The Howling Void - The Womb Beyond The World (CD) Digipak

Review
Terroraiser
6/10

Четыре композиции почти на час звучания не оставляют большого выбора - ясное дело, что речь в данном случае может идти скорее всего о думовой музыке. В конкретном случае мы имеем дело с "похоронной" ветвью жанра. Проект, возглавляемый его единственным участником по имени Ryan, выпускает третий полноформатник, который продолжает традиции двух предыдущих работ - все мрачно и депрессивно. Я бы скорее даже отнес этот альбом к категории эмбиента, вот только звучание альбома металлическое. Отсутствие вокала лишь усиливает драматический эффект, и позволяет использовать в отношении музыки термин "Symphonic". По-своему интересно и в какой-то степени поучительно - в том смысле, что многим из коллег по жанру стоит поучиться у Райана создавать поистине мрачное, но вместе с тем - нескучное музыкальное произведение.

Author: Thrashmentor

Review
Aristocrazia Webzine
10.03.2013

Che sta succedendo in casa The Howling Void? Citando Sandro Piccinini potrei semplicemente dire: "Non va!".
Non si comprende difatti come mai il progetto di Ryan, partito alla grande con "Megalith Of The Abyss" e proseguito su buonissimi livelli col successore "Shadows Over The Cosmos", si sia arenato, o per meglio dire impantanato in una staticità compositiva ed emotiva che stavolta non porta i frutti voluti.
Nel terzo capitolo "The Womb Beyond The World" dopo le profondità oceaniche e i viaggi nel cosmo è il centro della terra a divenire protagonista, luogo caro alle avventure del francese Julius Verne, scrittore con il quale il Nostro sembra avere in comune più di qualcosa e se avrete voglia di approfondire questo autore capirete di cosa stia parlando.
Ancora una volta rilasciato dalla Solitude Productions, il funeral doom dei The Howling Void rimane imbrigliato all'interno di una costruzione monolitico-ossessiva che non ingabbia l'ascoltatore come potrebbe e dovrebbe. Il lavoro manca di quella svolta segno inconfutabile del raggiungimento dell'obbiettivo e potrete constatarlo voi stessi, fruendo di canzoni che formalmente confermano quanto l'americano sia migliorato dal punto di vista dell'uso dei suoni, sviluppando melodie con le tastiere talmente armoniose da sfiorare l'angelico e melancoliche da ricordare i My Dying Bride più grigi. Il growl severo e gutturalmente abissale si pone idealmente quale contraltare, ma ciò non basta a cancellare i problemi.
Prendendo in considerazione la titletrack, "The Silent Of Centuries" e "Lightless Depths", vi sembrerà di ascoltare un lunghissimo e avvilente brano, non che questo sia per forza un male, poiché gente come gli Ea ha dimostrato che si può concentrare la propria essenza anche in una sola traccia, purtroppo questo trio di composizioni non possiede la benché minima variazione che impedisca al percorso di insabbiarsi. E dopo cinquantuno minuti, soprattutto per chi non è abituato al genere, ciò diviene di una pesantezza esagerata.
Il disco non è ancora concluso però, c'è il quarto pezzo "Eleleth a mostrare una faccia maggiormente incline a influenze di stile ambient puro, forse il momento più piacevole, etereo e quasi distensivo del disco, che però sembra serva più a ricordarci che le potenzialità dimostrate da Ryan abbiano bisogno di una lucidata.
Ci si attendeva una prova di ben altra caratura da parte sua, la maturazione invero pare essersi stabilizzata, "standardizzata" e questo non si pone a favore del futuro degli The Howling Void.
Se amate album ai quali basta essere fottutamente plumbei, espansi all'inverosimile e grevi da "schiattarci sopra", dovreste dare almeno una chance a "The Womb Beyond The World"; nel caso in cui invece adoriate il funeral doom non accontentandovi però di un buon lavoro di base e pretendendo che vi sia altro a "speziarne l'incedere", vi direi di guardare oltre; fermo restando che l'ascolto e il momento adatto potrebbero ribaltare qualsiasi giudizio negativo e giunti a quel punto sarebbe meglio togliersi lo sfizio premendo "play", trascorsi i sessanta minuti trarrete poi le vostre conclusioni.

Author: Mourning

Review
Spirit of Metal
16/20
07.04.2013

La plus grande prudence est de mise dès lors que l'on se trouve face à un one-mand band de funeral doom… C'est-à-dire qu'en ayant expérimenté des déchets tels qu'Ego Depths, sans parler des laxatifs comme Satanarsa et Boyanov Gimn / Gris Records en sortent par wagons et au rabais, forcément l'expérience finit par rimer avec méfiance. En citant ces deux labels pourvoyeurs de "bedroom funeral" à la chaîne (les peuples de l'Est sont champions dans la catégorie), on aurait tôt fait de stigmatiser la section atmo / ambient du funeral doom caricaturée "je reste le doigt calé sur la même touche du clavier".
Ce serait oublier que ce petit microcosme compte quelques talentueux artistes sachant maîtriser le minimalisme (aussi difficile que jouer 15 notes à la seconde ou tenir du 300 bpm) et doser la répétitivité (hypnotique sans être narcotique). On citera bien sûr le grand patriarche Stijn Van Cauter (en particulier avec Until Death Overtakes Me), mais en se limitant aux projets solos, on se rend compte que pas grand-chose ne reste suffisamment marquant pour venir rapidement à l'esprit (si ce n'est l'excellent Lethargy Of Death, ainsi que Qhwertt en dérivant un peu vers le drone). Ou alors, il faut se tourner vers les duos comme 1000 Funerals, Fungoid Stream, Odio Vestri et The Liquescent Horror (bedroom en colloc' mais avec qualité king size, s'il vous plaît).

Bref, à la simple vue de sa carte de visite et dans le plus expéditif des a priori, The Howling Void pourrait se faire exécuter fissa : échappée solo coincée entre des projets donnant dans le death/grind brutalo-gore (Abosranie Bogom, Intestinal Disgorge), avec un gars (un certain Ryan) ne possédant aucun manifeste pédigrée de doomster… Tout le profil du parfait somnifère… En apparence.
Car à écouter ses deux précédentes réalisations (Megaliths of the Abyss, Shadows Over the Cosmos), il faut reconnaître que The Howling Void s'en sort bien, en proposant un funeral doom à tendance atmo / ambient de calibre tout à fait honorable (on passera sur le terme "symphonique", dont la réalité demeure assez vague). "Shadows Over the Cosmos" lui a notamment permis de se faire remarquer au milieu des nombreuses sorties de Solitude Prods, même si la galette peine à dépasser le niveau de bonne musique de fond.

L'heure est donc de savoir si, avec ce dernier-né "The Womb Beyond the World", l'américain se contente de poursuivre son ronron habituel ou se décide à passer un cap. C'est la deuxième option qui est en surbrillance, clairement, sans pour autant que le bonhomme révolutionne son style.
L'affiliation à UDOM demeure aussi claire que le nez au milieu de la figure, dans la teneur d'ensemble supra-éthérée, le minimalisme limite basique et le growl diffus récitant quelques rares paroles noyées dans la stratosphère. Idem pour les influences Shape Of Despair, particulièrement évidentes à l'écoute de "The Silence of Centuries", son riffing agissant comme un poison lancinant, ses mélodies simples et mélancoliques, réminiscences de l'immense "Shades of…". Sans oublier un soupçon de Tyranny délesté de l'impact apocalyptique, lors de séquences jouant passagèrement sur l'effet de pesanteur (The Womb Beyond the World, Lightless Depths), le tout mis en valeur par une production nette et sans bavure, telle qu'on peut l'attendre de la part d'une institution comme Solitude.
De ce panorama somme toute traditionnel se révèlent, au fur et à mesure des écoutes, des agencements légèrement moins figés, des respirations acoustiques mieux pensées, un poil de polyphonie supplémentaire,… Toute une foultitude de microscopiques détails qui, mine de rien, accrochent subtilement l'oreille et rendent la musique de The Howling Void davantage captivante que par le passé. Petites touches, grands effets : voilà une progression que l'on pourrait qualifier d'effet papillon pour un rendu véritablement immersif.
Dans la seconde partie de "Lightless Depths", de sublimes arpèges nous envoûtent tandis que surgissent des grandioses vagues de claviers nous enveloppant tel un liquide amniotique, avant que les courants du final "Eleleth" ne nous emportent vers un ailleurs… Vers un rivage lointain où le ressac nous dépose, échoués, à la porte d'une autre dimension. Un univers sombre, mais dénué de toute menace.
Les atmosphères laissent derrière elle un champ d'interprétation ambivalent, ce que traduit parfaitement l'intitulé du disque, à la fois introspectif (the womb) et spatial (beyond the world).

Sans conteste pour The Howling Void son œuvre la plus aboutie à ce jour et qui permet au one-man band de décrocher le précieux sésame : faire partie du haut du pavé en matière de funeral doom à dominante claviers. Et dans un genre aussi casse-gueule, c'est déjà une grande réussite en soi.

Author: Vinterdrom

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Evilized

Zwei Jahre nach seinem letzten Epos “SHADOWS OVER THE COSMOS” meldet sich der texanische Multiinstrumentalist und Einzelkämpfer “Ryan” mit einer neuen Full-Length Platte seines Soloprojektes THE HOWLING VOID zurück. Das auf den klangvollen Titel “THE WOMB BEYOND THE WORLD” getaufte Werk schlägt stilitisch den selben Pfad ein, wie auch seine beiden Vorgänger und bietet vier neue Kompositionen mit Überlänge, die insgesamt 60 Minuten symphonischen Funeral Doom Metal bereit halten.


Ohne wirkliche Höhepunkte

Eröffnet wird “THE WOMB BEYOND THE WORLD” zunächst vom knapp viertelstündigen Titeltrack, der standesgemäß mit tonnenschweren Riffs und einem schleppenden Schlagzeug aufwartet, den Fokus jedoch klar auf den üppigen Einsatz von düsteren Synthesizern legt, wenngleich auch die Saitenarbeit einige ansprechende Arrangements vorweisen kann, die zwar zumeist recht simpel ausfallen, dafür allerdings durchaus effektiv einen Beitrag zum stimmigen Gesamtbild leisten können. Während seiner gesamten Dauer durchläuft der Song immer wieder dezente Steigerungen, bei denen sich kellertiefe Growls und zusätzliche Leadgitarren in das wuchtige Gebilde einfügen. Doch statt diese Spannunsgbögen voll auszuschöpfen und auf einen markanten Klimax hinzuarbeiten, unterbricht “Ryan” den Song an diesen Stellen stets mit eingestreuten Keyboardpassagen, die “The Womb Beyond The World” zumeist abrupt aus seinem zähen, aber dennoch kraftvollen Fluss herausreißen. Leider wird auch den folgenden Tracks “The Silence Of Centuries” und “Lightless Depths” dieses Schicksal zu Teil und so bremsen die Songs sich durch den übermäßigen Soloeinsatz des Tasteninstrumentes immer wieder selbst aus, während es der übrigen Instrumentierung nicht gestattet zu sein scheint, zumindest passagenweise aus ihrem Trott herauszubrechen, um etwas frischen Wind und Abwechslung in “THE WOMB BEYOND THE WORLD” einzubringen. Ohne wirkliche Höhepunkte plätschert das Material der Platte so leider allzu seicht vor sich dahin und kann das Interesse des Hörers nicht dauerhaft aufrecht erhalten. Dabei zeigen THE HOWLING VOID zahlreiche gute Ansätze, die zwar sicherlich keine Offenbarungen bieten, aber immerhin tiefgründige und atmosphärische Klangkulissen erschaffen können, aus denen weitaus mehr hätte werden können, als hier letzendlich dargeboten wird.

So ist “THE WOMB BEYOND THE WORLD” letztendlich kein schlechtes Album, doch hätten aus den vorhandenen Ideen wesentlich intensivere und griffigere Stücke geformt werden können. Wer im Funeral Doom Metal eher leichte Kost bevorzugt, wird sich mit dem neusten Streich von THE HOWLING VOID sicherlich anfreunden können. Wer seine Ansprüche allerdings etwas höher gesteckt hat, wird von der Platte möglicherweise enttäuscht werden.

Review
Vibrations of Doom
10/10

DOOM METAL ALBUM OF 2012, as we have already decided... Ryan has unarguably created his masterpiece with this 4 song, 59 minute affair. It seems like the vocals have taken more of a backseat to the instrumentation this time around, though most Howling Void music doesn't have a TON of vocal work in it anyway. So let's start off with the opener, the 14 minute title track. Synths and acoustic guitars pave the way for some somber, dark, mournful and somewhat of a beautiful atmosphere, and that's all within the first 5 minutes! The simplisticbut weighty high ended leads really add depth, and the instrumentation here is simply top notch. There's not a ton of variation from start to end, but you're constantly on an amazing path that you want to never end. Followup 'The Silence Of Centuries' is very immersive and starts off with beautiful yet haunting piano notations. It's 18 minutes long, and the diversity comes into play a bit more frequently here, though it's still rather subtle unless you're deliberately LOOKING for it. And of course, Ryan's amazing use of those choir like synth voices always weigh on you very heavily! And the first thing I noticed here was a sort of "guitar solo," though you won't find 100mph notes in this one. It was nice to hear the guitars shine a bit more on cuts like these, even if I noticed a rather interesting Shape Of Despair influence on the synth lines further down the song, as if they were drawn from their excellent "Shades Of..." album. Synths end this track masterfully and we come to the most amazing and epic song The Howling Void has ever written. 'Lightless Depths,' to me, is the PERFECT track for imagining the underwater city of R'lyeh. Imagine going down into the murky black waters deep below; well, the opening solitary guitars give you a small hint of the extreme black waters below. The synth voices come in yet again and soon the guitar work weaves it's magic. So you're in this city that no human has ever set foot in, and the acoustic guitars and synths carry over a beautiful and sad atmosphere so brilliantly, you're imagining how lonely this "underwater tomb" must be. And the majesty and impressive weight of creation also weighs heavily in your mind, before the deep growl and heavy instrumentation flood you once again, reminding you that there is still danger deep within this alien construct like no other building on earth. That's the best I can describe this masterpiece. The CD follows this massive weighty 18 minute epic with 'Eleleth,' a BEAUTIFUL 8 minute synth instrumental, which closes out the album beautifully, as if you're back home reflecting on the amazing things you've just seen and prepare to rest. It's different, but so masterfully done, and beautiful all the way. This impressive body of work is so picture perfect that I cannot possibly imagine what Ryan could do to top this, but needless to say with three albums in and extremely high marks on all of them, I am anxiously awaiting magnum opus #4!!!

Author: Steven Cannon