Astral Sleep - Visions (CD)

doom death, Solitude Productions, Solitude Productions
533.33 Р
Price in points: 800 points
SP. 066-12 xn
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The new album from Finnish doom death metal band Astral Sleep demonstrates brilliant skills of musicians which have reached higher level. Four tracks, almost an hour in length, create magnificent visions featuring rich color palette. The group operates with epic riffs, graceful acoustic interludes, harsh guitar strokes pierced with excellent melodies and diverse vocals. Preserving their original style familiar by the previous albums the musicians succeed to combine doom death metal with traditional epic doom metal in a single perfect works with carefully mastered sound. «Visions» is the album for thoughtful listening, the music for those who is able to perceive.

Tracklist:
1 The Towers 14:48
2 Channel Sleep 13:02
3 Visions 15:34
4 …They All Await Me When I Break The Shackles Of Flesh 13:54

Artist:
Astral Sleep
Artist Country:
Finland
Album Year:
2012
Title:
Visions
Genre:
doom death
Format:
CD
Type:
CD Album
Package:
Jewel Case
Label:
Solitude Productions
Cat Num:
SP. 066-12
Release Year:
2012
Country Of Manufacture:
Russia
Review
Metallifer
9.5/10
08.01.2012

Les finlandais de Astral Sleep viennent de sortir leur nouvel album Visions. Si la tracklist semble plutôt celle d’un Ep il ne faut pas se leurrer. Les maîtres du 'doom metal' proposent quatre titres mais pour une durée d’une heure de musique. Après l’album Unawakening (2008) et l’Ep Angel (2010) la formation remet le couvert avec ce cru 2012 très réussi et sorti via le label Solitude Productions.

Pour une fois j’ai du mal à vous décrire cet album. Pour plusieurs raisons : premièrement Astral Sleep baigne dans le doom metal, c’est évident, mais le groupe ne s’arrête pas là. Il y a des éléments de musique plus classique, guitare sèche, quelques bruitages, un chant ‘harsh’ proche du death metal qui s’alterne à du chant clair, un tempo doom avec quelques accélérations et surtout des atmosphères oniriques. C’est la deuxième raison pour laquelle il est difficile de décrire Visions. Son atmosphère est malsaine avec des ouvertures vers la lumière et la plénitude.

On trouve une clé pour comprendre cet opus dans quelques lignes du titre Visions :

These visions are full of love and death
I cant tell the good ones from the bad
Sometimes visions of death give hope
When visions of love cause pain

Il s’agit d’une clé possible pour lire l’album. Le narrateur est pris entre un monde de visions, de rêves plutôt de cauchemar et la réalité. Cette alternance d’état conscient et inconscient apparait clairement dans les textes de l’album, dans la musique même et le chant. Voici peut être cet alternance entre chant ‘grunt’ et ‘harsh’ et une voix plus claire qui se montrent pendant tous les titres. De même la noirceur le tempo au ralenti du doom met l’accent sur l’état angoissé du narrateur et où l’on trouve des moments d’apaisement soulignés par certains moments instrumentaux relativement long et la guitare sèche et basse. Le tout est sublime. La réussite de Astral Sleep est l’équilibre. Visions est un album en équilibre entre noirceur, angoisse, désespoir et lumière, joie, espoir. Cet équilibre on le trouve jusqu’au bout de l’album et les dernière lignes laissent présager la résolution du narrateur qui oscillait entre la vie et la mort. Je ne vous dévoile pas la fin évidemment.

La pochette magnifique montre l’ambiance de l’album. Cette cathédrale (symbole de la fois, de la paix, de l’espoir) est verte (couleur de l’espoir) et la porte est ouverte (symbole de l’accueil). Mais cette cathédrale apparaît comme dans un cauchemar car elle n’est pas nette, plutôt infernale. La route qui y mène est rouge comme le sang et les hommes qui y ont accès sont si petits et noirs que l’on dirait des morts ou des damnées. Tout en bas il y a la silhouette d’un homme sur un cerf. Peut être le gardien de ce monde ?

Si on voulait pousser plus loin l’interprétation (mais sans doute je m’égare), la dualité de l’album est donnée encore par deux facteur : le cerf dont on a parlé sur la pochette et l’allusion dans les textes de The Towers au Roi Serpent :

I wrote this part last night with the lizard king
But I no longer remember what he sang to it
I hope that I will see him again
So he would tell me how old is the snake

Le cerf est un animal psychopompe c'est-à-dire qu’il accompagne l’âme du défunt vers l’au-delà. En époque mérovingienne et au Moyen Age on mettait les bois de cerf dans les tombes. De même ses bois qui tombent et qui repoussent sont un symbole de renouvellement de vie et de mort. Deuxièmement le Lizard King est une allusion à Jim Morrison (The Doors) et à l’un de ses thèmes de prédilection notamment Les reptiles, le lac primordial, le cerveau reptilien. Sans rentrer dans les détails, je souligne que le symbolisme du serpent est multiple : symbole du diable et des Enfers (le serpent qui tente Adam et Eve et celui à qui la Vierge écrase la tête) ou encore symbole de mort et de renaissance chez les Grecs à cause de sa mue, de sa peau qui tombe et qui se reforme. Asclépios, le dieu grec de la médecine, tire son nom du serpent.

Astral Sleep signe avec Visions l’album de la maturité. Un album auquel les mots ne savent suffire tellement il est émotionnel. Écoutez Visions, achetez-le et laissez vous envouter par ses notes magnifiques.
Review
Doom Metal Front #10
7.5/10

Die Finnen steigen auf Visions mit einem astreinen AHAB-Clone ein, der sich im Verlauf von einem fiesen Funeral-Monster in einen epischen Doom-Hit verwandelt. ASTRAL SLEEP gehören zu jenen Bands, die man nicht nach wenigen Minuten abstempeln sollte, denn es warten einige musikalische Überraschungen in den vier Tracks, die jeweils knapp eine Viertelstunde Spielzeit aufweisen. Einige Riffs könnten sogar aus der Feder von Patrick Walker stammen, da sie stark an die legendären WARNING erinnern und auch eine ähnlich bedrückende Gänsehautstimmung erzeugen. Kurzweilige Akustik-Passagen verstärken die melancholische Atmosphäre. Das i-Tüpfelchen ist schließlich die Gesangsleistung von Markus Heinonen, der nicht nur mitseinen tiefen Growls überzeugt, sondern vor allem bei den klaren Parts glänzt, aber unbedingt auf die Screams verzichten sollte.

Author: FF
Review
Rock Underground
7/10

Visions é a segunda versão full-length do doomsters finlandês Astral sono. Na verdade, sono Astral é uma banda, que escreve e executa a música que não é fácil de descrever, mas o meu melhor descrição é para chamá-lo de 'atmosférico e antiga doom metal com elementos espaciais ". Em outras palavras, as formas do sono Astral em uma combinação, que tem um pouco de tudo.
Visions apresenta apenas quatro faixas, mas a um fecho é dividido em três partes. Além disso, o álbum conta com algumas grandes obras de arte, e mais importante, algumas músicas incríveis. As canções são, obviamente, muito longo e marcando a todo quase uma hora. A música é lenta, principalmente, com riffs doomy, leva tristes, vocais morte rosnar e atmosfera fria ainda triste. Falando em voz eu posso ouvir um monte de variação em si, o que é incomum para este tipo de material. Para vezes são morte rosnar, às vezes limpo e, por vezes, mais uma vez rouca e estridente.Conteúdo lírico é bastante centrado na roda, irrealidade alucinógena dos sonhos.
Apesar de sua produção melancólico, assustador e atmosfera desolada e sinistra, eu sinto que esta obra não é emocional e não tem peças memoráveis. Quero dizer, é muito equilibrado e bem-produzido, mas esse algo a mais está faltando.
Recomendado para aqueles em Opeth, Katatonia, Black Sabbath, Pink Floyd e gigantes da cena semelhante.
Review
Metallized
6.9/10

Torniamo a parlare degli Astral Sleep a due anni di distanza dall'interessante ep intitolato Angel, nel quale i nostri avevano dato prova di conoscere abbastanza bene la materia doom, esibendo una proposta energica e moderna ma ancora fin troppo dispersiva. Il nuovo lavoro si intitola Visions e, sin dalle primissime note, lascia intravedere un notevole appesantimento dei brani, fino a sfiorare le soglie del funeral doom; genere che viene rasentato solo in alcuni episodi, lasciando che per la maggior parte della durata del lavoro siano le atmosfere epic doom classiche a farla da padrone.

Si parte con la chilometrica The Towers che, dopo un avvio lentissimo e catacombale si rivela un brano abbastanza movimentato, dove il cantato pulito trova comunque ampio spazio (alle volte anche un po' troppo invadente altisonante). Rispetto al passato è chiaramente riscontrabile un appesantimento dei suoni, che però non va a intaccare lo stile vocale del singer, il quale continua a mantenere un cantato clean, ma che in questo lavoro, col dimezzarsi dei tempi dei brani, rimane per così dire "scoperto", lasciando in bella vista tutti i limiti - non certo clamorosi, sia chiaro - del volenteroso Markus, riuscendo comunque a mantenersi a limite della sufficienza. Il suo, difatti, è uno stile vocale ispirato alle ugole d'oro del genere come Solitude Aeternus, Candlemass, Black Sabbath e Dio dicendo... ops... e via dicendo!
La successiva Channel Sleep, con i suoi 13 minuti scarsi, è il brano più breve e allo stesso tempo è il più eterogeneo dell'intero lotto: si passa agevolmente dalle parti gutturali alle clean vocal, fino alle sezioni in screaming strazianti e a recitati molto impegnativi. Per rimediare all'estenuante durata dei brani, la band cerca di sopperire con continui cambi d'atmosfera e di stile, nel tentativo di mantenere viva l'attenzione dell'ascoltatore, ma invece - a mio avviso - ottiene solamente una gran confusione, un'insalatona mista stile "mare e monti".
I brani accolgono al loro interno passaggi molto interessanti e molte belle idee ma - così come fu per il lavoro precedente - non si capisce dove si voglia andare a parare: troppo pesanti per essere etichettati come doom classico, troppo leggeri per essere funeral doom, e troppo melodici e lineari per essere associati al doom death; tutto ciò mi porta a definirli con l'odiosa etichetta di “modern doom”.
I quindici minuti abbondanti della title track non aggiungono molto a quanto già detto, se non per via di una conclusione in blast beat in cui il cantante, più che con uno screaming, pare preferisca dilettarsi in una sorta di falsetto estremamente imbarazzante e, ahimè, deludente.
Molto bello l'inizio della conclusiva ...They All Awaits Me When I Break the Shackles of Flesh, affidato a un riffone di chitarra molto potente, che però viene sovrastato da un cantato quanto mai inadeguato: evidentemente fuori luogo rispetto alle tonalità affrontare, la voce si ritrova a rincorrere la nota giusta, senza però raggiungerla con costanza. Molte belle invece le parti strumentali, e quando ormai la frittata è fatta si cerca di rimediare con qualche passaggio in growl, ma senza però riuscire a cambiare completamente registro.

Le conclusioni sono più che scontate: finché non cambieranno stile vocale - o direttamente il cantante - rimarranno una band che convince solo a metà.
Già che ci si trova a fare degli avvicendamenti, consiglierei loro di abbandonare anche il grafico che cura le copertine dei loro dischi, sempre decisamente brutte e insignificanti come in questo caso.

Author: Gabriele Fagnani "Furio"
Review
Metal.tm
8/10

Ein weiteres ganz feines Doom Brett beschert uns in diesen kalten Tagen das Finnische Quartett ASTRAL SLEEP. Solitude Productions hat in der letzten Zeit wirklich viele hochkarätige Veröffentlichungen zu Tage gefördert und auch der zweite Longplayer der Düsterkapelle aus Tampere ist ein absolutes Genre-Schwergewicht. ASTRAL SLEEP klingen zum größten Teil wie MY DYING BRIDE in den glorreichen Anfangszeiten aber auch KATATONIA kommen einem hier beim zuhören in den Sinn. 4 Songs in 57 Minuten lassen darauf schließen das es sich hier um kein Album handelt das man genüsslich beim Nachmittagstee nebenbei hören kann, die Songs sind ungefähr so leicht verdaulich wie eine Hand voll acht zölliger Nägel. Die Kompositionen sind allesamt wunderbar ausgearbeitet und lassen die Spannung in den Song nie vermissen. Wunderbare Melodien und eine bitter süße Melancholie die diese Art von Musik so schön schwermütig und herrlich traurig macht gibt es hier zu Hauf. Jeder einzelne Song versetzt den Hörer in eine ganz eigene morbide Traumwelt und lässt ihn einfach nicht wieder los. Ich hab beim Hören oft auf das Cover schauen müssen das wie ich finde dieses Gefühl visuell unglaublich gut widerspiegelt bzw. beschreibt. Einzig und allein die an Depressiv Black Metal erinnernden Gesanglichen Ausbrüche nerven mich tierisch und versauen mir die Stimmung an manchen Stellen. Das Ende vom Titeltrack muss ich jedes Mal wegskippen, zu theatralisch, einfach too much und fast schon albern tönt es aus den Boxen. Ansonsten ist das Album allerdings so gut wie perfekt geworden und lässt jedes Doom-Herz höher schlagen.

Anspieltipp : „The Towers“ das ganz ohne übertriebenen Gesang auskommt und mir deshalb auch am Besten gefällt.

Author: Sascha S.
Review
Atmosfear #11
7/10

Эти своеобразные финны упорно продолжают издавать свои альбомы в России. Наверное на Родине их совсем не ценят. Очередное творенье ASTRAL SLEEP - это астральное путешествие длинною в час. Четыре длинных эпических трека умещённых на диске подарят вам новые видения в этой напрочь никчемной жизни и сделают её немного ярче. Не верите? Тогда вам стоит обязательно приобщиться к этому данному альбому. Что я собственно и сделал и ничуть об этом не пожалел. Хотя переплюнуть свой дебютник “Unawakening” (2008) музыкантам вряд ли уже удастся.

Author: CS
Review
Metalizer
4/5

Добро пожаловать в мир ярких снов и кошмаров, где вас ждет множество непредсказуемых, страшных ситуаций. Как бы вы ни старались, никак не получится подчинить себе план действий или изменить ход сценария, так как все уже давно предрешено астральными сущностями. Видения, которые вы сможете узреть здесь, в этом мире, могут вам не понравиться, но всегда есть выбор – стоит к ним прислушиваться или нет. Именно об этой трактовке пойдет речь на втором полноформатном альбоме "Visions" финской группы Astral Sleep.
Обложка – это не что иное, как ворота в наши фантазии и сновидения. Сновидения, созданные на почве грез, иллюзий, каких-либо предчувствий, также формирующихся в результате обостренной интуиции, оставляющих глубокий след в нашем подсознании. Зеленый фон – признак надежды и гостеприимства, приглашающего внутрь замка или какого-то собора, по залитой кровью дороге, ведущей внутрь бесконечную вереницу маленьких черных фигурок, кажущихся от этого проклятыми и мёртвыми. И только силуэт, сидящий верхом на олене, выделяется так или иначе на фоне остальных. Кто знает, быть может это своеобразный хранитель мира видений?
Музыкально альбом не оставляет никаких компромиссов: монументальные риффы, бурлящие мелодии, акустические перебивки, широкий спектр вокального диапазона, включая некую истерию, уплотненные ударные партии – это образует своеобразный пласт, смещение между глубинным содержанием и волнующим финалом. Полученный контраст лишь усиливает всю утопию релиза. Гнетущая тяжесть и тягучая медлительность омрачены огорчением, эти четыре видения полны любви и смерти, их нельзя отличить от хороших и плохих, иногда видения смерти дают надежду, когда видения любви приносят боль, разочарования и страдания. Страх и боль, печаль и маниакальная депрессия, эмоции раздавливают окончательно при неустанном поиске выхода из лабиринта под названием "Visions".
Найден баланс между тьмой и светом, тоской и радостью, отчаянием и надеждой – главные факторы альбома. Чередование сознательного и бессознательного состояний жирно выделяются на протяжении всего опуса, подобно ярким маякам, отмечая точки на карте "Visions". Образно говоря, релиз получился каким-то песочным и рассыпчатым, стоит только полностью в него вникнуть, как всё начинает распадаться буквально на глазах. В этом, на мой взгляд, кроется недочёт альбома, так как релиз по натуре зыбкий, испещрённый мелкой детализацией, вследствие чего не удается поймать общее настроение, эта разрозненность разрывает его на куски. Справедливости ради надо отметить, что здесь есть и сила, и слабость в некоторых отношениях: огромное разнообразие в итоге открывается с другой стороны – сначала испытывая легкое недоумение и даже в некоторой степени растерянность, эти смешанные чувства затем трансформируются в награду из пронзительности и изобретательности, выраженных на альбоме. Эта та тонкая грань, где безумие порождает гениальность, и гениальность порождает безумие. Релиз предоставлен Solitude Prod.

Присутствует: Сновидения, Контрасты, Двойственность
Отсутствует: Монотонность, Жизненная энергия, Плотная основа

Атмосфера – 4/5
Техника – 5/5
Материал – 4/5
Реализация – 4/5

Author: Валентина Pantera Катышева
Review
Miasma
9/10
22.03.2013

No nyt! Kyseessä on allekirjoittaneelle kiehtovin ja hämmentävin julkaisu muutamaan vuoteen. Visions on Astral Sleepin toinen täyspitkä. Kivijalkana toimii epic/funeral doom, jonka varaan on rakennettu osioita ties mistä sisar-genreistä. Edustettuina ovat ainakin black metal, death-doom, suomi-hevi ja proge.

Perinteitä ei ole unohdettu, mikä tulee heti levyn ensitahdeilta selväksi. Avauskappale The Towers onkin liki täydellinen doom-veisu ja kappaleista tyylipuhtain. Toinen raita Channel Sleep tekeekin sitten selväksi, että tällä levyllä ei raja-aitoja kunnioiteta. Levy koostuu neljästä noin vartin kappaleesta, jotka ovat kulultaan toinen toistaan yllättävämpiä. Eri elementtien runsaus voi aiheuttaa ensimmäisillä kuuntelukerroilla ähkyn, mutta jokainen osuus puolustaa paikkaansa kappaleiden draaman kaaressa. Monipuolisuus takaa sen, ettei aika käy pitkäksi ja levyn äärelle palaa mielellään. Biisinkirjoitus on sukua Opethille. Lyriikat luotaavat psyykeen mustimpia syövereitä unien kautta.

Monimuotoista on myös laulanta. Levyllä kuullaan pääosin genreuskollista teatraalista vaikeroimista, joka ei ole ehkä aivan niin tehokasta, kun toivoisi, mutta ainakin se on aitoa ja rehellistä. Mukana on myös murskaavaa ärjyntää, bläkkisrääkymistä ja Paradise Lostin henkistä julistustakin. Joitakin tulee takuulla ärsyttämään levyn kauhu- ja black metal -osioiden koomisiksi äityvät kiljahdukset ja ulinat sekä paikoitellen häiritsevä ralli-englanti, mutta laulu on kokonaisuutena vakuuttavaa.

Riffit ovat käsittämättömän kovia ja äänimaailma on upea. Kitarat soivat majesteettisesti ilman turhaa efektointia, soolot ja liidit ovat rehellisyydessään vaikuttavia ja rytmiosasto on munakas. Nykypäivän suttuisen pörinä-pop-doomin aikana tälläinen ulosanti on todella tervetullutta. Näin kovia levyjä tulee vastaan kohtuullisen harvoin ja vielä harvemmin niiden joukossa on sellainen, johon kehittyy henkilökohtainen sidos. Visions on sellainen levy.

Author: Arttu Kimmel
Review
Evilized

Dem russischen Plattenlabel Solitude Productions gelingt es immer wieder mit einigen interessanten Veröffentlichungen zumeist eher unbekannter Gruppierungen aus dem durchaus sehr breit gefächerten Doom Metal Sektor zu überraschen. So dürften auch die Finnen ASTRAL SLEEP den meisten Lesern wohl kaum ein Begriff sein, wenngleich das Quartett schon seit dem Jahr 2004 aktiv ist. Dieser Umstand sollte sich jedoch nach Möglichkeit mit dem nun folgenden Review ändern, denn das aktuelle und mittlerweile zweite Full-Length Album der Truppe namens “VISIONS” hat durchaus Aufmerksamkeit verdient.

Bereits das stimmige Artwork der Platte lädt zu einer genaueren Betrachtung ein und lässt mit seinem düsteren und detailverliebten Motiv im Kopf des Hörers eine grobe Idee davon entstehen, was ihn musikalisch auf “VISIONS” erwarten wird. Wie ein erster Hördurchlauf des Langspielers rasch zeigt, wird die seitens des Labels angegebene Umschreibung des Materials als Doom Death Metal den vier Kompositionen nur sehr bedingt gerecht und trifft nur im Ansatz den wahren Kern der Songs. Wenngleich der Opener “The Towers” zunächst von trägen Drumschlägen und schleppenden Gitarren eröffnet wird und stilistisch gesehen in perfekter Funeral Doom Manier ertönt, erlebt der knapp viertelstündige Track doch in seiner zweiten Hälfte eine deutliche Wandlung, die zunächst dezent von verträumten Melodiebögen des Sechsaiters eingeleitet wird. Unverhofft weichen die derben Growls und drückenden Riffkonstrukte kellertief gestimmter Gitarren einem leidenschaftlichen Klargesang, der von verspielten Akustikgitarren begleitet wird. Trotz des enormen Kontrastes gelingt es ASTRAL SLEEP solche Übergange, die es auf “VISIONS” des Öfteren zu bestaunen gibt, derart fließend zu gestalten, dass die Songs dennoch stets wie aus einem Guss klingen.

herzzerreißende Melancholie

Rohe und wuchtige Passagen wechseln sich auf diese Weise immer wieder mit sehnsüchtigen Arrangements ab, die deutliche Anleihen an frühe MY DYING BRIDE oder KATATONIA aufweisen und eine herzzerreißende Melancholie verbreiten. Speziell der Gesang von Frontmann Markus Heinonen sticht hierbei aus den Stücken heraus und beeindruckt mit ungeheurer Vielfalt und Gefühl. Lediglich die schrillen und eher dem Depressive/Suicide Black Metal entliehenen Schreie, die in “Visions” und “…They All Await Me When I Break The Shackles Of Flesh” eingestreut wurden, passen so gar nicht in das düstere atmosphärische Gesamtbild und stören leider gewaltig und verleiten vor allem gegen Ende des Titeltracks dazu, die Skiptaste zu betätigen.

Abseits dieser kleinen Ungereimtheiten wissen ASTRAL SLEEP jedoch mit Vielschichtigkeit und stimmig komponierten Songs zu überzeugen. “VISIONS” vermag dabei besonders mit den beiden erhabenen Stücken “The Towers” und “Channel Sleep” zu glänzen, denen ein geschickter Spagat zwischen klassischen Elementen und dunklem Death Doom gelingt. Das gesamte Werk steht dem potentiellen Interessenten auf der Internetseite der Band im Stream zur Verfügung.
Review
Mroczna Strefa
7.5/10

Przeuroczego charakteru jest drugi duży studyjny album tej fińskiej formacji. Wystarczy wcisnąć 'play', zamknąć oczy i patrzeć, jak po drugiej stronie powiek maluje się obraz zespołu, który z tych czy innych przyczyn bierze sprawy we własne ręce. Nie uwierzycie, ale nie musiałem nawet studiować zamieszczonych w książeczce informacji by 'wiedzieć', że żaden powszechnie znany producent nie próbował równać tu niczego od linijki, czy też innej polerki stosować, gdyż powyższego można domyślić się już z charakteru samych nagrań. W lipcu 2011 roku skład ASTRAL SLEEP równo pracował nad ich realizacją (w fińskim D Studio), z którego to procesu wyłamał się chyba tylko perkusista - Jiri Pyorala, nie mający również wkładu w pisanie tekstów czy muzyki. Taka już chyba perkusisty rola, a reszcie gromadki, czyli śpiewającemu wokaliście Markusowi Heinonenowi, wiosłującemu razem z nim Rolle Heinonenowi czy szarpiącemu grube struny Jaakko Oksanenowi angażu odmówić nie sposób. Ten ostatni podzielił nawet z Sariiną Tani wysiłek zaprojektowania nietuzinkowo 'pokolorowanej' okładki i dałbym sobie rękę uciąć, że sprowadzał się on do cyfrowej zabawy z malarstwem wielkiego polskiego artysty - Zdzisława Beksińskiego. Nie mam tu pretensji do samej produkcji, gdyż nie stroniąc od zamiłowania do zawodowo odwalonej roboty, nigdy nie byłem również jakimś zblazowanym analitykiem, stękającym pod nosem, że miejscówka podczas koncertu nie jest perfekcyjnie skorelowana z akustyką sali. Myślę, że tego typu fani wiele tracą, sporo wartościowej muzy może im umknąć tylko dlatego, że 'to kostkowanie nie brzmi jak w DECAPITATED' a 'tu koleś zadarł się do mikrofonu inaczej niż np. David Vincent'. W trzecim, tytułowym utworze można usłyszeć charakterystyczny choćby dla AUSTERE, GERM czy PENSEES NOCTURNES, wyjący wokal, który nie obytemu z tematem osobnikowi może zalatywać sporą niekompetencją, choć nie wydaje mi się by jego charakter był niezamierzony. Mamy tu przecież cały wachlarz sposobów przewietrzania strun głosowych, nie inaczej jest z różnorodnością uświadczonej na "Visions" muzyki. Można ją co prawda zamknąć w ramach doom metalowych pejzaży MY DYING BRIDE czy THE 11TH HOUR, lecz posłuchajmy ostatniego tutaj, czyli napisanego wyłącznie przez basistę "… They All Await Me When I Break the Shackles of Flesh". Ten środkowy, a la progresywny fragment z delikatniutkimi partiami gitar i subtelnie muskanymi talerzami, gdyby się uprzeć, można by odnieść do tego co działo się na ostatnim krążku chorwackiej (DRAMY). Mamy tu jednak więcej niespodzianek, jak choćby totalnie OPETH'owy motyw w "Channel Sleep", który jakby wbrew całej swej jednoznaczności brzmi tu całkiem ciekawie. Albo ten fenomenalny początek pierwszego na płycie "The Towers"! Miejcie oko na kolejność utworów w przypadku korzystania z nośników wirtualnych, ciężko wyobrazić sobie bowiem inne rozpoczęcie "Visions". Ten nagi wymarsz zdecydowanych, lecz rozrzedzonych w czasie, perkusyjnych uderzeń ma działanie wręcz obezwładniające. Jak na prawdziwy funeral doom przystało nie zabrakło rzecz jasna powoli postępujących, masywnych, mocarnych i epickich tematów melodycznych, którymi ASTRAL SLEEP częstuje od samego początku aż po ostatnie takty płyty.

Author: Kępol
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