Amber Tears (Янтарные Слезы) - Ключ К Декабрю (Key To December) (CD)

Review
Pavillon 666
7.5/10
16.02.2011

Il fait froid. La neige tombe inlassablement. Le vent souffle fort et ses hurlements arrivent à nos oreilles. On peut sentir les craquements de la neige sous nos pieds, les cris lointains des corbeaux, et on peut aussi voir avec peine l’éclat blanc d’un objet étranger semblable à une porte, perdue dans l’épaisse poudreuse qui n’en finit plus de s’étendre…et près de nous un personnage à la longue chevelure blanche, appuyé sur un bâton s’évade, voyageur, dans ses contrées hivernales à la recherche de cette fameuse porte…

Cela n’est peut-être pour vous qu’une description simple et fidèle de la pochette, mais elle n’en reste pas moins une description de l’album. Car cette formation russe de doom/death nommée Amber Tears, avec son nouvel album « The Key to December », nous invite à suivre cette silhouette mystérieuse sur cette terre hostile et blanche, à la conquête d’une sortie des plus étranges, mais pour cela, il faut trouver une clé, la clé de Décembre, trouvable qu’en hiver bien évidemment, cachée quelque part dans un monde glacial et peu propice à la vie…

Même si nous pouvons deviner ce froid et ce vent à la vue de cette pochette givrée, nous pouvons aussi l’écouter, le ressentir, l’aimer, dès l’introduction de l’album, « Voice of Hollow Winter ». La tempête fait rage et la neige tombe dru, il fait froid, très froid, ceci accentué par la caresse des claviers en ambiance. Et puis le titre suivant « Gray Days Eternity » suit à la perfection cette douce introduction, par un rythme lent, des guitares lamentées, une basse lourde et grave, et un chant clair à la limite du murmuré, sensible, laissant place à intermittence à un growl.

Le reste de l’album se veut dans la même trempe, un mix des plus agréables entre riffs sombres, froids et plaintifs, voire même death sur certains morceaux, pour accentuer une certaines agressivité et un certain tranchant, lorsque notre petit personnage arrive à un point précis de son aventure. La mélodie crée par les guitares est d’ailleurs assez typique de la culture russe je dois dire, parfois impériale. Le chant quant à lui, est aussi lamenté que mélancolique quand il est clair, plus déchiré et hargneux quand il s’agit du growl, mais ce growl manque malheureusement de puissance et de force, si bien qu’il peut paraître assez faiblard…

En tout cas, au vue des noms des titres (des « winter » et « silent », mais aussi beaucoup de « snow » et de « gray »), on pourrait s’attendre à ce que ce froid nous écorche, nous provoque des engelures, nous fatigue et nous faiblisse, qu’en gros la musique devienne finalement monotone et que nos attention se passe au fil des morceaux. Cependant, ce n’est pas vraiment le cas, car les mélodies varient ainsi que les riffs, même si l’ambiance principale reste la même : le blizzard total ! Amber Tears, et ses pleurs d’ambre sont faites pour nous protéger (l’ambre dans la culture russe est souvent associé au terme de « protection »). Donc ne vous y méprenez pas, cet album vaut bel et bien le coup d’oreille pour son ensemble, même s’il reste plusieurs faiblesses dans la voix.

En somme, un bon album signé chez BadMoonMan Music, branche de Solitude Productions, spécialisé en doom made in Russie. La qualité est là, l’émotion aussi, les morceaux sont parfaits pour l’hiver et les jours froids à venir. Du bon boulot pour Amber Tears et ce second opus « The Key to December », qui mérite une oreille attentive de la part de tout amateur de doom et froideur.

Author: Matai

Review
Hardsounds
6/10
01.02.2011

Lavoro ripetitivo questo degli Amber Tears, band russa al secondo disco che osando di più avrebbe potuto esprimere in modo più completo le proprie idee. 'The Key To December' si manifesta attraverso un death/doom sinfonico e parzialmente folk, strutturato in modo piatto dato che i brani si snodano sempre sulla stessa ritmica, e dato che le melodie, supper immediate, risultano alquanto scontate. Vincente in buona parte, invece, il lato emozionale visto che il respiro epico dell'intero album sorprende ed avvolge. Ascoltato senza pretese si noterà emergere di sicuro l'onestà e l'attitudine del quintetto di Penza, luogo che ha inciso indiscutibilmente sulle composizioni per la sua conformazione geologica - pianura attraversata da un fiume - anche vero, però, che la sua elementarità alla lunga graverà sugli ascolti, e presto il disco finirà nel dimenticatoio. Breve cenno per la buona produzione, e per l'esecuzione pulita e composta del gruppo (anche troppo), mentre l'artwork rispecchia la "banalità emozionante" che marchia a fuoco 'The Key To December'.

Author: Andrea Punzo

Review
Lords of Metal
8.4/10

Met het debuutalbum ‘Revelation Of Renounced’ gaf Amber Tears ons in 2006 één van de weinige prettige ontdekkingen uit Rusland. Het was een sfeervol doom metal album met My Dying Bride, Amorphis, Anathema en Gods Tower als lichtende voorbeelden. De opnamekwaliteit was prima en de songs brachten een keur aan vredige mijmeringen in je boven. Bracht het vorige album nog herfstige beelden op het netvlies, dan zitten we nu middenin de Siberische winter, te oordelen naar artwork en titel. Toch is er muzikaal (gelukkig) niet veel veranderd.

Men nam vier jaar de tijd om te werken aan ‘The Key To December’ en dat resulteert in een aantal songs die afklokken omstreeks de zes minuten, maar veel fraais te bieden hebben. Wederom zijn alle teksten in het Russisch, maar dat stoort helemaal niet. Bij albums zoals dit past een atmosferische intro en outro en dat is dan ook aanwezig. Natuurgeluiden verscherpen het weidse gevoel. Vanaf ‘Gray Days Eternity’ vormen heerlijke doom riffs een vast onderdeel van de songs, veelal erg geïnspireerd door My Dying Bride. Gesproken mijmeringen weerklinken tijdens verstilde passages. De meanderende gitaarsolo’s (twee gitaristen) zijn van het weemoedige type en erg mooi. In ‘Away From The Sun’ horen we ook nog wat akoestische klanken. Nu en dan, bijvoorbeeld in ‘Beyond The Edge Of Skies’, komt een zweverig toetsentapijt wat meer op de voorgrond. De zang van Anton Bandurin is – naast de vele plechtig gesproken interludia – ruw als het Russische landschap. Men kan zelden spreken van een echte grunt, hij zingt meer zoals Johan Edlund (Tiamat) dat deed ten tijde van ‘Wild Honey’. ‘When Snow Will Melt Away’ is wat levendiger en vooral het langere instrumentale gedeelte is erg knap. Let op het specifieke drumwerk. Een prachtig moment van bezinning vinden we tijdens ‘Like A Silent Stream’. De heldere gitaarklanken geven hier de helderheid van een klaterend beekje weer.

Deze mannen uit Penza zijn nu teruggebracht tot een kwintet. ‘The Key To December’ is een album met diepgang dat warm aanbevolen is voor wie van doom à la Saturnus en My Dying Bride houdt. Voorlopig is het debuut echter nog mijn favoriet, omdat met name in ‘Beyond The Edge Of Skies’ de schorre kraai zang toch wel een beetje irriteert. Gelukkig is dat maar in één nummer teveel gebruikt.

Author: Vera