Откровения Дождя - Обманчивая Добродетель (CD)

Review
Pitchline Zine
7.5/10
17.06.2014

Todos los que estén al tanto de la escena Doom Metal sabrán que Solitude Productions es un sello ruso especializado en editar bandas de este estilo provenientes, la mayoría de ellas, de su propio país o países vecinos como Ucrania. Revelations of Rain no es una excepción. Desde la región de Moscú nos presentan su cuarto larga duración desde 2007, del cual vamos a hablar a continuación.

“Deceptive virtue” es básica y frontalmente un disco de Doom Metal melódico con ciertas trazas Funeral al más puro estilo Shape Of Despair, si bien la tónica general de los rusos no es tan densa como en el caso de los finlandeses y sí más orientada hacia un romanticismo musical que, igualmente, los puede emparentar con bandas como Draconian. Creo que con estas pinceladas podéis ir haciéndoos una idea de por dónde van los tiros. El contraste entre la guturalidad vocal y cierta dureza guitarrística, por un lado, y esas características y emotivas melodías, por otro, se han convertido en la marca registrada de un género que tiende, cada vez con mayor frecuencia, a evadir la sorpresa. Por supuesto, Revelations of Rain encarnan las señas de identidad de tal marca sin que, por esta razón, estemos emitiendo juicio a priori alguno.

Partimos, pues, de unos patrones conocidos que no van a asombrarnos ni a deslumbrarnos por su capacidad de innovación, pero no vamos a cometer el error de quedarnos en la superficie y no ahondar en lo que se esconde tras esta primera y aparente declaración de intenciones. El hecho es que, sobre el sustento de una producción intachable, podemos ir descubriendo, a lo largo de los casi cincuenta minutos de duración del álbum, hallazgos musicales interesantes, como por ejemplo ciertos pasajes realmente atmosféricos y sostenidos donde las cuerdas de las guitarras se dedican a entonar prolongados lamentos con la sutil cobertura de fondo por parte de los teclados (ejemplo de esto es el cuarto tema del Cd, una pieza instrumental creada con gran sensibilidad y una marcada esencia épica). De forma totalmente esporádica también podremos toparnos con algún arrebato de furia, blast beats incluidos, que acaba resultando meramente anecdótico, si bien opino que este tipo de oposiciones sientan muy bien a la música en general y más en particular a un genero como el Doom (me vienen a la cabeza gloriosos momentos de bandas como Evoken o Disembowelment). Por otro lado, el engarzado melódico a través del cual se nos transmiten el dolor, el desgarro o la nostalgia está bien pulido, al igual que la calidad técnica de los componentes del grupo, por lo que el trabajo resultante consigue eludir el peligro de anclarse en lo anodino.

En este tipo de sensibilidades musicales en las que se trata con sentimientos como los mencionados más arriba, suelo optar por aquellas que quieren y saben mostrar su lado más oscuro. “Deceptive virtue”, por fortuna, no elude esa cara más sombría, lo cual es, sin duda, un acierto que aleja su propuesta de otras que naufragan en un sentimentalismo ramplón y poco maduro. Esta obra navega con acierto entre noches lóbregas y atardeceres melancólicos, sin perecer en ninguno de ellos. Por todo ello, considero que es merecedora de atención, más si cabe si tú, como oyente, eres amante de este tipo de sonidos.

Author: Jaime Fernandez

Review
Spirit of Metal
25.01.2014

Les Doomsters russes d'Otkroveniya Dozhdya, plus connus hors Russie sous le nom Revelations of Rain, nous proposent depuis novembre 2013 leur quatrième album, une fois de plus sous la houlette de Solitude Productions. Un album attendu avec un certain intérêt, le groupe s'étant peu à peu imposé comme une valeur sûre de la scène Doom russe et de l'écurie Solitude Prods.

Stylistiquement parlant, la formation officie dans un Doom Death combinant efficacité et ambiance, pour un résultat en soi assez classique mais à la patte néanmoins bien reconnaissable, et dans lequel on sent clairement l'expérience et le professionnalisme des musiciens à l’œuvre.
Tout d'abord, le travail effectué au niveau des mélodies, quoique assez mis en avant au sein de l'album, conserve toujours une certaine sobriété et évite tout excès de niaiserie ou de sentiments trop "sucrés", quitte à parfois souffrir d'une trop grande retenue au niveau des émotions exprimées, ce qui pourrait en gêner certains. L'ensemble est soutenu par des changements de rythme qui viennent régulièrement donner du punch à l'album, ainsi que par de fréquentes poussées de hargne qu'on peut par exemple trouver sur des titres comme "Mejdu Bezjiznennymi Beregami" ou "Tchërnie Teni".
Cela étant, ceux qui espéraient retrouver ici des déchainements de violence semblables à ce dont pouvait faire preuve le groupe sur un titre comme "Vremia" dans le précédent album risquent d'être assez déçus, la formation russe n'allant plus aussi loin dans cette direction. On notera au mieux l'intéressante accélération que nous offre le titre "V Bezumii Velitchie Tvoe", même si l'on peut regretter l'absence de chant lors de ce passage, ce qui lui fait légèrement perdre en puissance.
Enfin, des nappes de clavier viennent de temps en temps enrichirent discrètement les ambiances, qu'il s'agisse de cordes ou de chœurs (sur la longue piste instrumentale "Obmantchivaya Dobrodetel' " par exemple).

En ce qui concerne les vocaux on notera le départ de Vladimir Andreev (du moins du poste de chanteur, le monsieur s'occupant tout de même du mastering de l'album) qui entre autres choses chantait sur le précédent album, et préfère sans doute désormais se concentrer sur son one-man-band My Indifference to Silence et sur Shallow Rivers, projet où il collabore avec Youri Rijov, justement guitariste de Revelations of Rain. Arsagor, qui officiait sur le premier album du groupe et qui joue actuellement chez la formation de Black Death symphonique Grey Heaven Fall a donc pris sa place à titre temporaire pour
permettre l'enregistrement de l'album (notons au passage qu'aux dernières nouvelles, le groupe a recruté à ce poste Demether Grail, notamment connu pour son rôle chez Arcane Grail).
Bref, laissons là les considérations concernant le Line-up et recentrons nous sur la musique. Si le growl d'Arsagor est efficace et tout à fait appréciable, il pâtit légèrement de la comparaison inévitablement faite avec celui de son prédécesseur. Bien que la démarche soit sur le fond à peu près la même, avec l'utilisation alternée selon les situations de grognements majestueux et massifs et de hurlements plus haineux, on peut remarquer qu'Andreev allait plus loin dans les deux cas en offrant une prestation plus variée, aidé en cela par un travail de composition plus subtil et contrasté.

En effet, si la qualité est bel et bien présente, on peut regretter le fait que la musique du groupe ait perdu une partie de l'équilibre et de la finesse qui régnait dans Emanation of Hatred. Outre le fait que, comme dit plus haut, le groupe laisse moins s'exprimer sa facette la plus agressive, on constate que les écarts entre ténèbres et lumières sont moins mis en avant, et que la noirceur exprimée par la musique du groupe a perdu une partie de sa grandeur et de sa subtilité (l'influence d'Evoken se faisant d'ailleurs moins sentir). Le résultat est loin d'être dénué de charmes, mais est sans doute plus facile, et surtout plus commun et moins surprenant. Cela étant, ce nouvel album n'en demeure pas moins une œuvre solide et efficace, qui devrait plaire aux personnes à la recherche de Doom Death efficace et de qualité.

Author: Peacewalker

Review
Pest Webzine
7.5/10

Fourth studio album from this Russian band, Deceptive Virtue seems to be dedicated entirely to Russian speaking fellows as the rest won't get anything from the booklet / lyrics (yes, you know why). Anyway, the album is made of 7 long tracks totaling 50 minutes of melodic and melancholic Doom Death Metal based mostly on guitars. The rest of the instruments are like additives, less important elements, and probably that's why I got the constant feeling that something's missing from their music throughout the whole audition. The guitars are interesting, especially the leads building nice emotional passages here and there, but I feel like there should have been a bit more space and liberty for keyboards. All in all not a bad release, try it if you're into bands like Swallow the Sun, Saturnus or My Dying Bride.

Author: Adrian

Review
Chronicles of Chaos
4/10
02.03.2014

Russian band Revelations of Rain is one of the few bands out there I feel acute ambivalence towards; I love their 2010 _Emanation of Hatred_ opus, while I can't stand their debut album from 2007. Surely they have evolved and matured and started to leave their own singular mark upon their recordings, but now, with their newest effort, they seem as if they have taken a couple of steps back toward their uninspired past by offering this lukewarm, safe, unadventurous and too-familiar-for-its-own-good little affair, _Deceptive Virtue_.
Unlike the original and beautiful cover art, the music itself is something that could have easily been featured on the band's inconsequential first album, with those sweet, pedestrian melodies, long guitar and keyboard strokes, some really mild string chugging, a very pale-sounding drum set and benign romanticism with a lot of tremolo-heavy guitar solos.

The music in itself, in case you haven't heard the same routine a thousand times before, and only then, is pretty in its own uninteresting way, mildly tragic (tragedy of the soap opera kind, that is) and by no means harmful, nor offensive, nor inspiring, nor nothing else, really.

I wish to see this band evolve and transcend their current banality, at least in the same manner they showcased progressing from their truly unimpressive debut album to their not-bad-at-all third recording.

It seems as if the band have either become lazy, sloppy or both since 2010, and while being one of the longest standing bands and a forerunner for the current wave of the Russian doom/death metal boom, it is probably the least interesting of the lot, as of now. I've heard better both from Revelations of Rain and from its many, many peers.

For some really good Russian atmospheric doom/death metal, listen to Shallow Rivers instead.

Author: Chaim Drishner

Review
Atmosfear Magazine №13
7/10

Российская группа ОТКРОВЕНИЯ ДОЖДЯ уже давно стала знаковой на пост-советской думовой сцене. Предыдущие 3 полноформатных альбома закрепили за ней статус одной из самых интересных команд в своем жанре. И новый альбом не стал исключением. Здесь вы услышите всё тот же мощный и напористый doom/death metal полный мрачной меланхолии и безудержного отчаянья. Узнаваемый почерк группы чувствуется и здесь с первых же аккордов. "Обманчивая добродетель" - это ещё один качественный релиз в истории группы и обязательная позиция для всех поклонников жанра. Упомяну еще, что на альбоме отметился Arsagor - вокалист/гитарист подольской группы GREY HEAVEN FALL, знакомый всем фэнам ОТКРОВЕНИЯ ДОЖДЯ ещё по первому релизу "Мраморные тона отчаяния" (2007), где он также исполнил партии гроулинга.

Author: CS