Fallen - Fallen (CD) Digipak

epic funeral doom, Solitude Productions, Solitude Productions
666.67 Р
Price in points: 1000 points
SP. 107-15 xs
Out of stock
Solitude Productions is proud to present an anthology of Fallen! Established by the members of the cult Norwegian band Funeral, Fallen have released in 2004 the only one full-length album "A Tragedie`s Bitter End" with a very limited number of copies. After numerous excited reviews from fans and special magazines the musicians began to prepare material for a new album, but after the tragic death of guitarist Christian Loos the activity of the group has been stopped. However, the two tracks that the band managed to record for the new album were preserved, and this 23-minutes long material is added to the original album "A Tragedie`s Bitter End" in this special release. Now every fan of the genre can listen to all the stuff ever being recorded by Fallen. Those who have not yet heard the Fallen, will meet the unique and inimitable music: a harmonious blend of pure low majestic vocals, ideal for traditional epic doom metal, low tuned guitars, typical for funeral doom metal, atmospheric keys, and tunes capturing the imagination. The anthology comes as a beautifully designed six-panel digipack.

Tracklist:
1 Gravdans 10:42
2 Weary And Wretched 14:26
3 To The Fallen 3:24
4 Morphia 6:56
5 Now That I Die 17:44
6 The Funeral 2:58
7 Drink Deep My Wounds 15:28
8 Persephone - A Gathering Of Flowers 8:02

Artist:
Fallen
Artist Country:
Norway
Album Year:
2015
Title:
Fallen
Genre:
epic funeral doom
Format:
CD
Type:
CD Album
Package:
Digipak
Label:
Solitude Productions
Cat Num:
SP. 107-15
Release Year:
2015
Barcode:
4627080610835
Country Of Manufacture:
Russia
Review
Aristocrazia
19.12.2016

I Fallen erano — o per meglio dire sono, dato che la band è in stato di ibernazione da lungo tempo, ma non deceduta — il progetto secondario di Anders Eek (Funeral, ex Glittertind, Myrkskog e Odium), al quale presero parte il defunto chitarrista Christian Loos (Funeral) e Kjetil Ottersen (Omit, Vagrant God, Odium, ex Disiplin e Funeral). Sorti nel 1996, hanno purtroppo prodotto pochissimo e sono rimasti nell'ombra per moltissimo tempo, cadendo lentamente nel dimenticatoio una volta colpiti dalla prematura scomparsa di Loos, che ne decretò la messa in stand-by, con Eek a concentrarsi di conseguenza sul destino della band principale di cui è tutt'oggi pilastro portante.

La Solitude Productions, nella sua attenta opera di recupero, ha stavolta dato spazio allo scarso materiale pubblicato dalla realtà norvegese nella prima metà del secondo millennio, recuperato e racchiuso in "Fallen". L'uscita consiste nella riproposizione dell'unico album "A Tragedy's Bitter End" (rilasciato originariamente nel 2004), al quale sono state aggiunte "Drink Deep My Wounds" (traccia contenuta in "Demo O4" insieme a "Morphia", quest'ultima rintracciabile all'interno della scaletta del disco) e "Persephone - A Gathering Of Flowers", cover dei sempiterni Dead Can Dance di "Realm Of Dying's Sun" (1987).

Il Funeral Doom dei Fallen è scarno, ma atmosfericamente importante, è infatti l'approccio emotivo a dettarne il ritmo fiero e vigorosamente drammatico. Le canzoni sono lunghe e si snodano in maniera quasi elementare con un incedere greve e inesorabile, scandito dalla profonda e severa voce di Ottersen, capace di infondere un'aura ancestrale, quasi epica, che fa di "Weary And Wretched" e "Now That I Die" i capitoli più intensi e fascianti del lavoro. Per quanto riguarda invece brani che vanno ad arricchire la raccolta, "Drink Deep My Wounds" prosegue il percorso sin lì tracciato, facendo però trapelare la presenza di elementi di luminosità inattesi, mentre l'interpretazione fornita a "Persephone - A Gathering Of Flowers" si rivela piacevole e tutt'altro che scontata, praticamente fatta propria e deformata in maniera tale da assorbire il D.N.A. funereo di Eek e soci.

In sincerità ammetto che troverei interessante un rientro in scena dei Fallen, tuttavia tenendo conto che già la band madre è lenta da morire nel ritmo di pubblicazione, pur mantenendo una cadenza regolare, la vedo davvero dura: "Oratorium" è stato partorito nel 2012 e si è dovuto aspettare quattro anni per avere un successore a "As The Light Does The Shadow", dato alle stampe nel 2008, non considerando nel conto per ovvi motivi "To Mourn Is A Virtue" del 2011. Non rimane quindi che consolarsi con il dono confezionato dall'etichetta russa, che oltre a essere rinnovato nella veste grafica e prodotto in modo tale da mantenerne vivo lo spirito originale si prospetta facilmente amabile e acquistabile dagli sfegatati e devoti fruitori del genere.

Author: Mourning
Review
Atmosfear #17
8/10

Помню, я рецензировал дебютный альбом FALLEN “A Tragedy’s Bitter End” в 2004 году, когда получил по почте их промо-диск от норвежского лейбла Aftermath Music и никогда бы не подумал, что буду писать рецензию на этот альбом снова спустя 11 лет со дня его выпуска. Для тех, кто ещё не знаком с творчеством FALLEN, поведаю, что этот проект в 1996 году основал барабанщик FUNERAL Андерс Еек. Помимо него в составе были ещё два участника FUNERAL, один из которых (гитарист Кристиан Лос) скончался спустя два года после издания этого альбома. Поскольку из-за такого трагического события деятельность группы была остановлена, то и разговор о записи нового альбома тоже не стоял. Однако в архивах группы сохранились 2 трека, которые музыканты успели записать до гибели Андерса и эти 2 нереализованных трека можно услышать на этой антологии. Таким образом, это переиздание содержит абсолютно все треки FALLEN, которые были записаны за всю историю группы. Кроме того, диск издан в формате Digipack с совершенно новым оформлением, так что данный релиз украсит любую коллекцию в жанре funeral doom metal.

Author: CS
Review
Pavillon 666
8/10
29.06.2016

FALLEN était un projet musical formé par deux musiciens issus d'un autre groupe de doom, FUNERAL. Le nom du groupe a d'ailleurs donné son nom à un style tout comme DEATH l'avait fait en son temps. On entend par Funeral Doom un style de metal particulièrement bas dans en tempos, une lourdeur incommensurable, un chant grave et une ambiance emplie de mélancolie. Si je parle de FALLEN au passé c'est que le groupe n'existe plus pour cause de suicide de son guitariste Christian LOOS en 2006. Comme il s'agissait de son projet parallèle, inutile de dire que FALLEN n'a pas survécu, du moins, jusqu'en 2015. A l'origine FALLEN n'a sorti qu'un seul album, « A Tragedy's Bitter End », en 2004. Le label russe SOLITUDE PROD a toutefois décidé de sorti un nouvel album en 2015 simplement intitulé « Fallen » qui est en fait le premier album auquel sont venus s'ajouter deux nouveaux morceaux, « Drink Deep My Wounds » et une reprise de DEAD CAN DANCE, « Persephone ». Al JOURGENSEN de MINISTRY a peut-être raison quand il déclare que « l'on fait plus d'argent lorsque l'on est mort » en introduction de son album « Relapse ». Mais ce qui est valable pour Jim MORRISON, Kurt COBAIN ou Amy WINEHOUSE ne l'est pas forcément pour un groupe venu de Scandinavie avec un style que seuls les initiés savent apprécier.

Il va de soi que ce disque n'est pas fait pour toutes les oreilles et pour tous les caractères. Il faut dire que la lenteur extrême peut facilement vous taper sur les nerfs avec le temps. Ce qu'elle apporte est incontestablement relié à l'atmosphère qu'elle permet de dégager. La lourdeur s'accompagne d'une ambiance glaciale à souhait même si je dois avouer que « Gravdans », qui ouvre l'album, n'est pas le morceau le plus noir qu'il m'a été donné d'écouter sur ce genre de disque. « Wearly And Wretched » est nettement plus sombre avec son clavier qui vient de temps à autre poser quelques notes afin d'affiner les arrangements et apporter un peu de relief à cette ambiance. « To The Fallen » laisse de côté le metal pour devenir une intermède au clavier. On retrouve un peu de douceur même si les tonalités ne sont pas des plus joyeuses. Le résultat est toutefois réussi et largement appréciable. « Morphia » vient toutefois remettre les choses au clair avec des guitares accordées très basses et ultra saturées. Le chant est intéressant car plutôt que d'avoir choisi ce que tout le monde a tendance à faire, c'est- à-dire une bonne vieille voix gutturale, ici il s'agit bien d'un chant clair mais particulièrement grave et lent. On a parfois l'impression d'écouter un vinyle pitché au ralenti. Outre le très long « Now That I die » d'un facture doom très bien réalisée, on retrouve un second intermède clavier avec « The funeral » qui vient une fois de plus apporter un peu d'air à l'ensemble avant les deux morceaux bonus. Si « Drink Deep My Wounds » devait figurer sur une nouvelle sortie du groupe, celui-ci reste dans la logique des morceaux du premier. On garde les bases d'un funeral doom prenant et très marquant de par son ambiance. Pour un groupe de metal reprendre DEAD CAN DANCE n'est pas une chose évidente. Il existe d'ailleurs une compilation « Tribute To Dead Can Dance: The Lotus Eaters » qui se charge de nous présenter toutes ces reprises. THE GATHERING y fait d'ailleurs une reprise mémorable de « In Power We Entrust The Love Advocated ». Mais revenons en à FALLEN et sa reprise de « Persephone ». Et bien, il s'agit bien d'une réussite. Ce n'était pas gagné sur le papier mais dans les faits, ils ont su coller à l'esprit du morceau original tout en y apportant leur propre touche doom personnelle.

Pour celles et ceux qui s'intéressent au style et qui ne connaissaient pas ce groupe, il est temps d'aller y jeter une oreille. Il s'agit bien d'un album réalisé par des pionniers et rien que pour ça, il mérite l'heure que vous passerez à l'écouter.

Author: CHART
Review
Deadly Storm

Zvoní umíráček. Nebožtík je chudák na dubovém prkně úplně sám. Nikdo se s ním nepřišel rozloučit. Snad jen jedna stará paní, ale ta chodí na všechny pohřby. Není se čemu divit, děti už se dávno přestaly rodit. Všichni místo plození jen koukají do blikajících obrazovek a úplně zapomínají na reálný život. I na smrt. Raději nechají své zemřelé neosobně zpopelnit. Hlavně, aby se s nimi po smrti nesetkali. Je to divný svět. Neosobní a čím dál tím víc smutný. Chlad je považován za normální a přehrávané vyjadřování emocí za opravdové city. Někdy je mi z toho úzko. Mám z ničeho nic chuť někam utéct, uniknout ze všeho a jen tak relaxovat. Tentokrát jsem si jako muziku pro chvíle odpočinku zvolil norské doomaře FALLEN a jejich stejnojmennou kompilaci záhrobních písní. Ihned se ocitám na reálném, syrovém pohřbu a vlastně po celou dobu cítím, jak se mi v hlavě pomalinku uvolňuje nashromážděný tlak.

Míval jsem hrozně rád prvotinu FALLEN (a zatím také jedinou desku) „A Tragedy´s Bitter End“ (2004). Je sice pravda, že se mi v tom šíleném množství CD nepodařilo ji dohledat, a tak mi v tomto případě musel pomoct všemocný internet. Znovu jsem se plazil v nekonečném stínu, opět se málem propadl do depresí. FALLEN umí navodit šíleně bezvýchodnou atmosféru. Jsou chladní a přijde mi jakoby útočili přímo na nejskrytější zákoutí lidské mysli. Vždycky při poslechu vytanou na povrch vzpomínky, kdy jsem se nezachoval zrovna rovně a skladby jsou pro mě takovou soukromou zpovědí. Občas mi sice nesedí vokál, dokonce mě v určitých chvílích napadá něco o falešném zpěvu, ale to je spíš můj osobní pocit, není to žádným problémem. Norové jsou stejně vážní, jako přednášející v pohřebních sálech. Mluví o nebožtících spíše z té lepší stránky. Rozhodně nečekejte žádnou špínu. Všechno je křišťálově čisté. Jako smrt samotná.

Ráno začalo mrznout a ihned celá nahrávka získala na ještě větší intenzitě. Hudba je zde podobná té, kterou tvoří třeba takoví SHAPE OF DESPAIR, FUNERAL, PANTHEIST. Plyne v pomalých rytmech. Páni muzikanti si nás vychutnávají hezky po kouskách, v dlouhých a nikdy nekončících písních. Atmosféra plyne jako kalící se voda špinavé řeky. Je jen otázkou okamžiku, kdy spatříte dole pod jezem ruku utopence. Vodní andělé se vznášejí v peřejích, hltají plnými doušky zbytky kyslíku a doufají, že to nebude příliš bolet. Až jednou vyplave na povrch všechno to utrpení společně s nafouklým tělem, teprve pak si všichni uvědomí, proč ho dohnali k sebevraždě. Zůstane jen smutek pozůstalých, kteří své bezprostřední zážitky budou sdílet na sociálních sítích. Stane se fotkou, pouhým zábleskem okamžiku. Zemřel a zůstal po něm jen neaktualizovaný profil na facebooku. Napadají mě různé příběhy, vyvstávají na mysli dokonce i ty staré, dávno zažité. Všechny se ale díky muzice FALLEN motají kolem odchodu z tohoto světa. Je to zvláštní, ale svým způsobem mě to očišťuje.

Odložte všechny nedůležité věci, odhalte svoji mysl, uklidněte svoje duše. Jsou tady FALLEN a jejich nová letošní kompilace smutných písní. Funeral doom metal v jejich podání je velmi chladný, smutný a pojednává o posledních věcech člověka. Klasické songy, tradiční studená atmosféra. Nahrávku bych doporučil všem, kteří rádi tráví dlouhé hodiny na hřbitovních cestách. Pečlivě vystavěné skladby pomalu gradují, hlas preluduje jako kněz při poslední modlitbě. Slyším zase zvony! Kdo bude další na řadě? Všichni tam, do země stínů, jednou musíme a FALLEN nás na to připraví opravdu velmi dobře. Pokud milujete podzim, sychravé počasí, mráz zalezlý někde v kostech, padající a umírající listí, budete s „Fallen“ trávit určitě dlouhé chvíle. Vítejte na pohřební hostině, podávána bude nová deska FALLEN.

Asphyx says:
Put away all your trivial duties, unfold your minds and keep calm your souls. The FALLEN is here with its new compilation of sad songs. Funeral doom metal in this delivery is very cold, sad and it tells a story about the last things of a man. The classic songs, traditional cold atmosphere. I would suggest this record to people who like to spend long hours on grave trails. These songs are accurately build and they slowly rise, the voice preludize like a priest during the last prayer. I can hear the bells! Who is the next in line? Everyone has to go to the land of shadows someday and the FALLEN prepares us very good for it. If you love autumn, rainy weather, cold inside of your bones, falling and dying leaves, you will spend a lot of time with the FALLEN. Welcome to the funeral dinner where the new album by FALLEN is served.

Author: Jakub Asphyx
Review
Funeral Wedding
5/5
24.01.2016

A banda Fallen da Noruega, é uma entidade Funeral Doom que conta com seu fundador Anders Eek como atual e único membro e neste material que foi lançado via Solitude-Prod no ano de 2015 nada mais é que seu único álbum + 2 bonus track.

Na época do lançamento de A Tragedy’s Bitter End, tínhamos em sua line up o falecido guitarrista Christian Loos e Kjetil Ottersen no baixo, teclado, vocais e guitarras adicionais.

Eek e Loos também tocavam junto em outra entidade norueguesa denominada Funeral. Mas vamos no ater neste álbum em específico.

O andamento é lento, arrastado no melhor estilo Funeral Doom, mas não pense você caro leitor, que os vocais de Kjetil são aqueles vocais cavernosos ultra urrados, muito pelo contrário, são limpos, compassados e até mesmo hipnotizantes e podemos sentir isso logo de cara na faixa de abertura “Gravdans”.

O andamento moroso continua em “Weary and Wretched” e aqui os vocais são graves, no melhor estilo Peter Steele, em modo comparativo.

O som do Fallen é majestoso e até mesmo poético numa certa forma de ver e compreender o som que eles fazem. Lembro de ter escutado pela primeira vez logo após o seu lançamento lá em 2004 e havia achado muito bom com excessão dos vocais. Com o passar dos anos e com o amadurecimento pessoal e ao escutar este disco periodicamente, não consigo imaginar uma forma que melhor casasse o vocal ao som do Fallen.

Seguindo adiante outras faixas que podemos destacar em meio a toda essa depressão é “Morphia” e “Now That I Die”.

As duas faixas bonus contidas nesta coletânea são “Drink Deep My Wounds” e “Persephone” que é a versão coverizada do Dead Can Dance.
Ambas as faixas foram extraídas de versões demos do vindouro segundo álbum deles e que certamente nunca iremos ver a luz do dia devido a partida do guitarrista Christian Loss.

Mas fica aqui o belo registro desta banda de Funeral Doom, Fallen.

Author: Requiem
Review
Doom-Metal.com
8/10
24.11.2015

After ten years of being stuck in obscurity, the mysterious works of Fallen have been unearthed by Solitude Productions. Tying in my review of the re-issue of Funeral's second album, 'In Fields of Pestilent Grief', it is nothing short of a pleasure to write of this material as well, which I have always been fond of.

Fallen was the brainchild of Anders Eek, the drummer and one of the main songwriters of Funeral. After the release of their album, 'Tragedies', Funeral drifted away from their extreme roots towards a more accessible, aggressive style. Eek started Fallen to carry the torch of the band's harsher, slower, more harrowing early works. Kjetil Ottersen and Christian Loos, who were also members of Funeral at the time, came aboard and thus, the album 'A Tragedy's Bitter End' surfaced in 2004. After the release of the album, Christian Loos tragically passed away and Kjetil Ottersen moved onto different projects, leaving Fallen in an indefinite hiatus.

Without further ado, I will delve directly into this forlorn opus of gloomy, majestic Doom. Fallen's music plays at the speed of a crippled horse, and weighs down like two million anchors. Haunting, lumbering dirges of Funeral Doom resound with a thick guitar tone, resonant drums, glorious organs and symphonies, and some of the most daunting clean vocals one could imagine.

From the beginning of 'Gravdans', one becomes aware what kind of album they are submerging themselves into almost instantly. A triumphant prelude of symphonies and flutes ease the listener into the mire of the first downtuned, tragic riff. The guitars blend soothingly with the synthesized instruments as the solemn voice of Kjetil enters. While one could potentially expect some gurgling deep grunts, they are instead greeted with this odd, droning baritone singing voice which, while more melodic, ultimately does not make it any more accessible than harsh vocals could have made it. Kjetil's singing is very cold, numb, and Stoic, and his tone is so deep that it could be compared to what it would sound like if Peter Steele were to have become a monk.

The guitar tone on this album is gravelly and considerably sludgy, with the rhythm guitar taking a significant dominance over the lead melodies. Though the keyboards and vocals are placed in the forefront, the distorted harmonies created by Kjetil and Christian are given a considerable amount of time in each track to shine as well. The drum lines are simplistic, yet the tone is crisp and resonant, as if Eek were to have recorded his parts inside of a stone monument.

The mood of the music alternates with the tracks. On 'Gravdans', 'Weary and Wretched', and 'Drink Deep My Wounds', a very mournful and lonesome atmosphere is created by dreary guitar melodies and apocalyptic sounding synths. 'Morphia', 'Now That I Die', and 'Persephone' are all considerably more sinister, introspective, and even somewhat hopeful sounding in comparison. The latter three in particular seem to have a slightly more Gothic-inclined sound (the lattermost actually being a cover track of Goth/Darkwave giants Dead Can Dance), almost seeming akin to a more extreme interpretation of something you would hear from 'Like Gods of the Sun'. Breaking up the two different sides are gentle piano interludes; 'To the Fallen' and 'The Funeral'. Though I'm not typically a fan of non-metal interludes in metal albums, I do have to say these pieces are nice to listen to, as they are skillfully played and appropriately reflect the mood of the music. While 'To the Fallen' carries on the somber mood of the two songs which predate it, 'The Funeral' is more solemn, dark, and menacing.

Ultimately, what helps the album to really shine is the lack of harsh vocals. Though Kjetil's voice isn't all that melodic, and even drifts out of tune from time to time, it gives the music much more personality, whereas harsh vocals would have made the music seem too much like another rendition of 'Angels of Distress'. While Ras Algethi, Pantheist, and the earliest releases from Funeral were known to combine monastic clean passages with harsh vocals, I feel as if this is one of few instances in which Funeral Doom is played with a complete lack of harsh vocals, without the music losing its intensity. I find that this album, as well as Murkrat's 'Drudging the Mire' are essentially the only albums to pull such a style off.

Unfortunately, Kjetil Ottersen and Anders Eek seem to not make music together anymore, which has caused Fallen to fall (pun intended) into an indefinite hiatus. However, as Eek has continued to churn out some decent Gothic Doom with Funeral since the initial release of Fallen's material, Kjetil has moved on to stellar projects such as Omit and Vestige of Virtue, which also pull off clean-sung Gothic/Atmospheric Doom in a similar vein as Fallen, but with a more romantic, Neoclassical approach. Overall, this album is a forgotten piece of tragic Gothic/Funeral Doom which, while perhaps wasn't quite groundbreaking enough to make a huge wave in the Doom world at the time of its release, deserves to be reminisced as a classic piece of depressive Norwegian Doom. Fans of My Dying Bride, Funeral, and Shape of Despair will surely take a liking to it.

Author: Dante DuVall
Review
Iye Zine
7.3/10
31.07.2015

È tempo di riedizioni per le creature musicali di Anders Eek, uno dei protagonisti principali della scena doom norvegese.

I Fallen erano una band parallela dei più noti Funeral (dei quali parleremo appunto nei prossimi giorni trattando la ristampa del loro secondo album) e, nel corso della loro breve esistenza artistica, hanno lasciato una sola testimonianza su lunga distanza, A Tragedy’s Bitter End, un lavoro uscito nel 2004 che ottenne buoni riscontri a livello di critica.
Purtroppo, la prematura morte del chitarrista Christian Loos decretò l’interruzione dell’attività per i Fallen, con Eek che passò a dedicarsi a tempo pieno al suo principale progetto.
La Solitude offre oggi questa riedizione, che viene definita impropriamente una compilation, visto che si tratta di fatto della riproposizione dell’unico album con l’aggiunta di due brani registrati prima della scomparsa di Loos.
Musicalmente, A Tragedy’s Bitter End contiene una forma di funeral piuttosto scarna ma indubbiamente coinvolgente anche se non sempre del tutto a fuoco; la possibilità di parlare di questo vecchio album mi fornisce lo spunto per chiarire un personalissimo punto di vista sulla materia trattata: per quanto mi riguarda, l’unica forma vocale possibile per un disco funeral è il growl, punto, e “tutto il resto è noia” (nel vero senso della parola), come qualcuno cantava molti anni fa …
Il tono profondo e forzato di Kjetil Ottersen è piuttosto simile a quello utilizzato da Kostas Panagiotu nei Pantheist, il che tende sicuramente a fornire al sound un’aura più decadente (oltre all’indubbio vantaggio di poter cogliere il contenuto lirico senza l’ausilio di un testo scritto), ma con lo sgradevole effetto collaterale di dover ascoltare una sorta di Andrew Eldritch afflitto da adenoidi.
Per contro, l’attitudine e la competenza nel trattare il genere da parte di Eek e compagni è al di sopra di ogni sospetto, e si percepisce chiaramente quanto il tragico e ineluttabile sentore di morte che aleggia costantemente lungo ogni singola nota dell’album non sia frutto di un’esibizione manieristica.
Un brano splendido come Now that I Die, con i suoi diciassette minuti ed oltre di dolore che si fa musica, è emblematico della bontà intrinseca di un lavoro che è giustamente rimasto ben impresso nella memoria degli appassionati più incalliti.
Le due composizioni che vanno ad integrare la scaletta di A Tragedy’s Bitter End sono Drink Deep My Wounds, che si muove sulla falsariga dei brani precedenti pur rivelandosi in certi frangenti più arioso, e la cover di Persephone dei Dead Can Dance, piuttosto stravolta rispetto all’originale ma non per questo meno efficace (anche grazie al ricorso ad un timbro vocale meglio tarato da parte di Ottersen).
I motivi per far propria questa uscita quindi non mancano, inclusa la possibilità di avere per le mani un album che, all’epoca, venne stampato in un numero limitato di copie e che, oggi, viene oltretutto riproposto con una nuova e più soddisfacente veste grafica.

Author: Stefano Cavanna
Review
Hammerworld
9/10

A norvég Funeral zenészei nem csupán e zenekarnak a tagjaiként hullajtották könnyeiket hangszereikre, hanem 1996-ban elindítottak egy másik formáci- ót is Fallen néven. A csapat elvileg még most is létezik, pedig az idô és a sors megtépázta soraikat. 2004-ben megjelent a debütalbum A Tragedy’s Bitter End címmel és azóta nem is érkezett sok életjel felôlük. Az orosz Solitude Productions azonban – megünnepelve a tizedik születésnapot – élt a lehetôséggel, és idén nyáron újra kiadta a doom metal történelmének eme szeletét. A CD Fallen címmel jelent meg és a 2004- es albumon kívül még két hosszú bónuszdalt is tartalmaz (Drink Deep My Wounds és egy Dead Can Dance átirat: Persephone – A Gathering Of Flowers). Nehéz elképzelni, hogy a Funeral zené- jénél lehetséges még mélyebbre merülni az emberi nyomorúságok feketén tátongó kútjába, de Anders Eek dobos és társai megmutatták, hogy a vállalkozás nem lehetetlen. Ugyan funeral doomnak nevezik a Fallen zenéjét, nem olyan, mint a Thergothon vagy a Skepticism. Nincs benne hörgés, viszont a hangulata gyászosabb nem is lehetne, így a címke használata abszolút indokolt. Lassú gitárriffekbôl építkeznek ezek a dalok is, melyek néha a negyedórás terjedelmet is elérik. Az elhunyt Christian Loos és Kjetil Ottersen (jelenleg az Omit tagja) az idô és semmi egyéb által nem szorongattatván merültek bele egy-egy mélabús, melankolikus gitárdallam kibontásába, s közben a mély tónusú, gyakran már a kántálás határát súroló ének, s alatta a kórusok olyan vigasztalan képet festettek le, mintha a zenészek már a stúdióidô végét se akarták volna élve megérni. Egy-egy olyan dal, mint a Weary And Wretched; a gitárok, a mély, darkos jellegû ének, és a minimális, ám nagyon eltalált billentyûs dallamok egy olyan ember képét elevenítik fel, aki mindent elveszí- tett, s mot kivonul a világból, mert a terhet tovább már nem bírja cipelni. Nyilván nem sokan akarnak ilyen zenei képekkel szembesülni, de ezek egyrészt létezô emberi sorscsapások, másrészt a Fallen albuma tökéletesen visszaadja ezeket a nemkívánt élményeket. A doom metal gyászdalok között hallhatunk egy nagyon szép zongorás/billentyûs tételt is (To The Fallen), ami szinte már megnyugvást sugall; egy a túloldalt már elért, megbékélt lélek partraszállását. A The Funeral ugyancsak egy klasszikus zongorás tétel, felemeli a lemez hangulatát. A monumentális bónuszfelvételekkel 80 percesre hízott CD egy egészen különleges doom zenekar albumár rejti, amelyet nem késô megismerni, a kiállítás pedig egészen biztosan nagyon szép lesz. Deep My Wounds – e zene segítségével fenékig lehet üríteni a keserűség poharát, azonban a zene hallgatá- sa szerintem inkább örömteli, mintsem szenvedéssel telt. Az elmondottak mellett van valami elegáns és fennkölt a Fallen kompozícióiban, mint a egy régi klasszikus darabot hallgatnánk. Komoly zenem, saját út a doom metalon belül i. Lehet nélkülözni, de kár lenne.

Author: M.P.
Review
Darkview
8/10
18.08.2015

Fallen was a small side project from Norwegian funeral doom legends Funeral that released their only album almost a decade ago.

Stylistically, they werestill lingering in the funeral doom genre, but what made it quite different from their main band was the minimalistic approach and the deep, but clean vocal style. Funeral by then had moved into far more melodic and varied fair. This rerelease also boast 2 unreleased tracks “Drink Deep My Wounds” and a cover from Dead Can Dance, a band that has influenced most doom bands that started out in the nineties in one way or another. Guitar player Christian Loos passed away the same year. With Anders Eek the only remaining member in Fallen , it remains to be seen if there will ever be a follow up. Never the less, this somewhat overlooked gem was more than due for some renewed appreciation.

Author: Samoht
Review
Kaosguards
15/20

FALLEN fut fondé par plusieurs membres d'une autre formation norvégienne de Funeral Doom, FUNERAL.

Paru en 2004, l'unique album du groupe, « A Tragedy's Bitter End », ne connut jamais de suite, le projet étant mis en suspens après le suicide en 2006 du guitariste Christian Loos. Cet album n'est pas le fameux second album attendu par la petite cohorte qui voue un culte à « A Tragedy's Bitter End » ; il s'agit en fait des six compositions de cet album culte, augmenté de deux autres titres enregistrés en vue de l'enregistrement d'un second opus. On ne peut pas à proprement parler d'une intégrale puisque manquent à l'appel les deux titres de la démo de 2004 qui précéda « A Tragedy's Bitter End ». Mais on peut saluer l'initiative qui permet de remettre cette œuvre sombre au premier plan, tout en rendant hommage à Christian Loos. Peut-être cela donnera-t-il envie à l'unique membre restant du groupe, le batteur Anders Eek de prolonger la discographie du groupe...

Pour ceux qui ne connaissent pas « A Tragedy's Bitter End », il n'est pas inutile de tenter d'en donner un aperçu. L'appréciation de chacun doit tenir compte du fait que cet album a été conçu il y a plus d'une décennie et que, depuis, le Funeral Doom a évolué. Sur un tempo lent laconiquement martelé par une batterie sinistre, des riffs granuleux s'alignent pesamment au fil de compositions d'un calibre parfois impressionnant : « Gravdans » franchit le seuil des dix minutes, « Morphia » celui des quatorze minutes, tandis que l'éreintant « Now That I Die » culmine à presque dix-huit minutes ! On le constate sans peine, FALLEN donne dans le colossal !

Et dans le désespoir également. Dans une ambiance instrumentale d'ores et déjà plombante, le chant évolue dans un registre clair, grave, sonnant comme une excroissance monstrueuse des vocaux. En la matière, on oscille à mi-chemin entre la neurasthénie et l'angoisse mélodramatique. Affirmer que les lignes de chant sont systématiquement d'une justesse totale serait mentir mais ce qui en ressort s'affirme en parfaite adéquation avec l'ambiance sinistre générale.

De temps à autre, des arrangements de claviers glissent une ligne mélodique dans cet environnement aride, comme une fleur posée sur du marbre funéraire. Le piano et les synthés dominent même les instrumentaux « The Funeral » et « To The Fallen ».

Avec le recul, « A Tragedy's Bitter End » demeure une œuvre exigeante et relativement difficile d'accès, fruit d'une approche sans concession.

Quid des deux titres tirés des sessions qui auraient dû aboutir à un deuxième album ? Il y a tout d'abord l'imposant « Drink Deep My Wounds » (plus de quinze minutes). On y retrouve les mêmes ingrédients : lenteur et pesanteur, riffs crépitants et lancinants, chant de gorge grave et déclamatoire, touches de claviers discrètes mais essentielles... Cependant, le chant me paraît mieux maîtrisé et un intermède de synthé, très romantique et mélodique, ponctue la composition en son milieu. Une belle pièce.

Encore plus réussie, « Persephone » combine avec davantage de finesse le lyrisme contenu des claviers et la lourdeur résignée des riffs granitiques. A nouveau, le chant semble avoir gagné en maturité, se permettant une certaine emphase qui sied parfaitement à la progression dramatique du morceau. Une splendeur qui nourrira forcément des regrets... éternels.

Author: Alain Lavanne
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