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Grieving Age - Merely The Fleshless We And The Awed Obsequy (2xCD)

death doom metal, Solitude Productions, Solitude Productions
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Price in points: 800 points
SP. 078-13 x
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The second full-length album by doom/death metal from Saudi Arabia is their first officialyy issued release (the debut album was self-released by the band in 2009).Five monolith blocks on two CDs, almost two hours of depressing and brutal doom/death metal framed by morbid lyrics. There is no mercy or salvation: the most powerful elements of the genre are involved: solid guitar sound, deadly riffs and brutal vocals. The gravestones are polished by the masters of sound depression: Greg Chandler (Esoteric) and Victor Santura. The album is not recommended to impressive persons due to overwhelming negative and tendency to nervous breakdown. If this planet would be destroyed by musical forms, “Merely the Fleshless We and the Awed Obsequy...” by Grieving Age will undoubtedly be a part of this final mankind performance.

Tracklist:
1-1 Merely The Ululating Scurrilous Warblers Shalt Interminably Bray!! 18:50
1-2 O, Elegiac Purulent Purtenance, O Sepulchral Longevous Billows 15:43
1-3 Till The Forlorn Opprobrious Malady Thrives Amongst The Dtridulous Indigents We! 24:55
2-1 At The Licentious Abortionist’s Abattoir, Thine Disinherited Gravid Worms Adjure Excruciatingly 18:38
2-2 I’m The Dilacerated Sewed Flesh ! I’m The Sculpturesque Doomed Soliloquy! 27:20

Artist:
Grieving Age
Artist Country:
Saudi Arabia
Album Year:
2013
Title:
Merely The Fleshless We And The Awed Obsequy
Genre:
death doom metal
Format:
CD
Type:
2xCD
Package:
Jewel Case
Label:
Solitude Productions
Cat Num:
SP. 078-13
Release Year:
2013
Barcode:
4627080610439
Country Of Manufacture:
Russia
Review
MSATC Zine
7/10

No me digáis que después de haber visto el documental de Sam Dunn “Global Metal”, aún hay alguien a quien le sorprenda que se escuche metal en el reino del petróleo y la sharia. Lo que si resulta sorprendente del segundo LP de Grieving Age, banda de Arabia Saudí, es su duración: 105 minutos (!!!) de monolítico y depresivo doom/death. “Merely The Fleshless…” es un disco doble que contiene temas tan largos como sus títulos, una solemne estupidez digna de los mismísimos Wormphlegm. Leo por encima para darme cuenta de lo patológicos que resultan los textos… casi prefiero pasar de ellos e intentar disfrutar del sonido.

“Merely The Fleshless…” es un disco de doom/death con los elementos genéricos: voces guturales, riffs ultra-lentos, las progresiones de power chords típicas del death metal de la vieja escuela (Morbid Angel, Obituary…) y alguna buena dosis de blast beats. El disco representa una mejora de sonido respecto al anterior. Producido por Greg Chandler (Esoteric) y Victor Santura, las cuerdas suenan todo lo densas y robustas que deberían. Además el conjunto logra crear una atmósfera malsana, que encaja perfectamente con su planteamiento. Es la baza de contar con alguien que domina los recursos del género absolutamente.

Metal para ser destruidos por algún dios de la antigüedad, en cinco extensas piezas que pasan por diferentes dinámicas, estrujándolas hasta la agonía más insoportable como en “O, Elegiac Purulent Purtenance…” donde ralentizan el final a más no poder. Después de un desenlace así sólo queda prender fuego a los instrumentos y largarse.

La voz, muy versátil, intercala un registro áspero con growlings más opacos, y algunos trozos que son totalmente incomprensibles. En partes de “Merely the Ululating Scurrilous Warblers…” así como el inicio de “I’m the Dilacerated Sewed Flesh…” llegan a ser tan lentos, que nos viene a la mente bandas de funeral doom como los mismos Esoteric, Ahab, etc… el tono cavernoso de la voz acentúa esta sensación.

“Till the Forlorn Opprobrious Malady Thrives…” abre con un magnifico riff que podrían haber firmado los My Dying Bride del “Turn Loose The Swans”. También le meten un cello más adelante, al que recurren en diversas ocasiones y con el que pretenden aportar un toque melancólico típico de los primeros discos de la banda inglesa, logrando una ebria y lúgubre atmósfera.

En los cambios de estrofa, los marcajes con el bombo suenan a puro death metal. La forma de utilizar el ritmo del doble bombo recuerda a los maestros Morbid Angel, concretamente al tema “God of Emptiness”. Así, cada canción se convierte en una demostración de todas sus influencias y de todo lo que son capaces de hacer. En todo caso, más concreción y mesura sería recomendable.

Admito que me costó horrores insertar el segundo CD, no porque los temas sean malos, sino porque se hacen eternos. Transcurrida la hora que dura el primer compacto, noto como mi mente entumecida por la exposición a tanto sufrimiento banal, se evade ocupándose de pensamientos más gratificantes. Un disco recomendable sólo para los fans acérrimos del doom/death metal más agónico.
Review
Spirit of Metal
15/20
31.12.2013

Deuxième album pour Grieving Age, groupe originaire d'Arabie Saoudite qui nous propose chez le label russe Solitude Productions ce Merely the Fleshless We and the Awed Obsequy, qui disons le tout de suite ne s'adressera pas à tous les types de public.

Car en effet tout au long de ses cent cinq minutes la formule employée par les musiciens saoudiens ne varie guère, les cinq morceaux composant l'album étant constitués d'un même alliage: un Doom Death crade, lourd, aussi primaire que jouissif. Il n'est clairement pas question ici de pleurs ou de deuil, encore moins d'amour perdu, les guitares étant là pour écraser l'auditeur et non pour fournir une catharsis à sa peine. La principale variation qu'elles ont d'ailleurs à nous offrir tient aux changements de rythme disposés ça et là au fil des morceaux, et même ceux-ci restent modérés de manière à éviter tout écarts trop importants qui auraient pu briser l'homogénéité de l'ensemble. Deux CD remplis à ras bord de martellements lourdingues et répétitifs: il est clair que ce Merely the Fleshless... n'est pas pour tout le monde, et que les personnes préférant la dimension plus mélodique des groupes qu'a l'habitude de signer Solitude Productions feraient bien d'écouter des extraits avant tout éventuel achat.

Mais cette orgie de dévastation ne serait rien sans la prestation d'Ahmed, chanteur de la formation. Celle-ci est en effet à saluer tout particulièrement, tant le rôle qu'elle joue dans l'atmosphère (et par conséquent dans l'attrait) de l'album est important. Très mis en avant au sein des morceaux, les charismatiques beuglements que pousse le musicien arabe donnent l'impression à l'auditeur de se retrouver face à un prophète fou déclamant un prêche grotesque, un sermon flirtant avec le blasphème et l'insanité. Cette ambiance est encore renforcé par les textes, dont l'aspect très particulier se reflète dans les noms de morceaux et dans le titre de l'album. Très excessifs de par leur dimension biblique exagérée (ou peut-être coranique dans le cas présent), atteignant même souvent les limites du ridicule (we are the irredeemable gerbilles ! nous clame Ahmed sur "O, Elegiac Purulent Purtenance, O Sepulchral Longevous Billows" - j'avoue avoir bien ri en lisant ça), ils correspondent tant à l'identité même de l'album qu'à titre personnel ils ne me posent guère de problème, bien que le vocabulaire utilisé ne facilite guère leur compréhension.

Parlons enfin de l’élément le plus inattendu de l'album, j'ai nommé la présence en guest d'une violoncelliste intervenant régulièrement au sein de l'album. Celle-ci apporte une certaine subtilité à la musique de Grieving Age: il ne s'agit bien évidemment pas ici d'adoucir cette dernière, ni de lui apporter une dimension mélodique, mais bien d'enrichir et d'approfondir son ambiance à travers des interventions simples mais aux résultats bien réels. De fait, il m'est difficile de cerner exactement les sentiments qu'elles évoquent, mais il s'agit de quelque chose situé entre angoisse, solennité empreinte de grotesque et grandeur.. quoi qu'il en soit, cette touche d'originalité est franchement appréciable, et apporte beaucoup à l'album sans compromettre sa radicalité.

Concluons en se posant la question de la longueur de l'album, légèrement évoquée plus haut. Disons le franchement, d'un point de vue strictement musical le second CD n'est en soi pas indispensable car, si il n'est en aucun cas marqué par une baisse d'intensité ou de qualité, il n'apporte pas réellement quelque chose en plus à l'enregistrement. Et pourtant, l'aspect démesuré et excessif de la démarche a son charme, et cadre parfaitement avec tous les élèments évoqués plus haut. Un album cohérent jusqu'au bout donc, mais surtout un album qui, à défaut d'être un chef d’œuvre, sait combiner efficacité, ambiance et personnalité, à recommander donc..

Author: Peacewalker
Review
Chronicles of Chaos
7.5/10
02.03.2014

Grieving Age are from Saudi Arabia, so don't take them for granted, as it needs more balls than you might think, being a metal band in these regions of the world.
In addition, this album, comprising two CDs that span an hour and forty five minutes, is an ambitious effort, not only in the mere length of both the album and each of its tracks (the shortest track being over fifteen minutes long), but also in the band's lyrical content; poetic lyrics that could have been a subject for an advanced English lesson, even though I'm not so sure how much of the prose makes actual sense or whether those lyrics serve only for showing off the band's ability to muster some high quality, quasi-archaic English.

That aside, the music is solid and heavy; the vocals have that gritty, semi-hardcore-ish vibe to them, being often shouted and almost barked, and that in itself is a unique signature of the band, deciding not to offer another typical growling technique like many of their peers do. In addition, the instruments show the ability to shine and express the music well, while maintaining minimal and basic, with almost no keyboards or processing of the melodies.

The bass guitar is surprisingly present and strong, and the songs are well written and quite complex. There are many repetitive sections within each track, but these are done well and the riffs they express are good enough so as to not cause boredom or a sense of redundancy. The compositions are epic in their own primitive way and the production is gritty enough, but also with a sense of bombast.

The main sound of the album, in addition to the unique colour of the vocals, is something that I seldom hear in self-proclaimed doom/death metal bands, especially the ones that belong to the Solitude Production roster, and that is being a hybridization of the aforementioned hardcore, as well as sludge, into the doom-oriented (old-school-ish) death metal on display; sometimes harmonic, sometimes discordant, with a groovy edge to the compositions, Grieving Age enmesh everything into their atypical metallic sound and make the whole sound logical and in accordance.

The second disc, although it offers more of the same, does not falter in quality or songwriting ability, but indeed the band could have ended the album with only one disc and no one would have missed the second part of the album. Disc two may be a tad more upbeat and venture deeper into the old-school waters of the past, but other than that, it is redundant; a surplus, but a good one nonetheless.

Overall, _Merely the Fleshless We and the Awed Obsequy_ is an ambitious, even if slightly pretentious album of massive proportions and sound; its singularity lies within its unique, if monolithic sound and production, the vocal treatment, the wise integration of styles into one indivisible metallic embodiment and the dissonant, complex compositions that never lose their cold and ruthless grip of the audience.

I wholeheartedly recommend anyone to at least try this album for a couple of times before passing any judgement, for it contains many more merits than it may initially seem.

Author: Chaim Drishner
Review
Lords of Metal
8.5/10

Op hun debuut lieten de Arabieren van Grieving Age al horen dat ze binnen het doom/death genre een aparte plek innemen. Deze positie wordt alleen maar sterker door dit nieuwe album, dat vijf songs bevat die over twee schijfjes zijn verdeeld. Deze keer werkte de band niet samen met Dan Swan maar werd de mix verzorgd door Victor Bullok die je onder de naam V. Santura kent van Triptykon en Dark Fortress. Dit resulteert in een vet klinkend album waarbij het gitaargeluid duidelijk refereert aan het geluid van Triptykon. Muzikaal levert Grieving Age erg interessante songs af waarbij het vooral draait om een naargeestige sfeer. Hier geen melodien die de songs dragen maar trage akkoordenschemas. Wat opvalt is dat de songs nergens vervelen en het kortste nummer duurt ruim vijftien minuten. Dat is erg knap om de aandacht van de luisteraar vast te houden.

Author: Pim B.
Review
Iye Zine
7/10
24.02.2014

Se il doom proveniente dai paesi arabi non è più una novità assoluta, e ne è testimonianza la vivace scena giordana della quale abbiamo già parlato grazie agli ottimi lavori di Bilocate, Chalice Of Doom e Falling Leaves, desta comunque una certa curiosità incontrare questa band proveniente dall’Arabia Saudita, nazione nella quale, teoricamente, suonare metal dovrebbe essere ancora più difficile.
Indipendentemente da queste considerazioni socio-geografiche, il secondo full-length dei Grieving Age, attivi da quasi un decennio, racchiude diversi motivi di interesse che, nel bene e nel male, dovrebbero contribuire a non farlo passare inosservato.
Intanto questi cinque figuri provenienti da Jeddah propongono un death-doom dalle minime concessioni melodiche, manifestando un certa verbosità a livello lirico, dato che il buon Ahmed Shawli trascorre circa un’ora e tre quarti (!) a sgolarsi quasi ininterrottamente recitando testi che, a giudicare dai titoli dei brani, dalla lunghezza degna dei famigerati Bal-Sagoth, non dovrebbero essere troppo convenzionali.
Al riguardo, essendomi avvalso anche del supporto di persone che conoscono anche le pieghe più recondite della lingua inglese, pare che i nostri si siano concessi qualche licenza di troppo facendo storcere il naso a chi ritiene che le liriche abbiano il loro giusto peso nel complesso di un‘opera musicale ma, visto il genere proposto e le modalità di espressione scelte, personalmente ritengo questo un difetto sul quale si può tranquillamente sorvolare, pur tenendone debitamente conto in sede di valutazione finale.
Tornando all’aspetto prettamente musicale, i Grieving Age ci sottopongono ad un’estenuante prova di resistenza, visto che i cinque brani viaggiano su una lunghezza media superiore ai venti minuti ciascuno, lasciando ben poco spazio a momenti di ampio respiro: il sound degli arabi è claustrofobico, asfissiante, riconducibile in parte, per la pesantezza dei riff e per lo stile vocale, ai seminali Cathedral di “Forest Of Equlibrium” complemente privati però, da qualsiasi componente melodica o psichedelica.
Chiariamo subito che i vertici toccati dal quel capolavoro sono ancora molto lontani e che i nostri mettono in scena un disco decisamente intrigante ma oggettivamente ridondante nella sua eccessiva durata, se è vero che persino mostri sacri come gli Esoteric (altro punto di riferimento per i Grieving Age e non è un caso se Greg Chandler ha messo lo zampino in questo disco) rischiano di mettere a dura prova l’attenzione degli appassionati con i loro consueti lavori dalla lunghezza chilometrica .
Diciamo che tra i cinque monoliti sonori proposti dai ragazzi sauditi, i primi due si rivelano emblematici mostrandone rispettivamente il volto peggiore e quello migliore: Merely the Ululating Scurrilous Warblers Shalt Interminably Bray!! si trascina pesantemente per quasi venti minuti riproponendo all’infinito gli stessi accordi, mentre O, Elegiac Purulent Purtenance, O Sepulchral Longevous Billows si dimostra molto più strutturato, con diverse variazioni di tempo, qualche accenno melodico e dei riff davvero coinvolgenti che mostrano capacità di scrittura tutt’altro che banali, oltre che, nell’occasione, non poche affinità con una band ingiustamente sottovalutata come i Mythological Cold Towers, in particolare quelli del rozzo ma ugualmente magnifico “The Vanished Pantheon” .
Proprio questo pregevole quarto d’ora di death-doom sofferto, ma capace di avvolgere l’ascoltatore in un cappa di oscurità senza rischiare nel contempo di consegnarlo definitivamente alle braccia di Morfeo, è la strada che i Grieving Age dovrebbero provare a battere in un prossimo futuro per non rischiare di essere presi in considerazione solo per la loro provenienza esotica.
Insomma, Merely the Fleshless We and the Awed Obsequy è un buon disco, da assimilare preferibilmente in piccole dosi, che si colloca però ancora qualche gradino più in basso rispetto ai vertici del genere; se la band saudita riuscirà a razionalizzare maggiormente la propria proposta (oltre a dare un’auspicabile sforbiciata ai titoli dei brani …) focalizzandosi sulle non poche note positive emerse in quest’occasione, al prossimo giro potrebbe piacevolmente sorprenderci.

Author: Stefano Cavanna
Review
Pure Nothing Worship

What a fucked up band! Grieving Age are a morbid death/doom sextet from Jeddah (Saudi Arabia). "Merely The Fleshless We And The Awed Obsequy..." is the second album of this band and this time they present us a bit less than two hours of massive death/doom split into two discs , or 5 songs in total. From the first tone on the first track these guys are letting us know that we will hear nothing easy and soft on this album, just crushing riffs, morbid deep vocals, heavy drumming, dark keyboards, hidden cello and sludgy bass. Never before did I hear such inhuman vocals. These deep and raging growls sound as if coming from the depths of oceanic hell. Dark biblical-like lyrics perfectly follow the heavy, slow and bestial music created by Grieving Age. On this album, besides the brutal and musty doom, you can hear cello and probably also other sounds created by your imagination. Dark artwork perfectly depicts the atmosphere of this morbid album. Imagine that a storm I destroying your ship in mid night on the ocean, while in your head are ringing the screams of drowning men, and you still fight the wind and rain by holding onto the ships sails. Somehow like that sounds the "Merely The Fleshless We And The Awed Obsequy...". A true treat for all fans of heavy and dark death/doom. Not for the faint-hearted!
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Forbidden Magazine
14.12.2013

Quarterly this Russian label sends me a shrink wrapped pile of their recent releases, and due to the depth of the content of those releases it’s not always easy to get them processed into my neurological system and reviewed in a timely fashion, but every so often the pack contains a few that are either easier to digest or, as in this case, they are just too interesting to not invest the time in unraveling them. The moment this pack landed, about two weeks back, I opened it up and reviewed the labels website to find out further information on the releases in order to decide on which one(s) would be best to start with first, so given that Grieving Age are from Saudi Arabia this double disc album got priority. I’d just gotten through that Thacthli album that had me in a state of stun, and then had been going through a bit of classic Unholy afterward so another album fairly reminiscent of classic Unholy catastrophic doom was certainly welcome and truth be told Grieving Age left my jaw dragging on the ground for awhile after my first few encounters with them.

Each Grieving Age song is pretty extensive in length and intense, just like the ridiculously long song titles, so this is not an album for the casual listener. Of the five songs the shortest length song on here is almost sixteen minutes, with two of the songs being over eighteen minutes in length, and the other two being nearly half an hour long each. Yet even with these songs lengths it never seems as though the album drags because the band keeps the rhythm pulsing and the riffs churning. This band really does have more of a unique 90’s extreme doom thing going on here which may exhaust some listeners, but only as a result of the strenuous battery unleashed over the course of the songs as this band appears to thrive on being crushing and tidal versus to droning and drowning into gloom oblivion. And with the bands general style comprised of a sort of gruff, throaty, doom death metal spoken word vocal style counter balancing the heavy but steady throb of the rhythm section, and then combined with a sludge doom touch to the guitar tone the end result is almost a nautical storm of torrential downpour and violent currents. Through this sound the songs feel as if they are written and performed aboard a wooden ship stranded on the high seas fighting a hurricane and the pull of an abysmal whirlpool ahead.

The bulk of the album is a massive brew of tension and dramatic moods that are mostly driven by rhythm with virtually no melody whatsoever but in some songs such as the opener, “Merely the Ululating Scurrilous Warblers…”( I chose to truncate the title by 30% ), there is enough atmosphere and suspenseful build up that some of the doom riff tones almost morph into a lead or melody. And with what this album lacks in superficial entertainment value it grossly compensates for in repeated fast-slow sledgehammer blow patterns to the listeners skull. Merely The Fleshless… is not a road trip album, it does not work well for commuting, it is one of those albums that is best appreciated while unwinding in a stationary state when one’s mind is focused on other things or trying to get lost in something. In that mindset the album will soak into the mind more effectively through the subconscious and initiate the bands intended sensation of urgency and chaos in the listener in order for them to venture further into the dire scenario of the apocalyptic, misanthropic world that is being depicted here. It’s sort of like an epic novel that requires the right amount of time and mood set aside to really indulge in the situations full complexity, but even when skimmed for the sake of time (like catching chunks of a great film without seeing the whole thing in one sitting) you’ll be sure to get hooked enough to where you WILL want to make time to catch it in its entirety. And in all honesty, if I hadn’t known the band were from Saudi Arabia I would have guessed Sweden, Finland, UK, and then Eastern Europe because of the label they are on.

Author: Janet Willis
Review
Atmosfear Magazine №13
7/10

В своё время эта группа из Саудовской Аравии дебютировала весьма примечательным релизом "In Aloof Lantern, Thy Bequeathed a Wailer Quietus..." (2009). Тогда сведение и мастеринг для альбома делал небезызвестный Дан Сванё (EDGE OF SANITY, NIGHTINGALE, WITHERSCAPE), а обложку сотворил никто иной, как Аарон Стейнторп (MY DYING BRIDE). Да и сам материал был не самым плохим образцом в стиле doom/death metal, хоть и не производил эффекта разорвавшейся бомбы. Правда тогда диск был издан самиздатом и соответственно не получил должного распространения. Спустя 4 года музыканты возвращаются с новой работой "Merely the Fleshless We and the Awed Obsequy", которая даже не уместилась на одном диске, так что имеем дело с двухдисковым изданием. "Не рекомендовано к прослушиванию крайне впечатлительным особам в виду зашкаливающего негатива и тенденций к нервным срывам" - гласит пресс-релиз издающего лейбла. Ох уж эти рекламные зазывалки... На самом деле не так страшен чёрт, как его малюют. На двух дисках вас ждёт всё тот же doom/death metal без особых откровений, но с некой концепцией, которая похоже известна только лишь музыкантам. Всё сделано качественно и с умом, но какого-то прогресса по сравнению с прошлым альбомом я тут не заметил.

Author: CS
Review
Scream Magazine
3/5

Det er godt å se at det vokser og gror hva tung musikk angår, og nå har vi altså kommet til Saudi-Arabia. Grieveing Age fremfører ekstrem death/doom, brutalt så det holder, men ikke altfor tregt, trommene knatrer nemlig godt til tider her. Bandet har holdt det gående siden 2003, har gitt ut et selvfinansiert album i 2009, og er nå faktisk klare med et dobbeltalbum, tro det eller ei. 106 minutter fordelt på fem komposisjoner er selvsagt drøy kost, spesielt når disse sporene er relativt like og vokalen er mer enn anstrengt. Tekstene er også en smule oppblåste, her har man tydeligvis funnet frem fremmedordboka til de grader, det ser du tydelig bare på tittelen. Så nei, mer tja enn ja egentlig.

Author: Bjørn Nørsterud
Review
Pitchline Zine
7.5/10
02.07.2014

A menudo me he preguntado cómo serian las escenas de música extrema en países y zonas del mundo alejadas de la cultura occidental e, incluso, enemigas o reacias a dejarse influir por las modas y formas que aquí se consumen. Es interesante imaginar de qué manera puede llegar la música extrema a lugares como Túnez, Vietnam o Nigeria, por ejemplo. Más que conocidos son algunos grupos de extraños lugares como Singapur (Impiety, Abhorer) y hasta en tierras iranís tenemos ya representantes del Death Metal (Azooma). En el caso que nos ocupa, el lugar de procedencia de la banda no es menos extraño, pues Grieving Age llegan desde las desérticas tierras de Arabia Saudí. Eso sí, no penséis que, por ello, nos encontramos antes unos novatos desconocedores de la música que tocan. La banda se formó en 2003 y desde 2005 han publicado ya un par de demos antes de su álbum debut en 2009. Lo que aquí nos ocupa es su segundo trabajo que vio la luz el año pasado.

La primera impresión que tuve al enfrentarme a él es que se trata, sin duda, de una obra excesiva. Nos hallamos ante un doble Cd compuesto en total por cinco temas (tres en el primero y dos en el segundo) repartidos en casi dos horas de duración. Este circunstancia es, ya de por sí, un tanto inusual y desconcertante. Si a esto le añadimos el hecho de que se trata de un disco de Doom/Death Metal podréis ir entendiendo la razón de usar el epíteto “excesivo”. El enfoque usado para abordar este género podría catalogarlo como moderno, entendiendo moderno en referencia al sonido y a la distorsión de las guitarras, así como a la producción. Para que os hagáis una idea, el estilo me hace pensar en una fusión entre el Doom híper metalizado de unos Triptykon junto a la gravedad más propia del Death Metal, enfatizada mediante contundentes medios tiempos y otros incluso más acelerados. Con esta combinación podemos imaginar, acertadamente, un resultado pesado y penetrante. Es evidente que la banda busca esta pesadez, reforzada a través de la repetición monótona e incisiva de determinados ritmos y riffs junto a la agonía vocal de Ahmed Shawli quien, sin embargo, alterna con tino los registros más guturales con otros más desgarrados. El riesgo de una propuesta de este tipo, como decía antes, excesiva en su planificación y en su ejecución, es hacer que la música vaya cayendo irremisiblemente en un sopor y un hastío irreconducibles. Os preguntareis si Grieving Age han conseguido salvar este peligro y mi respuesta es que en líneas generales sí, pero con matices.

El primer tema del primer Cd empieza de una manera sumamente atrayente, con un Doom colindante con el Funeral, con melodías que ya muestran la pesadez que presidirá el resto del viaje, pero que, a su vez, destacan por su capacidad de hacernos evocar un incipiente y tenebroso universo (en esos primeros compases, me ha sido imposible no pensar en bandas referentes como Esoteric o Evoken). Este estilo más expansivo y flexible otorga mayor dinamismo a esa pesadez latente, dinamismo que se me antoja necesario para una obra de tan tremenda duración. Y quizás sea esta, la duración, el mayor problema del trabajo. Creo que haberla limitado habría redundado en beneficio de una mejor sensación final, lo cual no es óbice para reconocer que, durante este extenso recorrido por las densas arenas del Doom Metal, hay momentos brillantes y que la tónica general es positiva (algo que, dadas las circunstancias, no todos habrían podido conseguir).

Mi conclusión es que, más allá de los inconvenientes recién comentados, Grieving Age han firmado un disco que arriesga desde el exceso, saliendo airosos del trámite, pues la intención del grupo era, indudablemente, crear una pieza de música opresiva, saturada, donde hay poca luz y descanso, donde la negrura se cierne con certeza sobre el espíritu del oyente. Otra cosa es el nivel de preparación de cada cual para abandonar la abrasadora luz del verano y sumergirse en un prolongado y áspero invierno.

Author: Jaime Fernandez
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