere ad un confronto diretto con una band di caratura decisamente superiore e, se proprio si è deciso di solcare questi territori, il risultato volge inevitabilmente a sfavore degli spagnoli. Non aiutano inoltre una lunghezza dei brani (eccezion fatta per la strumentale 88.6 ci ancoriamo mediamente sugli otto minuti abbondanti e non stiamo parlando di un requisito obbligatorio per il genere in questione) che sulle lunghe distanze ha un effetto stucchevole visto che si parla di composizioni piuttosto similari addirittura nei movimenti ritmici, né il cantato di Albert, che, pur sfoderando uno scream ed un pulito eccellente, mostra un evidente cambio di timbrica sul growl a minarne la resa.

Di questo, in A Mother Named Death rimane sicuramente più di uno spunto interessante (come ad esempio Colossal, anche se già pubblicata in precedenza, e la mestissima Mourn of the Ocean che, guarda caso, si libera quasi del tutto dal peso ingombrante della band di Jyväskylä) che non è però in grado di sollevare le sue sorti, consentendoci di articolare un giudizio completamente positivo. È ovvio che chiunque sia fanatico di un genere (salvo future smentite) completamente esplorato come il melodic doom/death troverà un ennesimo rifugio dentro sonorità di questo tipo, ma i palati fini esigeranno sempre quel quid in più che qui non è presente ma che è facilmente riconoscibile in release recenti di artisti di tutt’altro calibro (basta nominare Hallatar e Red Moon Architect e ci siamo capiti). Una release controversa che getta ulteriori interrogativi e ombre sugli Evadne; chiaramente si pretende un bel colpo di coda come smentita, sarà ben accetto.

Author: Michele Mura “5-HT”