Tales Of Dark - Fragile Monuments (CD)

Review
Metal-Norge
6/10
30.10.2006

Spennende Serbisk doom! Tales of Dark debuterer her med lange og seige låter smurt utover ”Fragile Monuments” ei plate som lett kan assosieres mot en blanding av mer legitim doom og mindre legitim goth-metal. Bandet selv sammenligner seg med My Dying Bride og Draconian, men det er må jeg si meg enig. Jeg ser hvor de vil hen, men det er nok en liten løgn.
På goth-fronten, der Draconian for så vidt tar det aller beste og gjør det bra, så snubler Tales of Dark; overdreven, svulstig, ekstravagant og konstant synthbruk er ikke bra, ei heller er sur damevokal og downspreget dyp mannerøst. Derimot så bandet mye bra gående på rytmeseksjonen – lange låter, variasjon og god melodibruk er alltid en pluss. En over pari brukbar trommis her, og noen særdeles oppegående partier hva komp kontra growlevokal angår, men i sin helhet blir låtene for traurige. Hovedproblemet er en manglende struktur, for mange kjedelige partier og den j-ævla synthen som ligger og maser hele tiden. At hu dama har en relativt kjip vokal til tider hjelper heller ikke. Dropp damevokal og synth, og dette bandet kunne faktisk vært ganske bra. Jeg føler aldri at det helt greier å male fram den melankolien de åpenbart forsøker å oppnå.

Sorry, Tales of Dark, her må det nok arbeides fram bedre låter rett og slett.

Author: Robert

Review
Pavillion 666
7/10
20.12.2006

Bien bel artwork pour ce premier album de Tales Of Dark succédant à une demo auto produite passée inaperçue. D'ailleurs, cette approche graphique ne laisse pas beaucoup d'illusions à la personne qui connaît un peu le monde du Metal Extrême : c'est bel et bien à du Doom Metal que l'on va avoir affaire là! Mais pas n'importe lequel ; encore un groupe d'obédience Gothique qui force la main sur les claviers et qui met du chant féminin romantique dans ses compositions!

Et si l'on devait résumer la musique de Tales Of Dark de la manière la plus objective possible, se serait probablement comme cela : Doom Death gothique atmosphérique à chant féminin à mes souhaits! Mais tous ces mots alignés, finalement, même s'ils donnent une idée de la forme que vont prendre les compositions du groupe, ne sont pas suffisants pour juger de la qualité! Effectivement, les groupes de ce genre sont tellement nombreux et, souvent, contestablement inspirés, qu'il n'est pas du tout dit que l'on va prendre du plaisir en les écoutant. Avec Tales Of Dark, on est rassuré : même si l'on a probablement déjà entendu une musique suintant des atmosphères semblables, qui plus est d'une manière plus subtile ou puissante, on apprécie l'immense professionnalisme ainsi que la production de tout premier plan.
Malgré des titres toujours longs (une moyenne de 10 minutes), Tales Of Dark fait preuve d'une certaine rigueur, ne traînant pas difficilement l'auditeur là où il veut l'emmener. C'est carré, les mélodies font mouches et les claviers sont vraiment très bien mixés, ce qui rend vraiment service à une musique privilégiant les images évoquées. Oh, bien sûr, rien de bien surprenant derrière tout ça. On pense autant à Draconian (pour le background Beauty And The Beast et le côté religieux) qu'à early-Anathema (pour le côté plus Doom/Death) et Theatre Of Tragedy période "Velvet Darkness They Fear" pour le romantisme exacerbé. Mais c'est tellement bien fait, voire parfois très émouvant (notamment sur le premier titre "Via Descendes"), plein de bons sentiments, que l'on ne peut qu'adhérer, en gardant conscience que l'on n'est pas en train d'écouter quelque chose de révolutionnaire. D'ailleurs, le chant masculin clair ressemble comme deux gouttes d'eau à celui d'Aaron Stainthorpe, c'est frappant sur "Of Grandiose Fevers…".

Techniquement parlant, c'est d'une maîtrise que l'on ne peut que saluer, avec des riffs certes conventionnels mais idéaux pour un Doom chaud et émotionnel comme celui-là, quelques accélérations typées Black Metal ("Mephistorium") avec Blast-Beat, growls et compagnie! Par ailleurs, le groupe exploite très bien le rôle du chant féminin, juste et naïf comme on aime à l'entendre dans ce genre musical, les claviers sont magistraux, très en avant mais restant d'une certaine sobriété (pas comme chez Grave Flowers, quoi!), ce qui ne gâche rien. Vous l'aurez compris par mon ton légèrement blasé, je ne suis pas un inconditionnel de Tales Of Dark car Draconian me donne tout ce dont j'ai besoin dans le genre. Mais ces sympathiques Serbes sont sincères dans leur démarche, rigoureux et professionnels dans leur abord de la composition, et surtout font une musique vraiment agréable qui fera passer un bon moment à l'auditeur, faute de changer sa vie ou de chambouler ses sens…

Author: ORPHANAGE

Review
Metalcrypt
4.25/5
21.01.2007

Solitude productions certainly seem to be churning out some high quality doom at the moment, and you'd really have problems finding fault in this release by Serbian doom-meisters Tales of Dark. I'd been lucky enough to check out the band's demo 'Kori U Tame' from a Serbian friend of mine (cheers Yuri!), which although I was moderately impressed with, didn't really register on my radar for too long. Many line-up changes since, and Tales of Dark seem a tighter-knit unit than ever before, focusing their energies solely on a more refined melancholic brand of doom-death, concentrating on developing the miserable atmosphere of their demo to another level. Although there is a hue of melancholy throughout the album, this is far from depressing music. In fact, I'd say there is actually some uplifting music on offer here (most notably in the more grandiose, almost progressive feel to some of the songs)

There's a great free-flowing feel about this album, while although emanating the inevitable nods to various other legendary doom death bands (I'm determined not to mention My Dying Bride again… FUCK!!), shows an intuitive use of female vocals more freely than most bands in the genre, without turning the aura of the music gothic and queer. The band aren't afraid to experiment with different tempos either, with some killer blasting sections filled with optimum riffage, simultaneously keeping the melancholic edge with a sheath of melodic guitar-line or piano. The male vocals range between clean (another new addition to the band's repertoire from the demo days), and gravelly growls, in keeping with the genres usual limits, but the female vocals occasionally add a slightly folkier edge to some of the songs, to which the music takes a twist to accompany (see '...Of Grandiose Fevers And Passion Arcane' for full details). Epic, sincere and warm, Fragile Monuments is certainly an album to pick up for those doom-loving souls floating around the Crypt – satisfaction guaranteed.

Author: Lars Christiansen